Il y a pour l�argent� Ce verset commence dans le texte original par un Car, qui repose sur l�id�e sous-entendue � la base de tout ce chapitre : La sagesse est rare ! Elle est rare, car, � force de peine, on trouve dans le sol or, argent, diamants. Mais (verset 12) il n�en est pas ainsi de la sagesse.
Mis fin � l�obscurit� : au moyen des lampes des mineurs.
Ignor� des passants, qui ne se doutent pas de ce qui se passe sous eux.
Balanc�. Il faut se repr�senter le mineur travaillant, comme nos pl�triers, assis sur un chevalet suspendu dans l�espace.
Comme par le feu. Non pas que les mineurs emploient le feu pour creuser leurs galeries, mais ils bouleversent tout; c�est comme le ravage caus� par l�incendie dans une maison.
Les oiseaux de proie, dont la vue est per�ante, ne sauraient plonger jusque l� leurs regards.
Les fauves orgueilleux, litt�ralement les fils de l�orgueil.
Le lion, litt�ralement, le rugissant.
Il arr�te le suintement des eaux, litt�ralement : Il applique un pansement aux veines des eaux, pour qu�elles cessent de pleurer. Quand l�eau menace de ruiner les murs des galeries par des infiltrations, ou de les inonder, l�homme pr�vient le danger et am�ne son entreprise � bien.
Cette description des mines est un des passages les plus int�ressants de ce livre. Cependant elle ne donne pas d�indices sur l��poque � laquelle notre po�me a �t� compos�; car les mines ont exist� dans une antiquit� assez recul�e en �gypte, dans la p�ninsule du Sina�, en Idum�e et dans la Palestine transjordanique.
Par les Ph�niciens, notre auteur pouvait aussi avoir entendu parler des mines que ces hardis colons exploitaient en Espagne.
Parmi tout ce que l�homme conna�t il n�y a rien qui puisse �tre compar� � la sagesse.
Avec l�or� : la sagesse dans un plateau, et de l�or d�Ophir dans l�autre.
Le verre : substance rare et tr�s pris�e dans l�antiquit�.
Mais la sagesse� L�auteur revient � la question du verset 12. C�est comme un refrain.
Apr�s les hauteurs des airs (verset 21), les profondeurs des enfers. Mais l� non plus on n�a de la sagesse qu�une connaissance bien vague. Dieu seul la conna�t (versets 23 � 28).
La mesure des eaux : leur proportion par rapport aux terres.
� la pluie ses lois : ses saisons, ses retours p�riodiques.
Alors : lors de la cr�ation du monde, Dieu a vu la sagesse, quand il n�y avait encore personne qui la vit. Il l�a vue, comme un artiste qui se rend compte de la pens�e qui vient de jaillir de son cerveau. Mais Dieu ne s�est pas content� de la contempler pour sa propre satisfaction; il l�a manifest�e aux hommes par les �uvres de la cr�ation (Proverbes 8:27-31).
Il l��tablit : pour toujours, voyant son excellence.
Et m�me il la sonda : pour bien se conformer dans la cr�ation aux pens�es qu�il voyait en elle.
Il dit � l�homme. Une br�ve conclusion nous apprend que cette sagesse divine a un caract�re moral, lequel seul pour le moment concerne l�homme. La crainte de l��ternel est le commencement de la sagesse (Proverbes 1:7; Proverbes 9:10).
versets 1-28
Il y a pour l�argent� Ce verset commence dans le texte original par un Car, qui repose sur l�id�e sous-entendue � la base de tout ce chapitre : La sagesse est rare ! Elle est rare, car, � force de peine, on trouve dans le sol or, argent, diamants. Mais (verset 12) il n�en est pas ainsi de la sagesse.
Mis fin � l�obscurit� : au moyen des lampes des mineurs.
Ignor� des passants, qui ne se doutent pas de ce qui se passe sous eux.
Balanc�. Il faut se repr�senter le mineur travaillant, comme nos pl�triers, assis sur un chevalet suspendu dans l�espace.
Comme par le feu. Non pas que les mineurs emploient le feu pour creuser leurs galeries, mais ils bouleversent tout; c�est comme le ravage caus� par l�incendie dans une maison.
Les oiseaux de proie, dont la vue est per�ante, ne sauraient plonger jusque l� leurs regards.
Les fauves orgueilleux, litt�ralement les fils de l�orgueil.
Le lion, litt�ralement, le rugissant.
Il arr�te le suintement des eaux, litt�ralement : Il applique un pansement aux veines des eaux, pour qu�elles cessent de pleurer. Quand l�eau menace de ruiner les murs des galeries par des infiltrations, ou de les inonder, l�homme pr�vient le danger et am�ne son entreprise � bien.
Cette description des mines est un des passages les plus int�ressants de ce livre. Cependant elle ne donne pas d�indices sur l��poque � laquelle notre po�me a �t� compos�; car les mines ont exist� dans une antiquit� assez recul�e en �gypte, dans la p�ninsule du Sina�, en Idum�e et dans la Palestine transjordanique.
Par les Ph�niciens, notre auteur pouvait aussi avoir entendu parler des mines que ces hardis colons exploitaient en Espagne.
Parmi tout ce que l�homme conna�t il n�y a rien qui puisse �tre compar� � la sagesse.
Avec l�or� : la sagesse dans un plateau, et de l�or d�Ophir dans l�autre.
Le verre : substance rare et tr�s pris�e dans l�antiquit�.
Mais la sagesse� L�auteur revient � la question du verset 12. C�est comme un refrain.
Apr�s les hauteurs des airs (verset 21), les profondeurs des enfers. Mais l� non plus on n�a de la sagesse qu�une connaissance bien vague. Dieu seul la conna�t (versets 23 � 28).
La mesure des eaux : leur proportion par rapport aux terres.
� la pluie ses lois : ses saisons, ses retours p�riodiques.
Alors : lors de la cr�ation du monde, Dieu a vu la sagesse, quand il n�y avait encore personne qui la vit. Il l�a vue, comme un artiste qui se rend compte de la pens�e qui vient de jaillir de son cerveau. Mais Dieu ne s�est pas content� de la contempler pour sa propre satisfaction; il l�a manifest�e aux hommes par les �uvres de la cr�ation (Proverbes 8:27-31).
Il l��tablit : pour toujours, voyant son excellence.
Et m�me il la sonda : pour bien se conformer dans la cr�ation aux pens�es qu�il voyait en elle.
Il dit � l�homme. Une br�ve conclusion nous apprend que cette sagesse divine a un caract�re moral, lequel seul pour le moment concerne l�homme. La crainte de l��ternel est le commencement de la sagesse (Proverbes 1:7; Proverbes 9:10).