Job, dans son langage po�tique, traite la nuit o� il est n� comme une personne � laquelle il souhaite les plus grands malheurs. Si l�on pouvait appliquer � l�h�breu notre terminologie, on dirait que les deux premiers chapitres sont de la po�sie �pique; avec le chapitre 3, nous entrons dans un genre passionn�, qui tient � la fois du lyrisme et du drame.
La nuit qui a dit� La nuit sait ce qui se passe en elle.
Que Dieu ne s�en informe pas : pour lui fournir sa lumi�re.
Des �clipses, litt�ralements : des obscurcissements de jour, c�est-�-dire tout ce qui peut rendre un jour sombre et triste : �clipse, orages, sables volants.
Qu�elle ne compte pas, litt�ralement : Qu�elle ne se r�jouisse pas, qu�elle n�ait plus d�sormais la satisfaction de figurer � son rang parmi les autres subdivisions de l�ann�e.
Soit st�rile. Cette nuit n�faste ne doit plus pr�sider � la conception de personne.
Job r�clame l�appui efficace des magiciens, que l�on croyait capables de provoquer, par l�entremise du L�viathan, de grandes perturbations dans le ciel.
Le l�viathan. Ce mot, selon l��tymologie, d�signe un animal flexible qui s�attache � sa proie en l�entourant de ses replis, puis en g�n�ral un monstre marin, tel que le crocodile (Job 40:20 et suivants). Ici il s�agit probablement d�un animal l�gendaire, d�une sorte de dragon qu�on pensait retrouver dans la constellation (Job 26:13) de ce nom, voisine de la Grande Ourse. Le grand serpent avait, pensait-on, le pouvoir d�envelopper les astres et de produire ainsi les �clipses.
Les paupi�res de l�aurore. Le soleil est l��il de la nature.
11 � 19
Ne pouvant faire qu�il ne soit pas n�, Job voudrait du moins �tre mort en naissant, ou bient�t apr�s, faute de soins.
Avec les rois� Ces mots prouvent qu�il s�agit ici, non pas du repos de la tombe, puisque tous ne sont pas enterr�s dans le m�me lieu, mais du repos de l��me dans les lieux infernaux, le sch�ol.
Des ruines : des palais, qui bient�t devaient tomber en ruines; ou bien des solitudes, de vastes mausol�es o� r�gne un silence profond.
Comme l�avorton. Aux hommes qui ont le plus fait parler d�eux et qui ont brill� � la t�te des plus fructueuses entreprises, il oppose ces �tres ignor�s que l�on n�a montr�s � personne et qui n�ont point eu de carri�re. Dans la mort, m�me silence pour les uns et pour les autres.
D�but du verset : oppresseurs; fin : opprim�s.
20 � 26
Job vit. Mais pourquoi ne pas lui envoyer la mort ?
Pourquoi donner�? Job ne prend pas encore directement Dieu � partie.
Et qui la recherchent, litt�ralement : Qui creusent pour l�obtenir.
� l�homme. Ces mots d�pendent de : Pourquoi donner la lumi�re� ? (verset 20) Cet homme, c�est Job.
Que Dieu enferme de toutes parts : non plus pour le pr�server du malheur (Job 1:10), mais pour l�emp�cher d�y �chapper.
25 et 26
Apr�s la perte de mes troupeaux, je disais : Pourvu que mes enfants, me restent ! Et ils �taient frapp�s. Et ainsi de suite�
versets 1-26
Job, dans son langage po�tique, traite la nuit o� il est n� comme une personne � laquelle il souhaite les plus grands malheurs. Si l�on pouvait appliquer � l�h�breu notre terminologie, on dirait que les deux premiers chapitres sont de la po�sie �pique; avec le chapitre 3, nous entrons dans un genre passionn�, qui tient � la fois du lyrisme et du drame.
La nuit qui a dit� La nuit sait ce qui se passe en elle.
Que Dieu ne s�en informe pas : pour lui fournir sa lumi�re.
Des �clipses, litt�ralements : des obscurcissements de jour, c�est-�-dire tout ce qui peut rendre un jour sombre et triste : �clipse, orages, sables volants.
Qu�elle ne compte pas, litt�ralement : Qu�elle ne se r�jouisse pas, qu�elle n�ait plus d�sormais la satisfaction de figurer � son rang parmi les autres subdivisions de l�ann�e.
Soit st�rile. Cette nuit n�faste ne doit plus pr�sider � la conception de personne.
Job r�clame l�appui efficace des magiciens, que l�on croyait capables de provoquer, par l�entremise du L�viathan, de grandes perturbations dans le ciel.
Le l�viathan. Ce mot, selon l��tymologie, d�signe un animal flexible qui s�attache � sa proie en l�entourant de ses replis, puis en g�n�ral un monstre marin, tel que le crocodile (Job 40:20 et suivants). Ici il s�agit probablement d�un animal l�gendaire, d�une sorte de dragon qu�on pensait retrouver dans la constellation (Job 26:13) de ce nom, voisine de la Grande Ourse. Le grand serpent avait, pensait-on, le pouvoir d�envelopper les astres et de produire ainsi les �clipses.
Les paupi�res de l�aurore. Le soleil est l��il de la nature.
11 � 19
Ne pouvant faire qu�il ne soit pas n�, Job voudrait du moins �tre mort en naissant, ou bient�t apr�s, faute de soins.
Avec les rois� Ces mots prouvent qu�il s�agit ici, non pas du repos de la tombe, puisque tous ne sont pas enterr�s dans le m�me lieu, mais du repos de l��me dans les lieux infernaux, le sch�ol.
Des ruines : des palais, qui bient�t devaient tomber en ruines; ou bien des solitudes, de vastes mausol�es o� r�gne un silence profond.
Comme l�avorton. Aux hommes qui ont le plus fait parler d�eux et qui ont brill� � la t�te des plus fructueuses entreprises, il oppose ces �tres ignor�s que l�on n�a montr�s � personne et qui n�ont point eu de carri�re. Dans la mort, m�me silence pour les uns et pour les autres.
D�but du verset : oppresseurs; fin : opprim�s.
20 � 26
Job vit. Mais pourquoi ne pas lui envoyer la mort ?
Pourquoi donner�? Job ne prend pas encore directement Dieu � partie.
Et qui la recherchent, litt�ralement : Qui creusent pour l�obtenir.
� l�homme. Ces mots d�pendent de : Pourquoi donner la lumi�re� ? (verset 20) Cet homme, c�est Job.
Que Dieu enferme de toutes parts : non plus pour le pr�server du malheur (Job 1:10), mais pour l�emp�cher d�y �chapper.
25 et 26
Apr�s la perte de mes troupeaux, je disais : Pourvu que mes enfants, me restent ! Et ils �taient frapp�s. Et ainsi de suite