Et donnez-moi cette consolation : que cela remplace vos consolations. Vous consolez si mal (Job 26:2; Job 21:34) ! �coutez au moins; cela vaudra mieux.
Tu pourras te moquer. Ici Job interpelle directement Tsophar, le dernier de ses accusateurs, dont le discours a �t� particuli�rement blessant : Quand tu m�auras entendu, tu pourras rire de moi.
Il est digne de remarque que Tsophar garde le silence dans le troisi�me cycle de discours qui va suivre.
Job n�ose pas dire cat�goriquement qu�il se plaint de la mani�re dont Dieu gouverne le monde; mais on comprend que c�est l� le fond de sa pens�e. Voyez les m�mes r�ticences d�j� Job 3:20; Job 7:7; Job 7:12 et suivants.
Pourquoi donc� ? Si c�est de Dieu que j�ai � me plaindre, quoi d��tonnant � ce que je sois pouss� � bout, puisque les bases m�mes de ma pi�t� se trouvent �branl�es ?
5 et 6
Job sent que les faits qu�il va signaler et les principes qui semblent s�en d�gager sont une �normit�. Il en pr�vient ses auditeurs.
Soyez stup�faits : de ce que je vais dire.
Mettez la main sur la bouche : pour ne pas �clater � chacune des phrases que je vais prononcer.
Voici l��nonc� du fait renversant que vous me forcez � mettre en lumi�re : les m�chants jouissent de toutes sortes d�avantages (versets 7 � 13).
En un clin d��il. Apr�s une vie sans douleurs, ils ont encore le privil�ge de mourir d�une mort douce.
Cependant ils ne faisaient pas myst�re de leur impi�t�; au contraire, ils l�affirmaient ouvertement.
� nous approcher de lui : par la pri�re et des sacrifices.
Nouvelle accusation d�tourn�e, � l�adresse de Dieu : Si le bonheur des m�chants �tait leur propre �uvre, je ne m�en pr�occuperais pas outre mesure� Job ne poursuit pas son raisonnement, mais on comprend ce qu�il veut dire.
Loin de moi ! Tout en constatant cette �tonnante prosp�rit� des m�chants, Job tient � se s�parer d�eux; il ne se laissera pas s�duire.
Dieu r�serve le malheur pour ses fils (les fils de l�impie). Ceci est un argument qu�on pourrait avancer pour justifier Dieu. Job r�pond : Non ! Pour que le coupable sache ce qu�il a m�rit�, c�est lui qui doit �tre puni (versets 19 � 21).
Enseignera-t-on la science � Dieu ? Rien de plus ais� que de dire que Dieu est juste. Mais encore faut-il tenir compte de tous les faits. Vous vous en tenez � des observations incompl�tes et vous pr�tez � Dieu des vues born�es. La vie pr�sente et la mort t�moignent souvent d�indiff�rence morale chez Dieu (versets 23 � 26). Mais le juge des esprits c�lestes n�aurait-il rien � dire sur les hommes apr�s leur mort ?
� partir d�ici Job s�adresse de nouveau plus directement � ses amis.
Vos pens�es. Job comprend leur tactique : ils veulent arriver � lui faire avouer des crimes.
Les voyageurs : les hommes dont l�horizon s�est �largi et qui ont acquis des id�es g�n�rales.
30 � 33
Les sages qui ont voyag� confirmeront sans aucun doute les observations faites par Job. Celui-ci r�p�te, en les accentuant avec une exag�ration qui para�t presque voulue, la th�orie d�fendue dans ce discours : l�impunit� et m�me la prosp�rit� des m�chants.
Qui est-ce qui� ? Ni les hommes, ni� Dieu.
On l�accompagne. Il y a un cort�ge imposant le jour de ses fun�railles.
Il veille. M�me apr�s que tout est fini, le riche impie est encore l�, sous la forme d�une statue qui se dresse sur sa tombe. D�autres traduisent : On veille, pour emp�cher toute profanation.
versets 1-34
Et donnez-moi cette consolation : que cela remplace vos consolations. Vous consolez si mal (Job 26:2; Job 21:34) ! �coutez au moins; cela vaudra mieux.
