Un grand poisson. Cet animal ne peut �tre, comme on le dit g�n�ralement, une baleine; car ce c�tac� n�existe pas dans la M�diterran�e, et il a d�ailleurs le gosier trop �troit pour engloutir un homme. Il s�agit plut�t d�une esp�ce de requin (carcharias) commune dans cette mer et dont la voracit� est connue. M. Gobat, �v�que de J�rusalem, nous racontait lui-m�me qu�il vit ouvrir pr�s d�Alexandrie le ventre d�un de ces animaux dans lequel se trouvait le corps d�un homme, mort sans doute, mais conserv� parfaitement intact. Le c�l�bre naturaliste Oken raconte un fait plus extraordinaire encore. En 1758, un matelot d�une fr�gate qui naviguait dans la M�diterran�e tomba � la mer et fut � l�instant englouti par un requin. Le capitaine fit tirer aussit�t sur le requin, qui, atteint par le boulet, rejeta sa proie; le matelot fut ramen� vivant � bord dans la chaloupe (M�ller, Natursystem des C. von Linn�, III, 268). � ces exemples, nous pourrions encore en ajouter d�autres (voir aussi Andri�, Introduction � la lecture de la Bible, tome I, page 463). Le miracle, dans le cas particulier ne consiste donc pas dans la conservation du corps de Jonas, mais d�abord dans la pr�sence du poisson au moment o� il fut jet� � la mer, puis dans la conservation de l��tincelle de vie.
Trois jours et trois nuits. Cette expression peut d�signer soit un espace de soixante-douze heures, soit un jour complet avec une portion de celui qui l�a pr�c�d� et une portion de celui qui l�a suivi. Comparez Matthieu 12:40.
Il dit. L�auteur ne veut sans doute pas dire que Jonas ait prononc�, ce psaume d�action de gr�ces, tel qu�il est l�. Ce cantique est une composition travaill�e au moyen des Psaumes, auxquels un grand nombre de paroles sont textuellement emprunt�es. L�auteur veut par l� associer le lecteur aux impressions du proph�te dans le moment o� il fut englouti par le monstre. Jonas sentit alors que ce poisson �tait pour lui un instrument, non de mort, mais de salut. C�est cette impression que l�auteur suppose avoir �t� d�une mani�re latente celle du proph�te, pendant tout le temps de son s�jour dans le poisson, et � laquelle il donne une expression dans ce cantique.
Jonas commence par rendre gr�ces � Dieu de sa d�livrance. Le sein du poisson est pour lui une retraite s�re.
Dans ma d�tresse : au moment o� on l�a jet� � la mer. Comparez Psaumes 120:1.
Du sein du s�pulcre : du milieu des eaux. Comparez Psaumes 18:5-7; Psaumes 20:4.
4 � 7
Ces versets d�crivent son impression avant qu�il e�t �t� recueilli. Comparez Psaumes 42:8. Le verset 5 remonte m�me jusqu�au moment de d�sespoir o� sentant sur le vaisseau sa d�sob�issance, il se voyait rejet� de Dieu et o� tout son c�ur soupirait apr�s la r�conciliation. Comparez Psaumes 31:23.
Jusqu�aux racines des montagnes : ces racines profondes de la terre qui forment le fond de l�oc�an et vers lesquelles il descendait, apr�s avoir �t� jet� � l�eau.
Fin du verset, Jonas c�l�bre ici sa d�livrance, lorsqu�il fut englouti par le poisson, d�livrance qui �tait le pr�lude de son retour � l�existence et � l�activit� terrestres.
Comparez Psaumes 142:4.
Dans ton saint temple. Comparez Psaumes 18:7. Le temple, comme le lieu dans lequel Dieu a fix� sa r�v�lation en Isra�l.
Le contraste entre le secours que Jonas vient de trouver aupr�s de son Dieu et l�impuissance des idoles � aider leurs adorateurs. Comparez Psaumes 31:7.
Se privent de la gr�ce, litt�ralement, leur gr�ce : se font tort � eux-m�mes.
