Ces premiers versets sont un raisonnement qu��liphaz estime infaillible. La conduite de Dieu n�est pas dict�e par l�int�r�t (versets 2 et 3); elle doit avoir sa cause dans l�homme. Mais cette cause, dans le cas sp�cial de Job, n�est �videmment pas la pi�t� (verset 4). Si donc Job est tr�s malheureux, c�est qu�il a commis de grands p�ch�s (versets 5 et suivants).
2 et 3 Dieu ne retire aucun profit de la pi�t� de l�homme; c�est celui-ci qui en a tous les avantages
Il serait encore plus d�plac� de penser que Dieu ch�tie l�homme � cause de sa pi�t�.
Qu�il te ch�tie, au lieu de : que tu es malheureux. Remarquez que, sans autre explication, �liphaz admet ici que les souffrances de Job sont un ch�timent, tout comme au verset 3 il n�a pas m�me examin� s�il n�y a pas des cas o� la pi�t� d�un homme contribue � la gloire de Dieu. �liphaz se nourrit de pr�jug�s.
� partir de ce verset les accusations les plus graves sont port�es coup sur coup contre Job avec une d�sinvolture surprenante. �liphaz n�avance aucune preuve : il ne fait que conclure des malheurs de Job � sa culpabilit�.
Les gages : Tu exploitais les difficult�s o� pouvaient se trouver tes voisins.
Les pauvres, litt�ralement : les nus, ceux qui d�j� n�avaient que peu de v�tements.
L��num�ration des p�ch�s suppos�s de Job est interrompue pour reprendre au verset 9 : Voil� � quoi on en �tait venu, et tu trouves cela bien ! Parce que lu �tais consid�r�, tu oubliais tes violences.
�liphaz fait allusion � un passage du second discours de Bildad (Job 18:7-11) o� le m�chant a �t� repr�sent� comme entour� de pi�ges et en proie � des terreurs soudaines. Il attribue les acc�s de d�sespoir auxquels Job s�est laiss� aller, � la frayeur que lui inspire le souvenir de ses p�ch�s. C�est sa mauvaise conscience qui le tourmente ainsi.
11 � 14 Tu te fais de Dieu une id�e compl�tement fausse
Ne comprends-tu pas que tu es dans une erreur totale ? L�erreur est compar�e � l�obscurit� qui emp�che de voir la v�rit� (�sa�e 9:1), puis � un torrent d�eau dont on est submerg� et qui �te toute possibilit� de penser.
Dieu est si �lev� que ce serait une t�m�rit� de vouloir discuter avec lui.
13 et 14
�liphaz, comme il arrive trop souvent dans la discussion, fausse en l�exag�rant la pens�e de son adversaire. Job avait dit (chapitre 21) que l�on voit des m�chants heureux; �liphaz pr�tend qu�il a ni� la toute-science de Dieu et affirm� que, cach� derri�re les nuages, le Tr�s-Haut ne fait que se promener dans le ciel, sans voir ce qui se passe sur la terre.
15 � 20
Job est exhort� � ne pas se ranger au nombre des m�chants qui, malgr� tout, seront d�truits.
Le chemin d�autrefois, non pas dans un sens favorable, comme dans J�r�mie 6:16; J�r�mie 18:15 : le temps des anciens sages; mais : le temps o� la corruption, arriv�e � son comble, a �t� frapp�e d�une punition extraordinaire.
Engloutis, par les eaux du d�luge.
Les fondements. Ces m�chants aussi se croyaient solidement �tablis; il n�en �tait rien.
Loin de moi ! �liphaz r�pudie avec indignation toute solidarit� avec les impies dont il regrette d�avoir d� reproduire les paroles. Job a prononc� ces m�mes mots (Job 21:16) �liphaz les reprend, comme pour dire : Beaucoup plus que toi, j�ai le droit de parler ainsi.
Voient cela : la chute des m�chants (verset 20).
21 � 30
�liphaz semble maintenant vouloir att�nuer la rudesse de ses accusations. C�est son dernier discours : il veut laisser une impression favorable. De fait, il est le plus humain des trois amis.
Job, selon �liphaz, a d�clar� la guerre � Dieu, surtout par son dernier discours; il faut qu�il fasse la paix avec lui (Matthieu 5:25).
Par l�, � cette condition.
De sa bouche. �liphaz se donne donc pour l�interpr�te authentique du conseil de Dieu. Voir d�j� Job 15:11.
Si tu jettes l�or, mal acquis, auquel tu tenais tant, le seul bien qui te reste.
Ophir. Voir � Gen�se 10:29.
Tu �leveras� : Tu pourras regarder Dieu en face, n��tant plus coupable.
