1 � 10 Job affirme solennellement et maintient son innocence
Discours sentencieux. Non plus r�ponses, mais sentences, discours instructif, expos� de principes.
Job d�clare d�abord avec serment qu�il dit la v�rit�, et comme t�moin il invoque ce Dieu qui pour le moment lui fait tort et l�afflige.
Il n�a rien � se reprocher, rien du moins de ce dont on l�accuse. On se rappelle la restriction Job 13:26.
Ce sont plut�t ses adversaires (ses amis), qui seront reconnus comme �tant dans leur tort. Job 42:7 montrera que telle est, en effet, la pens�e de Dieu.
Quand Dieu tranche� Voil� le moment auquel il faut penser.
En tout temps ? Non ! Pas au dernier moment.
11 � 23 ses amis font fausse route
Job veut les instruire et n�a pas d�enseignement � recevoir de leur part. Cette instruction portera sur le sort d�finitif des m�chants.
On s�est �tonn� de trouver les versets qui suivent dans la bouche de Job; il semble donner raison, sans s�en douter, � ses interlocuteurs qui ont constamment affirm� cette th�se : Le sort des m�chants, c�est la ruine. On a m�me suppos� ici une transposition du texte, et l�on a enlev� ce morceau de sa place pour le mettre dans la bouche d�un des amis, peut-�tre de Tsophar. Mais � tort, selon nous. Attendons la fin, dit Job � ses amis. La victoire qu�il a remport�e sur eux fait na�tre le calme dans son �me et fortifie son esp�rance. Dieu finira par le justifier.
11 et 12 grande bienveillance
Au fond, nous sommes d�accord; seulement, vous ne tirez pas de ce que vous entrevoyez les cons�quences vraies.
� peine d�c�d�s, litt�ralement : dans leur mort. Ils meurent d�une peste qui oblige � emporter les cadavres imm�diatement.
Ses veuves : la sienne et celles de ses enfants. Il n�y a pas de cort�ge, vu la h�te avec laquelle on enterre.
Qu�il entasse des habits, pour lui, et des robes de rechange pour ses h�tes (Jacques 5:2).
Sa maison aura aussi peu de consistance que celle qu�une teigne se tisse dans l��toffe o� elle s��tablit.
Riche : quoique riche.
Il ouvre les yeux� s�il se r�veille pendant sa maladie, c�est pour expirer aussit�t.
Les angoisses, les affres de la mort.
La nuit : celle m�me qui suit le jour o� il est tomb� malade.
Le vent d�Orient, auquel on donne aussi le nom de Simoun : vent empoisonn�. La mort terrible et subite du m�chant est compar�e � celle dont on est frapp� quand on a le malheur d��tre atteint par ses redoutables rafales. L�effet du simoun, dit Niebuhr, Voyage en Arabie, II, page 340, est d��touffer toute cr�ature vivante qui se trouve dans la sph�re de son action et de corrompre en peu de temps les cadavres des morts. L�unique moyen de se pr�server de ses funestes effets, c�est de se jeter le visage en terre et de laisser passer ce tourbillon d�exhalaisons mortelles, qui se tient toujours � une certaine hauteur dans l�atmosph�re.
La mort du m�chant est un heureux �v�nement pour tous ses voisins.
On bat des mains : Nahum 3:19; Lamentations 2:15.
De sa demeure, dont on s�est d�j� empar�.
On siffle : en signe de moquerie et de joie (Sophonie 2:15; J�r�mie 49:17).
versets 1-23
1 � 10 Job affirme solennellement et maintient son innocence
Discours sentencieux. Non plus r�ponses, mais sentences, discours instructif, expos� de principes.
Job d�clare d�abord avec serment qu�il dit la v�rit�, et comme t�moin il invoque ce Dieu qui pour le moment lui fait tort et l�afflige.
Il n�a rien � se reprocher, rien du moins de ce dont on l�accuse. On se rappelle la restriction Job 13:26.
Ce sont plut�t ses adversaires (ses amis), qui seront reconnus comme �tant dans leur tort. Job 42:7 montrera que telle est, en effet, la pens�e de Dieu.
Quand Dieu tranche� Voil� le moment auquel il faut penser.
En tout temps ? Non ! Pas au dernier moment.
11 � 23 ses amis font fausse route
Job veut les instruire et n�a pas d�enseignement � recevoir de leur part. Cette instruction portera sur le sort d�finitif des m�chants.
On s�est �tonn� de trouver les versets qui suivent dans la bouche de Job; il semble donner raison, sans s�en douter, � ses interlocuteurs qui ont constamment affirm� cette th�se : Le sort des m�chants, c�est la ruine. On a m�me suppos� ici une transposition du texte, et l�on a enlev� ce morceau de sa place pour le mettre dans la bouche d�un des amis, peut-�tre de Tsophar. Mais � tort, selon nous. Attendons la fin, dit Job � ses amis. La victoire qu�il a remport�e sur eux fait na�tre le calme dans son �me et fortifie son esp�rance. Dieu finira par le justifier.
11 et 12 grande bienveillance
Au fond, nous sommes d�accord; seulement, vous ne tirez pas de ce que vous entrevoyez les cons�quences vraies.
� peine d�c�d�s, litt�ralement : dans leur mort. Ils meurent d�une peste qui oblige � emporter les cadavres imm�diatement.
Ses veuves : la sienne et celles de ses enfants. Il n�y a pas de cort�ge, vu la h�te avec laquelle on enterre.
Qu�il entasse des habits, pour lui, et des robes de rechange pour ses h�tes (Jacques 5:2).
Sa maison aura aussi peu de consistance que celle qu�une teigne se tisse dans l��toffe o� elle s��tablit.
Riche : quoique riche.
Il ouvre les yeux� s�il se r�veille pendant sa maladie, c�est pour expirer aussit�t.
Les angoisses, les affres de la mort.
La nuit : celle m�me qui suit le jour o� il est tomb� malade.
Le vent d�Orient, auquel on donne aussi le nom de Simoun : vent empoisonn�. La mort terrible et subite du m�chant est compar�e � celle dont on est frapp� quand on a le malheur d��tre atteint par ses redoutables rafales. L�effet du simoun, dit Niebuhr, Voyage en Arabie, II, page 340, est d��touffer toute cr�ature vivante qui se trouve dans la sph�re de son action et de corrompre en peu de temps les cadavres des morts. L�unique moyen de se pr�server de ses funestes effets, c�est de se jeter le visage en terre et de laisser passer ce tourbillon d�exhalaisons mortelles, qui se tient toujours � une certaine hauteur dans l�atmosph�re.
La mort du m�chant est un heureux �v�nement pour tous ses voisins.
On bat des mains : Nahum 3:19; Lamentations 2:15.
De sa demeure, dont on s�est d�j� empar�.
On siffle : en signe de moquerie et de joie (Sophonie 2:15; J�r�mie 49:17).