Je t�offrirai. Dans sa d�tresse, Jonas avait fait un v�u, peut-�tre celui de l�ob�issance, si Dieu le sauvait de la mort. Cette parole serait ainsi la transition au r�cit du chapitre 3. Comparez Psaumes 116:17-19.
versets 1-10
Un grand poisson. Cet animal ne peut �tre, comme on le dit g�n�ralement, une baleine; car ce c�tac� n�existe pas dans la M�diterran�e, et il a d�ailleurs le gosier trop �troit pour engloutir un homme. Il s�agit plut�t d�une esp�ce de requin (carcharias) commune dans cette mer et dont la voracit� est connue. M. Gobat, �v�que de J�rusalem, nous racontait lui-m�me qu�il vit ouvrir pr�s d�Alexandrie le ventre d�un de ces animaux dans lequel se trouvait le corps d�un homme, mort sans doute, mais conserv� parfaitement intact. Le c�l�bre naturaliste Oken raconte un fait plus extraordinaire encore. En 1758, un matelot d�une fr�gate qui naviguait dans la M�diterran�e tomba � la mer et fut � l�instant englouti par un requin. Le capitaine fit tirer aussit�t sur le requin, qui, atteint par le boulet, rejeta sa proie; le matelot fut ramen� vivant � bord dans la chaloupe (M�ller, Natursystem des C. von Linn�, III, 268). � ces exemples, nous pourrions encore en ajouter d�autres (voir aussi Andri�, Introduction � la lecture de la Bible, tome I, page 463). Le miracle, dans le cas particulier ne consiste donc pas dans la conservation du corps de Jonas, mais d�abord dans la pr�sence du poisson au moment o� il fut jet� � la mer, puis dans la conservation de l��tincelle de vie.
Trois jours et trois nuits. Cette expression peut d�signer soit un espace de soixante-douze heures, soit un jour complet avec une portion de celui qui l�a pr�c�d� et une portion de celui qui l�a suivi. Comparez Matthieu 12:40.
Il dit. L�auteur ne veut sans doute pas dire que Jonas ait prononc�, ce psaume d�action de gr�ces, tel qu�il est l�. Ce cantique est une composition travaill�e au moyen des Psaumes, auxquels un grand nombre de paroles sont textuellement emprunt�es. L�auteur veut par l� associer le lecteur aux impressions du proph�te dans le moment o� il fut englouti par le monstre. Jonas sentit alors que ce poisson �tait pour lui un instrument, non de mort, mais de salut. C�est cette impression que l�auteur suppose avoir �t� d�une mani�re latente celle du proph�te, pendant tout le temps de son s�jour dans le poisson, et � laquelle il donne une expression dans ce cantique.
Jonas commence par rendre gr�ces � Dieu de sa d�livrance. Le sein du poisson est pour lui une retraite s�re.
Dans ma d�tresse : au moment o� on l�a jet� � la mer. Comparez Psaumes 120:1.
Du sein du s�pulcre : du milieu des eaux. Comparez Psaumes 18:5-7; Psaumes 20:4.
4 � 7
Ces versets d�crivent son impression avant qu�il e�t �t� recueilli. Comparez Psaumes 42:8. Le verset 5 remonte m�me jusqu�au moment de d�sespoir o� sentant sur le vaisseau sa d�sob�issance, il se voyait rejet� de Dieu et o� tout son c�ur soupirait apr�s la r�conciliation. Comparez Psaumes 31:23.
Jusqu�aux racines des montagnes : ces racines profondes de la terre qui forment le fond de l�oc�an et vers lesquelles il descendait, apr�s avoir �t� jet� � l�eau.
Fin du verset, Jonas c�l�bre ici sa d�livrance, lorsqu�il fut englouti par le poisson, d�livrance qui �tait le pr�lude de son retour � l�existence et � l�activit� terrestres.
Comparez Psaumes 142:4.
Dans ton saint temple. Comparez Psaumes 18:7. Le temple, comme le lieu dans lequel Dieu a fix� sa r�v�lation en Isra�l.
Le contraste entre le secours que Jonas vient de trouver aupr�s de son Dieu et l�impuissance des idoles � aider leurs adorateurs. Comparez Psaumes 31:7.
Se privent de la gr�ce, litt�ralement, leur gr�ce : se font tort � eux-m�mes.
Je t�offrirai. Dans sa d�tresse, Jonas avait fait un v�u, peut-�tre celui de l�ob�issance, si Dieu le sauvait de la mort. Cette parole serait ainsi la transition au r�cit du chapitre 3. Comparez Psaumes 116:17-19.