Uts. Job �tant rang� parmi les Orientaux (verset 3), nous devons placer le pays o� il habitait � l�est de la Palestine, et probablement, d�apr�s Gen�se 10:23, o� est mentionn� un Uts, fils a�n� d�Aram, dans le d�sert de Syrie. Ainsi s�explique qu�il soit expos� aux incursions des Sab�ens et des Chald�ens (versets 15 et 17). J�r�mie 25:20 distingue clairement le pays de Uts du pays d��dom : la coupe de la col�re divine passe aux rois du pays de Uts, puis aux Philistins, et seulement ensuite � �dom. Une tradition chr�tienne qui remonte jusqu�au deuxi�me si�cle place le pays de Uts sur le plateau du Hauran, dans la Trachonite, o� l�agriculture existe conjointement avec l��l�ve du b�tail, ce qui est aussi le cas dans le livre de Job (Job 1:3; Job 1:14). C��tait d�j� l�opinion de Jos�phe (Antiquit�s Juda�ques, I, 6).
Job. On a parfois signal� le rapport de ce nom avec la racine verbale ajab, ha�r, et on lui a donn� le sens de ha� : celui qui est trait� en ennemi. Mais il ne convient pas d�insister sur l��tymologie d�un nom au sens symbolique duquel il n�est nulle part fait allusion et qui est cit� comme celui d�un personnage historique (�z�chiel 14:14).
Int�gre. Les versets 4 et 5, ainsi que les chapitres 29 et 31, fourniront la preuve de sa pi�t�.
Avoir beaucoup d�enfants et surtout des fils �tait consid�r� comme une b�n�diction et une r�compense (Psaumes 127:3).
Pour n��tre pas nomade (Job 29:7), Job n�en avait pas moins de grands troupeaux, et ce sont ses bestiaux qui servent � donner une id�e de sa richesse, suivant l�usage constant de l�Orient : en h�breu un seul et m�me mot (mikn�) signifie � la fois propri�t� et b�tail. Voyez en latin pecus (b�tail) et pecunia (argent).
Sept� trois. Ces nombres qui ont d�j� figur� au verset 2, trahissent la nature fictive de ces d�tails.
Cinq cents paires de b�ufs, et non pas mille b�ufs, parce qu�ils servent deux � deux au labour, verset 14.
Anesses. Elles ont plus de valeur que les m�les et par cette raison sont seules mentionn�es; aujourd�hui en Syrie le prix d�une �nesse est le triple de celui d�un �ne.
Et des serviteurs. Comme souvent (Gen�se 20:14), les serviteurs sont indiqu�s apr�s les bestiaux : le nombre des bergers d�pend de la plus ou moins grande prosp�rit� des troupeaux.
Le plus grand. Voir Job 29:7-10; Job 29:21-25. On a conclu de cette expression, ainsi que de Job 3:14 et Job 19:9, que Job �tait un roi. Mais c�est � tort, car nulle part ce titre ne lui est donn�.
Job veillait � ce que cette grande prosp�rit� ne nuis�t pas � la pi�t� de sa famille. Ce trait pr�pare en m�me temps l�intelligence de ce qui sera dit de ses malheurs aux versets 13 et 18.
Allaient� Ils demeuraient chacun dans des maisons diff�rentes.
Un festin. On ne peut pas se repr�senter, dans la famille de cet homme de Dieu, une s�rie ininterrompue et r�guli�re d�invitations s��tendant sur tous les jours de l�ann�e. Il faut penser plut�t � un tour de festins revenant une fois par an pour chacun des fr�res, peut-�tre � leurs jours de naissance. Les mots rendus par � tour de r�le pourraient aussi signifier � son anniversaire. Chacune de ces f�tes de famille durait sans doute plusieurs jours.
Job les faisait venir. Ils devaient assister aux sacrifices et s�y pr�parer la veille par des purifications.
Holocauste. L�holocauste �tait le sacrifice expiatoire du temps des patriarches; le sacrifice sp�cial pour le p�ch� n�appara�t qu�avec Mo�se. Job sacrifie lui-m�me; pas encore de sacrificateurs � c�t� du p�re de famille.
Peut-�tre. Dans sa grande pi�t� il tient compte de la simple possibilit� d�un p�ch� commis par ses fils.
Reni� Dieu, litt�ralement : B�ni, dans le sens d�favorable de : rompre avec quelqu�un. On donne sa b�n�diction aux personnes dont on se s�pare. Voir 1 Rois 21:10, note. Un homme aussi fid�le � Dieu aurait d�, � vues humaines, �tre fid�lement b�ni. Mais l�int�grit� ne pr�serve pas de l��preuve et peut m�me l�attirer.
