Bible Commentaries
Jérémie 8

Bible annotéeBible annotée

versets 1-22

Les ennemis ne respecteront pas m�me le s�jour des morts. Ils violeront en particulier les s�pulcres des rois pour s�emparer des tr�sors qu�ils croiront y �tre renferm�s.

Cette fois encore la r�tribution r�pondra au crime : les os de ces hommes blanchiront � la lumi�re des astres qu�ils adorent aujourd�hui.

Le dernier trait : la mort elle-m�me para�tra aux captifs pr�f�rable � la vie dans l�exil; comparez Apocalypse 9:6.

8.4 � 9.1 Nouveaux reproches et nouvelles menaces

4 � 6

Sentences g�n�rales tir�es de l�exp�rience ordinaire : Ceux qui tombant se rel�vent, et le voyageur qui s�est �gar� s�empresse de revenir au bon chemin. Isra�l ne fait ni l�un ni l�autre. Il abonde toujours davantage dans ses premi�res erreurs. Il faut remarquer le passage du pluriel au singulier : celui qui s��gare; on s��gare seul plus ais�ment qu�en nombreuse soci�t�.

Un cheval lanc� comparez J�r�mie 5:8 : des chevaux repus.

Si loin que l�instinct voyageur emporte ces oiseaux, ils reviennent � leur point de d�part au temps fix�. La r�gularit� pr�side � leurs migrations comme au jeu des forces de la nature; comparez J�r�mie 5:22.

La cigogne, selon d�autres, le h�ron. Litt�ralement : l�oiseau pieux.

La grue, mentionn�e aussi �sa�e 38:14.

La possession de la loi �tait devenue pour eux un sujet de vanterie, et la loi elle-m�me �tait d�j�, para�t-il, le texte d��crits et de commentaires qui en faussaient le sens. Nous avons ici la premi�re trace de cette litt�rature rabbinique, c�l�bre d�s le temps de J�sus-Christ (Matthieu 14:2), qui a cr� de si�cle en si�cle comme un champignon sur le sol de la r�v�lation, pour finir par le recouvrir et le cacher tout entier aux regards du peuple.

Le style : instrument de m�tal aiguis� en pointe, dont on se servait pour �crire; nous dirions la plume (Psaumes 45:2).

Ce passage est un nouveau t�moignage de l�existence d�une loi �crite, au temps de J�r�mie. Car il nous para�t impossible d�entendre ces mots, traduits litt�ralement par : la loi de l��ternel est avec nous, d�une simple tradition orale. Le texte de ces commentaires �crits devait �tre �crit.

� travaill� pour le mensonge : en faussant le sens et l�esprit de la loi.

Les scribes �taient sans doute les l�vites et sacrificateurs; les sages sont les faux proph�tes; ils n�ont l�intelligence de rien, puisqu�ils s�appuient sur la loi tout en la travestissant.

R�p�tition presque textuelle de J�r�mie 6:12-15; la faute et la menace restent les m�mes.

Avec ce verset commence la section proph�tique (haphthare) que les Juifs lisent dans leurs synagogues au jour anniversaire des deux ruines de J�rusalem. Elle va jusqu�� J�r�mie 9:23.

Les mots : plus de raisins au cep, doivent sans doute se prendre au sens figur�. Cette image d�crit la st�rilit� morale du peuple, qui provoque le jugement de l��ternel. Comparez la parabole du figuier st�rile, Luc 13:6-9.

Les derniers mots du verset, tr�s elliptiques, ont �t� entendus de diff�rentes mani�res. Voici les deux principales; la premi�re : Je leur ai donn� (des commandements) et ils les transgressent; la seconde (conforme � la traduction adopt�e) : Je leur ai donn� des ennemis qui traverseront leur pays.

Ce dernier sens nous para�t pr�parer mieux ce qui va suivre.

Paroles du peuple �perdu qui n�a plus d�autre parti � prendre que de se r�fugier dans les villes fortes pour y retarder le moment d�une mort d�ailleurs certaine. Il semble cependant qu�� ce moment supr�me le proph�te leur pr�te quelques mouvements de remords : parce que nous avons p�ch� contre l��ternel. Mais ce remords est d�j� le jugement, non le retour au bien. Comparez l�exemple de Judas.

Des eaux empoisonn�es, symbole de la col�re de Dieu. Comparez Lamentations 3:19.

Tableau extr�mement anim� de l�invasion ennemie; comparez J�r�mie 4:15.

Depuis Dan. L�ennemi est pr�t � franchir la flotte septentrionale; Dan et toute la Palestine en tremblent.

Comparez Nombres 11:6. Les Orientaux avaient et ont encore des hommes qui font m�tier de charmer les serpents (Exode 7:11-12). Les ennemis d�Isra�l seront rebelles cette fois � tous les artifices : pens�e d�j� exprim�e J�r�mie 4:30.

� ma consolation ! J�r�mie fait appel � tout ce qui pourrait le consoler et avant tout au Consolateur supr�me. Comparez J�r�mie 14:8.

En moi (litt�ralement : sur moi); son c�ur est un poids qui le charge.

Il entend les cris des d�port�s se plaignant de l�abandon o� Dieu les laisse, et il y r�pond au nom de l��ternel : Pourquoi m�ont-ils irrit� ?�

De nouveau, paroles des captifs exprimant le d�couragement.

La r�colte : Celle des fruits en automne. Nous avons probablement ici une expression proverbiale mise dans la bouche de ceux qui souffrent de la disette, et qui constatent avec d�sespoir que la r�colte de l�ann�e sur laquelle on comptait, ne fera pas cesser le fl�au. Les captifs de m�me verront toutes les chances pr�vues de revirements politiques favorables s��loigner et s��vanouir. C�est ce que J�r�mie lui-m�me leur annoncera dans le chapitre 29.

Le baume de Galaad : r�sine d�coulant du lentisque, et qui �tait employ�e dans l�antiquit� comme vuln�raire. Comparez chapitre J�r�mie 46:11.

Gen�se 37:25 et �z�chiel 27:17 la mentionnent comme un des principaux objets de commerce de Canaan.

L� : c�est-�-dire en Galaad; il devait y avoir dans le pays des m�decins habiles � pr�parer et � appliquer le rem�de.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Jeremiah 8". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/jeremiah-8.html.