Bible Commentaries
Job 13

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versets 1-28

S’il se trouvait quelqu’un qui fût réellement en état de plaider victorieusement contre moi, je mourrais sans me plaindre.

Dieu n’est pas nommé; mais c’est à lui que Job s’adresse dès ce verset. Seulement, au moment de parler, il est repris par la crainte et, par précaution, demande à Dieu deux grâces (verset 24) : Pour que je puisse exposer mon plaidoyer, soulève ta main et que mes souffrances s’apaisent (Job 9:34), et ne m’ôte pas ma présence d’esprit en me terrifiant (Job 9:14).

À cette double condition, j’accepte et je réclame le débat, en te laissant le choix de l’attaque ou de la défense.

23 à 28 Dieu ne répondant rien, Job attaque

Job ne prétend pas être sans fautes. Il prie Dieu de les lui faire voir et de lui dire une fois si ses péchés sont proportionnés à ses souffrances.

Pourquoi caches-tu ta face ? Non pas : Pourquoi n’apparais-tu pas maintenant ? Mais : Pourquoi m’as-tu privé de ta faveur ?

Je suis si peu de chose et réduit à un si misérable état, qu’il ne vaut pas la peine de s’acharner contre moi.

Job ne se sent pas coupable de péchés assez graves pour avoir attiré de tels décrets (que tu écrives) contre lui. Alors, ce sont peut-être des fautes de jeunesse, dont personne n’est entièrement exempt, que Dieu lui fait expier. Cela lui paraît bien dur, car en général on croit pouvoir compter sur l’indulgence de Dieu pour ces fautes là.

Dans des entraves. Cette image lui est inspirée par sa maladie qui lui enlève réellement l’usage de ses pieds (Job 2:7).

Et lui : ce pauvre prisonnier, l’homme qui se trouve dans une situation pareille à la mienne. Cette dernière pensée forme la transition au chapitre suivant.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/job-13.html.