1.6 � 2.10 l��preuve
Comment l�auteur est-il au courant de choses qui se sont pass�es dans les lieux c�lestes ? Comment lui seul sait-il ce qu�ignorent tous les acteurs qui vont entrer en sc�ne ? La r�ponse se trouve peut-�tre dans l�exemple analogue de Mich�e, fils de Jimla, quand il disait : J�ai vu (en esprit) l��ternel assis sur son tr�ne et toute l�arm�e des cieux se tenant aupr�s de lui � sa droite et � sa gauche. Et l��ternel dit : Qui abusera Achab ? Et l�esprit s�avan�a et dit : Moi, je l�abuserai. (1 Rois 22:19 et suivants; voir aussi 1 Chroniques 21:1)
6 � 22 une premi�re �preuve
6 � 12 Sc�ne c�leste o� l��preuve est d�cid�e
Les fils de Dieu : les anges. Comparez Gen�se 6:2; Job 28:7. Le po�te repr�sente l��ternel comme un souverain recevant les rapports de ses employ�s et de ses ministres. Il est assis et ses messagers se tiennent debout devant lui. Il est assez souvent dans l�Ancien Testament parl� d�un pareil conseil, r�uni autour de Dieu , voir Job 15:8; J�r�mie 23:18; Psaumes 89:8. On verra deux fois encore dans des livres post�rieurs Satan figurer ainsi devant Dieu (Zacharie 3:1-2; 1 Chroniques 21:1).
Satan. Ce mot, qui signifie l�adversaire, a dans le texte original l�article d�fini, mais n�en est pas moins ici un nom propre. Il se trouve au milieu des anges sans que ce fait excite l��tonnement des assistants; il para�t avoir encore acc�s aupr�s de Dieu. Par ce trait le po�te a voulu montrer que la puissance du mal est subordonn�e � la volont� de Dieu et limit�e par elle. C�est Dieu, en r�alit�, qui permet l��preuve et qui la veut par cons�quent. Au reste, la notion d�un chef des anges d�chus ne s�est d�velopp�e que dans la nouvelle alliance; alors les fid�les trouvent dans l�apparition du Fils unique de Dieu, sauveur des hommes, une garantie contre les machinations du prince du mal.
Et l��ternel dit� Il avait d�j� son plan � l��gard de Job.
De parcourir la terre et de m�y promener. Le premier de ces verbes indique une course rapide; le second, un examen plus approfondi des choses.
L��ternel ne craint pas de diriger l�entretien sur Job; Job 5:8 corrobore le jugement port� sur lui au verset 1.
Il est dans le r�le de Satan de chercher le mal partout. Ici, il ne peut nier les faits. Mais il remonte aux mobiles secrets : il accuse Job d��tre pieux par �go�sme; selon lui il y a un march� entre Dieu et Job : Adore-moi, sois-moi fid�le, et je t�enrichirai.
N�est-ce pas toi� ? Job sait bien ce qu�il a fait en cultivant ton amiti�. Voil� les inconv�nients de la toute-puissance : tu n�as en lui qu�un adorateur int�ress�.
Entour� d�une haie, pour le pr�server.
Couvrent le pays, litt�ralement : ont envahi le pays, ont fait irruption partout.
Notre verset montre que c�est � tort qu�on a souvent reproch� � l�Ancien Testament de se contenter d�une pi�t� ext�rieure.
Par les mots : on verra, qui ne se trouvent pas dans le texte, nous avons cherch� � rendre le sens de l�original : S�il ne te renie pas en face� ! Sous-entendez : Je veux �tre puni, ou bien : Je serai bien surpris.
En face : ouvertement et non pas seulement dans son c�ur. Alors on saura � quoi s�en tenir.
Satan sortit, content et sans tarder.
13 � 19 l��preuve elle-m�me
L��ternel a autoris� Satan � enlever � Job tout ce qu�il avait, d�apr�s les versets 2 � 4; il ne lui restera que les choses pr�cieuses (Job 22:23-25) et les gens (Job 29:15-17) qu�il avait dans sa propre demeure. Cette ruine s�accomplira en un seul jour; mais les divers bestiaux de Job �tant � trois endroits diff�rents, et ses enfants en un quatri�me endroit, il devra se produire quatre calamit�s qui seront annonc�es � Job s�par�ment, ce qui en augmente l�effet. La r�p�tition des m�mes termes et le fait qu�� chaque fois tout est extermin�, except� la personne du messager, font voir qu�il s�agit d�une description po�tique.
