Bible Commentaries
Job 34

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versets 1-37

2 à 9 énoncé du chef d’accusation

2 à 4

Avant tout, Élihu s’adresse aux sages qui l’entendent; voir verset 34. Il ne peut désigner ainsi les amis de Job; qu’on se rappelle comment il vient de leur parler (Job 32:3; Job 32:12; Job 32:15) ! Il en appelle à tous les assistants quelque peu sensés, et, par là même, l’auteur intéresse ses lecteurs aux débats qui vont suivre.

Car. Je m’adresse à votre jugement, car l’homme a des oreilles pour entendre et éprouver ce qu’on dit; comparez Job 12:11.

L’oreille n’est pas séparée ici du sens moral.

Ce qui est bien. Comparez 1 Thessaloniciens 5:21.

5 à 9

Reprise plus détaillée, mais moins précise, de Job 23:9-11. Il n’y a que la fin du verset qui soit une citation : voir Job 27:2.

Et je passe pour menteur : quand je prétends avoir raison.

Ma blessure, littéralement, ma flèche, le trait qui m’a atteint (Job 6:4; Job 16:13).

7 et 8

Dans son indignation, Élihu s’interrompt lui-même et anticipe le jugement qui ne sera officiellement prononcé qu’après les débats (versets 35 et 36). Comme de l’eau. Voir Job 15:16.

Élihu est aussi sévère qu’Éliphaz dans Job 22:15.

Job n’a à la vérité, jamais rien affirmé de pareil; mais ce qu’il a dit, c’est qu’on ne voit pas toujours de différence entre le sort des bons et celui des méchants (Job 9:23-24; Job 21:7 et suivants; Job 24:1 et suivants).

10 à 30

Élihu cherche à établir que Dieu ne fait jamais que le bien et rend toujours à l’homme selon ses œuvres. Comment admettre qu’un Dieu tout-puissant, qui n’a créé le monde et ne le conserve que par libre amour, maltraite à plaisir ses créatures ?

Qui lui a remis le soin de la terre ? Personne.

Qui a établi tout l’univers ? Lui seul.

14 et 15

Comparez Psaumes 104:29. Il serait bien facile à Dieu de détruire le monde. S’il ne le fait pas, c’est qu’il l’aime.

Ici Élihu prend Job directement à partie.

Quand on règne comme Dieu règne, on ne hait pas le droit. Comment donc condamner Dieu, qui est le juste par excellence ?

18 et 19

Si déjà l’on est coupable quand on médit des dignitaires humains, combien plus quand on accuse d’injustice un Dieu qui est tellement élevé au-dessus de tous, qu’il n’a aucune raison de faire acception des personnes !

D’autres, avec un léger changement au premier mot du verset 18 : haomer (lui qui dit) au lieu de haamor (dit-on ?), entendent : Dieu qui, à l’occasion, reprend un grand de la terre aussi vivement qu’un petit, pourquoi pervertirait-il le droit ?

Développement de la pensée que Dieu appesantit sur tous sa forte main. en dépit de ce que Job a exposé au chapitre 24.

Ils meurent : les puissants.

Mais non par une main [d’homme], littéralement : et non par main. Comparez Zacharie 4:6; Daniel 2:34. Il semble qu’aucune cause n’ait amené la ruine de ce puissant, tant l’action de Dieu échappe à nos observations et à nos calculs.

21 à 24

Des procédés aussi sommaires sont légitimes de la part d’un être qui, pour tout savoir, n’a besoin de prendre aucune information.

De nuit : à l’improviste (verset 20).

Malgré leur rang élevé, il les punit, publiquement, comme de simples malfaiteurs.

S’il donne du repos : à l’opprimé, par la chute du méchant.

S’il cache sa face, qui le verra ? Si, irrité, il se retire et se rende invisible, qui pourra l’obliger à se montrer de nouveau ?

31 à 37 conclusion

Car. Dieu punit à bon droit cet impie, car il ne s’est jamais repenti et humilié. Il n’a jamais pris la résolution de changer.

Ici Élihu s’adresse directement à Job et montre qui il entendait par l’impie des versets 30 et 31.

Et que c’est toi qui choisis : qui te permets de proposer une nouvelle manière de rendre la justice.

Et non pas moi : Élihu se confond ici avec Dieu.

Soit éprouvé à toujours : continue à être dans le creuset.

Il bat des mains : il se moque de nous et semble avoir déjà remporté la victoire.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 34". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/job-34.html.