Tu pourras te moquer. Ici Job interpelle directement Tsophar, le dernier de ses accusateurs, dont le discours a �t� particuli�rement blessant : Quand tu m�auras entendu, tu pourras rire de moi.
Il est digne de remarque que Tsophar garde le silence dans le troisi�me cycle de discours qui va suivre.
Job n�ose pas dire cat�goriquement qu�il se plaint de la mani�re dont Dieu gouverne le monde; mais on comprend que c�est l� le fond de sa pens�e. Voyez les m�mes r�ticences d�j� Job 3:20; Job 7:7; Job 7:12 et suivants.
Pourquoi donc� ? Si c�est de Dieu que j�ai � me plaindre, quoi d��tonnant � ce que je sois pouss� � bout, puisque les bases m�mes de ma pi�t� se trouvent �branl�es ?
5 et 6
Job sent que les faits qu�il va signaler et les principes qui semblent s�en d�gager sont une �normit�. Il en pr�vient ses auditeurs.
Soyez stup�faits : de ce que je vais dire.
Mettez la main sur la bouche : pour ne pas �clater � chacune des phrases que je vais prononcer.
Voici l��nonc� du fait renversant que vous me forcez � mettre en lumi�re : les m�chants jouissent de toutes sortes d�avantages (versets 7 � 13).
En un clin d��il. Apr�s une vie sans douleurs, ils ont encore le privil�ge de mourir d�une mort douce.
Cependant ils ne faisaient pas myst�re de leur impi�t�; au contraire, ils l�affirmaient ouvertement.
� nous approcher de lui : par la pri�re et des sacrifices.
Nouvelle accusation d�tourn�e, � l�adresse de Dieu : Si le bonheur des m�chants �tait leur propre �uvre, je ne m�en pr�occuperais pas outre mesure� Job ne poursuit pas son raisonnement, mais on comprend ce qu�il veut dire.
Loin de moi ! Tout en constatant cette �tonnante prosp�rit� des m�chants, Job tient � se s�parer d�eux; il ne se laissera pas s�duire.
Dieu r�serve le malheur pour ses fils (les fils de l�impie). Ceci est un argument qu�on pourrait avancer pour justifier Dieu. Job r�pond : Non ! Pour que le coupable sache ce qu�il a m�rit�, c�est lui qui doit �tre puni (versets 19 � 21).
Enseignera-t-on la science � Dieu ? Rien de plus ais� que de dire que Dieu est juste. Mais encore faut-il tenir compte de tous les faits. Vous vous en tenez � des observations incompl�tes et vous pr�tez � Dieu des vues born�es. La vie pr�sente et la mort t�moignent souvent d�indiff�rence morale chez Dieu (versets 23 � 26). Mais le juge des esprits c�lestes n�aurait-il rien � dire sur les hommes apr�s leur mort ?
� partir d�ici Job s�adresse de nouveau plus directement � ses amis.
Vos pens�es. Job comprend leur tactique : ils veulent arriver � lui faire avouer des crimes.
Les voyageurs : les hommes dont l�horizon s�est �largi et qui ont acquis des id�es g�n�rales.
30 � 33
Les sages qui ont voyag� confirmeront sans aucun doute les observations faites par Job. Celui-ci r�p�te, en les accentuant avec une exag�ration qui para�t presque voulue, la th�orie d�fendue dans ce discours : l�impunit� et m�me la prosp�rit� des m�chants.
Qui est-ce qui� ? Ni les hommes, ni� Dieu.
On l�accompagne. Il y a un cort�ge imposant le jour de ses fun�railles.
Il veille. M�me apr�s que tout est fini, le riche impie est encore l�, sous la forme d�une statue qui se dresse sur sa tombe. D�autres traduisent : On veille, pour emp�cher toute profanation.
Suivent ses traces. Il a si bien r�ussi !