Chez leur fr�re a�n�. C��tait donc au commencement d�un nouveau tour, en sorte que ces jeunes gens n�avaient gu�re eu le temps de p�cher (verset 4), en d�pit de la malveillante supposition de Bildad (Job 8:4).
Les Sab�ens : peuplade de l�Arabie Heureuse. Voir la note de Gen�se 10:7 sur Sch�ba.
Le feu de Dieu : la foudre. Comparez 1 Rois 18:38 et 2 Rois 1:12. Sur les d�g�ts que cause le feu du ciel quand il tombe comme ici sur des troupeaux de menu b�tail, voir Psaumes 78:48.
Les Chald�ens. Cette mention des Chald�ens ne prouve point que notre livre soit du temps o� cette race a commenc� � faire parler d�elle dans l�histoire g�n�rale (septi�me si�cle), car nous n�avons pas � faire avec les troupes r�guli�res de l�empire chald�en, mais avec des hordes pillardes venant du d�sert de Babylonie.
Form�s en trois bandes : pour fermer toute retraite m�me aux chameaux, si rapides � la course. Voir Juges 7:16; 1 Samuel 11:11; 1 Samuel 13:17.
Du d�sert : d�Arabie, si nous pla�ons le pays de Uts sur le plateau du Hauran.
Un vent violent : un cyclone, d�apr�s la mani�re dont il assaille la maison et � en juger par les effets qu�il produit.
20 � 22 r�signation de Job
Job manifeste sa douleur par le deuil le plus profond; tombant � terre, il adore.
Nu j�y retournerai : la terre est envisag�e comme le sein maternel d�o� il est sorti nu et o� il rentrera nu. On se rappelle ces peuplades qui donnaient � leurs morts en les enterrant la position des enfants dans le sein de leurs m�res. Voir aussi Eccl�siastique 40.1.
Job s�attend � succomber sous tant de coups.
N�attribua rien de mals�ant � Dieu. Job ne comprenait pas, mais il ne donna de ses maux aucune explication ternissant la gloire de Dieu.
versets 1-22
1 � 5 Richesse et pi�t� de Job
Uts. Job �tant rang� parmi les Orientaux (verset 3), nous devons placer le pays o� il habitait � l�est de la Palestine, et probablement, d�apr�s Gen�se 10:23, o� est mentionn� un Uts, fils a�n� d�Aram, dans le d�sert de Syrie. Ainsi s�explique qu�il soit expos� aux incursions des Sab�ens et des Chald�ens (versets 15 et 17). J�r�mie 25:20 distingue clairement le pays de Uts du pays d��dom : la coupe de la col�re divine passe aux rois du pays de Uts, puis aux Philistins, et seulement ensuite � �dom. Une tradition chr�tienne qui remonte jusqu�au deuxi�me si�cle place le pays de Uts sur le plateau du Hauran, dans la Trachonite, o� l�agriculture existe conjointement avec l��l�ve du b�tail, ce qui est aussi le cas dans le livre de Job (Job 1:3; Job 1:14). C��tait d�j� l�opinion de Jos�phe (Antiquit�s Juda�ques, I, 6).
Job. On a parfois signal� le rapport de ce nom avec la racine verbale ajab, ha�r, et on lui a donn� le sens de ha� : celui qui est trait� en ennemi. Mais il ne convient pas d�insister sur l��tymologie d�un nom au sens symbolique duquel il n�est nulle part fait allusion et qui est cit� comme celui d�un personnage historique (�z�chiel 14:14).
Int�gre. Les versets 4 et 5, ainsi que les chapitres 29 et 31, fourniront la preuve de sa pi�t�.
Avoir beaucoup d�enfants et surtout des fils �tait consid�r� comme une b�n�diction et une r�compense (Psaumes 127:3).
Pour n��tre pas nomade (Job 29:7), Job n�en avait pas moins de grands troupeaux, et ce sont ses bestiaux qui servent � donner une id�e de sa richesse, suivant l�usage constant de l�Orient : en h�breu un seul et m�me mot (mikn�) signifie � la fois propri�t� et b�tail. Voyez en latin pecus (b�tail) et pecunia (argent).
Sept� trois. Ces nombres qui ont d�j� figur� au verset 2, trahissent la nature fictive de ces d�tails.