27 � 30
Dans ce passage �liphaz d�crit, sans s�en douter, ce qui aura lieu � la fin de notre r�cit. Job priera pour que Dieu pardonne aux trois amis (Job 42:7-9).
versets 1-30
2 � 10
Ces premiers versets sont un raisonnement qu��liphaz estime infaillible. La conduite de Dieu n�est pas dict�e par l�int�r�t (versets 2 et 3); elle doit avoir sa cause dans l�homme. Mais cette cause, dans le cas sp�cial de Job, n�est �videmment pas la pi�t� (verset 4). Si donc Job est tr�s malheureux, c�est qu�il a commis de grands p�ch�s (versets 5 et suivants).
2 et 3 Dieu ne retire aucun profit de la pi�t� de l�homme; c�est celui-ci qui en a tous les avantages
Il serait encore plus d�plac� de penser que Dieu ch�tie l�homme � cause de sa pi�t�.
Qu�il te ch�tie, au lieu de : que tu es malheureux. Remarquez que, sans autre explication, �liphaz admet ici que les souffrances de Job sont un ch�timent, tout comme au verset 3 il n�a pas m�me examin� s�il n�y a pas des cas o� la pi�t� d�un homme contribue � la gloire de Dieu. �liphaz se nourrit de pr�jug�s.
� partir de ce verset les accusations les plus graves sont port�es coup sur coup contre Job avec une d�sinvolture surprenante. �liphaz n�avance aucune preuve : il ne fait que conclure des malheurs de Job � sa culpabilit�.
Les gages : Tu exploitais les difficult�s o� pouvaient se trouver tes voisins.
Les pauvres, litt�ralement : les nus, ceux qui d�j� n�avaient que peu de v�tements.
L��num�ration des p�ch�s suppos�s de Job est interrompue pour reprendre au verset 9 : Voil� � quoi on en �tait venu, et tu trouves cela bien ! Parce que lu �tais consid�r�, tu oubliais tes violences.
�liphaz fait allusion � un passage du second discours de Bildad (Job 18:7-11) o� le m�chant a �t� repr�sent� comme entour� de pi�ges et en proie � des terreurs soudaines. Il attribue les acc�s de d�sespoir auxquels Job s�est laiss� aller, � la frayeur que lui inspire le souvenir de ses p�ch�s. C�est sa mauvaise conscience qui le tourmente ainsi.
11 � 14 Tu te fais de Dieu une id�e compl�tement fausse
Ne comprends-tu pas que tu es dans une erreur totale ? L�erreur est compar�e � l�obscurit� qui emp�che de voir la v�rit� (�sa�e 9:1), puis � un torrent d�eau dont on est submerg� et qui �te toute possibilit� de penser.
Dieu est si �lev� que ce serait une t�m�rit� de vouloir discuter avec lui.
13 et 14
�liphaz, comme il arrive trop souvent dans la discussion, fausse en l�exag�rant la pens�e de son adversaire. Job avait dit (chapitre 21) que l�on voit des m�chants heureux; �liphaz pr�tend qu�il a ni� la toute-science de Dieu et affirm� que, cach� derri�re les nuages, le Tr�s-Haut ne fait que se promener dans le ciel, sans voir ce qui se passe sur la terre.
15 � 20
Job est exhort� � ne pas se ranger au nombre des m�chants qui, malgr� tout, seront d�truits.
Le chemin d�autrefois, non pas dans un sens favorable, comme dans J�r�mie 6:16; J�r�mie 18:15 : le temps des anciens sages; mais : le temps o� la corruption, arriv�e � son comble, a �t� frapp�e d�une punition extraordinaire.
Engloutis, par les eaux du d�luge.
Les fondements. Ces m�chants aussi se croyaient solidement �tablis; il n�en �tait rien.
Loin de moi ! �liphaz r�pudie avec indignation toute solidarit� avec les impies dont il regrette d�avoir d� reproduire les paroles. Job a prononc� ces m�mes mots (Job 21:16) �liphaz les reprend, comme pour dire : Beaucoup plus que toi, j�ai le droit de parler ainsi.
Voient cela : la chute des m�chants (verset 20).
21 � 30
�liphaz semble maintenant vouloir att�nuer la rudesse de ses accusations. C�est son dernier discours : il veut laisser une impression favorable. De fait, il est le plus humain des trois amis.
Job, selon �liphaz, a d�clar� la guerre � Dieu, surtout par son dernier discours; il faut qu�il fasse la paix avec lui (Matthieu 5:25).
Par l�, � cette condition.
De sa bouche. �liphaz se donne donc pour l�interpr�te authentique du conseil de Dieu. Voir d�j� Job 15:11.
Si tu jettes l�or, mal acquis, auquel tu tenais tant, le seul bien qui te reste.
Ophir. Voir � Gen�se 10:29.
Tu �leveras� : Tu pourras regarder Dieu en face, n��tant plus coupable.
27 � 30
Dans ce passage �liphaz d�crit, sans s�en douter, ce qui aura lieu � la fin de notre r�cit. Job priera pour que Dieu pardonne aux trois amis (Job 42:7-9).