Cinq cents paires de b�ufs, et non pas mille b�ufs, parce qu�ils servent deux � deux au labour, verset 14.
Anesses. Elles ont plus de valeur que les m�les et par cette raison sont seules mentionn�es; aujourd�hui en Syrie le prix d�une �nesse est le triple de celui d�un �ne.
Et des serviteurs. Comme souvent (Gen�se 20:14), les serviteurs sont indiqu�s apr�s les bestiaux : le nombre des bergers d�pend de la plus ou moins grande prosp�rit� des troupeaux.
Le plus grand. Voir Job 29:7-10; Job 29:21-25. On a conclu de cette expression, ainsi que de Job 3:14 et Job 19:9, que Job �tait un roi. Mais c�est � tort, car nulle part ce titre ne lui est donn�.
Job veillait � ce que cette grande prosp�rit� ne nuis�t pas � la pi�t� de sa famille. Ce trait pr�pare en m�me temps l�intelligence de ce qui sera dit de ses malheurs aux versets 13 et 18.
Allaient� Ils demeuraient chacun dans des maisons diff�rentes.
Un festin. On ne peut pas se repr�senter, dans la famille de cet homme de Dieu, une s�rie ininterrompue et r�guli�re d�invitations s��tendant sur tous les jours de l�ann�e. Il faut penser plut�t � un tour de festins revenant une fois par an pour chacun des fr�res, peut-�tre � leurs jours de naissance. Les mots rendus par � tour de r�le pourraient aussi signifier � son anniversaire. Chacune de ces f�tes de famille durait sans doute plusieurs jours.
Job les faisait venir. Ils devaient assister aux sacrifices et s�y pr�parer la veille par des purifications.
Holocauste. L�holocauste �tait le sacrifice expiatoire du temps des patriarches; le sacrifice sp�cial pour le p�ch� n�appara�t qu�avec Mo�se. Job sacrifie lui-m�me; pas encore de sacrificateurs � c�t� du p�re de famille.
Peut-�tre. Dans sa grande pi�t� il tient compte de la simple possibilit� d�un p�ch� commis par ses fils.
Reni� Dieu, litt�ralement : B�ni, dans le sens d�favorable de : rompre avec quelqu�un. On donne sa b�n�diction aux personnes dont on se s�pare. Voir 1 Rois 21:10, note. Un homme aussi fid�le � Dieu aurait d�, � vues humaines, �tre fid�lement b�ni. Mais l�int�grit� ne pr�serve pas de l��preuve et peut m�me l�attirer.
1.6 � 2.10 l��preuve
Comment l�auteur est-il au courant de choses qui se sont pass�es dans les lieux c�lestes ? Comment lui seul sait-il ce qu�ignorent tous les acteurs qui vont entrer en sc�ne ? La r�ponse se trouve peut-�tre dans l�exemple analogue de Mich�e, fils de Jimla, quand il disait : J�ai vu (en esprit) l��ternel assis sur son tr�ne et toute l�arm�e des cieux se tenant aupr�s de lui � sa droite et � sa gauche. Et l��ternel dit : Qui abusera Achab ? Et l�esprit s�avan�a et dit : Moi, je l�abuserai. (1 Rois 22:19 et suivants; voir aussi 1 Chroniques 21:1)
6 � 22 une premi�re �preuve
6 � 12 Sc�ne c�leste o� l��preuve est d�cid�e
Les fils de Dieu : les anges. Comparez Gen�se 6:2; Job 28:7. Le po�te repr�sente l��ternel comme un souverain recevant les rapports de ses employ�s et de ses ministres. Il est assis et ses messagers se tiennent debout devant lui. Il est assez souvent dans l�Ancien Testament parl� d�un pareil conseil, r�uni autour de Dieu , voir Job 15:8; J�r�mie 23:18; Psaumes 89:8. On verra deux fois encore dans des livres post�rieurs Satan figurer ainsi devant Dieu (Zacharie 3:1-2; 1 Chroniques 21:1).
Satan. Ce mot, qui signifie l�adversaire, a dans le texte original l�article d�fini, mais n�en est pas moins ici un nom propre. Il se trouve au milieu des anges sans que ce fait excite l��tonnement des assistants; il para�t avoir encore acc�s aupr�s de Dieu. Par ce trait le po�te a voulu montrer que la puissance du mal est subordonn�e � la volont� de Dieu et limit�e par elle. C�est Dieu, en r�alit�, qui permet l��preuve et qui la veut par cons�quent. Au reste, la notion d�un chef des anges d�chus ne s�est d�velopp�e que dans la nouvelle alliance; alors les fid�les trouvent dans l�apparition du Fils unique de Dieu, sauveur des hommes, une garantie contre les machinations du prince du mal.
Et l��ternel dit� Il avait d�j� son plan � l��gard de Job.
De parcourir la terre et de m�y promener. Le premier de ces verbes indique une course rapide; le second, un examen plus approfondi des choses.
L��ternel ne craint pas de diriger l�entretien sur Job; Job 5:8 corrobore le jugement port� sur lui au verset 1.
Il est dans le r�le de Satan de chercher le mal partout. Ici, il ne peut nier les faits. Mais il remonte aux mobiles secrets : il accuse Job d��tre pieux par �go�sme; selon lui il y a un march� entre Dieu et Job : Adore-moi, sois-moi fid�le, et je t�enrichirai.
N�est-ce pas toi� ? Job sait bien ce qu�il a fait en cultivant ton amiti�. Voil� les inconv�nients de la toute-puissance : tu n�as en lui qu�un adorateur int�ress�.
Entour� d�une haie, pour le pr�server.
Couvrent le pays, litt�ralement : ont envahi le pays, ont fait irruption partout.
Notre verset montre que c�est � tort qu�on a souvent reproch� � l�Ancien Testament de se contenter d�une pi�t� ext�rieure.
Par les mots : on verra, qui ne se trouvent pas dans le texte, nous avons cherch� � rendre le sens de l�original : S�il ne te renie pas en face� ! Sous-entendez : Je veux �tre puni, ou bien : Je serai bien surpris.
En face : ouvertement et non pas seulement dans son c�ur. Alors on saura � quoi s�en tenir.
Satan sortit, content et sans tarder.
13 � 19 l��preuve elle-m�me
L��ternel a autoris� Satan � enlever � Job tout ce qu�il avait, d�apr�s les versets 2 � 4; il ne lui restera que les choses pr�cieuses (Job 22:23-25) et les gens (Job 29:15-17) qu�il avait dans sa propre demeure. Cette ruine s�accomplira en un seul jour; mais les divers bestiaux de Job �tant � trois endroits diff�rents, et ses enfants en un quatri�me endroit, il devra se produire quatre calamit�s qui seront annonc�es � Job s�par�ment, ce qui en augmente l�effet. La r�p�tition des m�mes termes et le fait qu�� chaque fois tout est extermin�, except� la personne du messager, font voir qu�il s�agit d�une description po�tique.
Chez leur fr�re a�n�. C��tait donc au commencement d�un nouveau tour, en sorte que ces jeunes gens n�avaient gu�re eu le temps de p�cher (verset 4), en d�pit de la malveillante supposition de Bildad (Job 8:4).
Les Sab�ens : peuplade de l�Arabie Heureuse. Voir la note de Gen�se 10:7 sur Sch�ba.
Le feu de Dieu : la foudre. Comparez 1 Rois 18:38 et 2 Rois 1:12. Sur les d�g�ts que cause le feu du ciel quand il tombe comme ici sur des troupeaux de menu b�tail, voir Psaumes 78:48.
Les Chald�ens. Cette mention des Chald�ens ne prouve point que notre livre soit du temps o� cette race a commenc� � faire parler d�elle dans l�histoire g�n�rale (septi�me si�cle), car nous n�avons pas � faire avec les troupes r�guli�res de l�empire chald�en, mais avec des hordes pillardes venant du d�sert de Babylonie.
Form�s en trois bandes : pour fermer toute retraite m�me aux chameaux, si rapides � la course. Voir Juges 7:16; 1 Samuel 11:11; 1 Samuel 13:17.
Du d�sert : d�Arabie, si nous pla�ons le pays de Uts sur le plateau du Hauran.
Un vent violent : un cyclone, d�apr�s la mani�re dont il assaille la maison et � en juger par les effets qu�il produit.
20 � 22 r�signation de Job
Job manifeste sa douleur par le deuil le plus profond; tombant � terre, il adore.
Nu j�y retournerai : la terre est envisag�e comme le sein maternel d�o� il est sorti nu et o� il rentrera nu. On se rappelle ces peuplades qui donnaient � leurs morts en les enterrant la position des enfants dans le sein de leurs m�res. Voir aussi Eccl�siastique 40.1.
Job s�attend � succomber sous tant de coups.
N�attribua rien de mals�ant � Dieu. Job ne comprenait pas, mais il ne donna de ses maux aucune explication ternissant la gloire de Dieu.