Une nouvelle ligue des ennemis d�Isra�l obligea bient�t Josu� � quitter son camp de Guilgal.
Jabin (Il comprend) �tait le titre h�r�ditaire des rois de Hatsor (Juges 4:2.
Hatsor (ville forte), la principale des villes canan�ennes du nord. Situ�e dans la tribu de Nephthali, au nord-ouest du Bahr-el-Huleh (lac M�rom), elle fut reb�tie sous les Juges et fortifi�e par Salomon (2 Samuel 12:9; 1 Rois 9:15).
Madon, Simron : villes dont l�ernplacement est inconnu.
Acsaph : dans le Liban, � quelques lieues � l�est de Tyr.
La montagne : le plateau montagneux septentrional, � l�ouest du cours sup�rieur du Jourdain et du lac de G�n�zareth.
La plaine : la vall�e du Jourdain depuis l�extr�mit� sud du lac de G�n�zareth.
Kinnaroth (ou Kinn�reth) : Nombres 34:11, note.
Le bas pays : la contr�e entre le pied du plateau et la mer M�diterran�e, en y comprenant peut-�tre la plaine de Buttauf qui s�pare en deux parties le plateau septentrional.
Les hauteurs de Dor : une chaine de collines qui s��tend depuis le Carmel jusqu�� C�sar�e � quelque distance de la mer.
Dor, au sud du Carmel, b�tie par les Ph�niciens, en vue de l�industrie de la pourpre; ayant son roi particulier (Josu� 12:23); adjug�e � la tribu de Manass�, quoiqu�elle f�t dans la tribu d�Asser; poss�d�e ensuite par �phra�m; aujourd�hui Tantura.
Apr�s avoir nomm� les souverains et leurs capitales, l�auteur �num�re les groupes de populations habitant ces �tats : les Canan�ens sur les deux versants du plateau; les Amorrh�ens, H�thiens, Ph�r�ziens et J�busiens sur le plateau m�me.
J�busiens : branche de la m�me tribu qui occupait au sud le plateau de J�rusalem.
H�viens : dans la plaine, au pied sud de l�Hermon; branche de la tribu mentionn�e au verset 19, Josu� 9:7 et Gen�se 34:2 comme habitant beaucoup plus au sud (Gen�se 10:17, note).
Le pays de Mitspa : la contr�e au sud d�Hasbeya. Le nom de Mitspa (lieu d�observation), est port� par plusieurs villes situ�es sur des �minences, dans diverses tribus. Il d�signe peut-�tre ici la colline de Mutulleh (sentinelle), haute de 120 m�tres dans la vall�e du Jourdain, un peu au nord du lac M�rom.
C��tait la plus grande arm�e qu�Isra�l e�t eu jusqu�alors � combattre.
Les eaux de M�rom (les eaux sup�rieures) sont ainsi nomm�es par opposition au lac de G�n�zareth. L��tendue de ce petit lac varie consid�rablement suivant les saisons. Pendant la fonte des neiges toute sa partie septentrionale, qui n�est gu�re en temps ordinaire, qu�un marais, est inond�e. Les rives en sont plates et, � part la l�g�re d�pression form�e par le Jourdain, elles constituent un vaste champ de bataille sur lequel les nations canan�ennes du nord pouvaient d�ployer avec avantage toutes leurs forces, consistant non seulement en hommes mais encore en chevaux et en chars (verset 6). On comprend donc les craintes qui devaient s�emparer du c�ur des Isra�lites enti�rement d�pourvus de ces moyens.
6 � 9 La victoire d�Isra�l
Couper les jarrets : blessure mettant � jamais l�animal hors de service. Comparez Deut�ronome 17:16, note.
� l�improviste, comme d�j� Josu� 10:9.
La poursuite eut lieu dans la direction du nord et du nord-ouest. L�ennemi fut dispers� du c�t� de l�ouest jusqu�� la Ph�nicie, dont Sidon �tait alors la ville principale (la grande; plus tard, au temps de David, c��tait Tyr qui avait la premi�re place), et du c�t� du nord-est jusqu�� Mitsp� (probablement identique avec le Mitspa du verset 3).
Misr�photh-Majim : localit� inconnue, dont le nom signifie probablement les eaux br�lantes : peut-�tre aujourd�hui A�n-Mescherfi, pr�s du cap de Ras-en-Nakh�ra.
10 � 15 Sort des villes du nord
10 � 12
Hatsor �tant une ville forte, il importait qu�elle f�t d�truite pour assurer la conqu�te de la partie septentrionale du pays.
Aucune des villes situ�es sur les collines. Litt�ralement : sur leurs collines. Les villes en Orient sont ordinairement b�ties sur les hauteurs. Cette expression sert � les distinguer des simples villages situ�s en pleine campagne. On les laissa subsister pour les occuper plus tard (verset 14).
Interdit du genre de celui dont fut frapp�e A� : on n��pargna que le b�tail et le butin.
16 � 20 R�capitulation
C�est ici un coup d��il r�trospectif sur tout ce qui pr�c�de, depuis le commencement de la conqu�te.
Gossen : voir Josu� 10:41.
Montagne nue : probablement le c�ne de craie absolument nu s��levant comme une pyramide � l�origine du Wadi Fikr�, qui descend du d�sert vers le nord-est et aboutit � l�extr�mit� sud de la mer Morte.
S�ir d�signe la limite m�ridionale de la terre d�Isra�l (Gen�se 32:3).
Baal-Gad (C�sar�e de Philippe, aujourd�hui Banvas) en est l�extr�mit� septentrionale.
La vall�e du Liban : non la C�l�syrie, entre le Liban et l�Hermon, mais la vall�e au sud de l�Hermon, arros�e par l�affluent oriental du lac M�rom.
Dura longtemps. Voir Josu� 14:10.
L�iniquit� de ces peuples �tait telle que la justice divine ne pouvait pas ne pas s�exercer contre eux. Comme il e�t �t� de leur int�r�t de s�allier avec les Isra�lites ou du moins de ne pas leur r�sister, Dieu voulut que, malgr� la sup�riorit� �vidente d�Isra�l, ils engageassent la lutte avec son peuple, pour que celui-ci ex�cut�t jusqu�au bout la sentence d�extermination prononc�e contre eux. Comparez Exode 4:21 et Deut�ronome 2:30.
21 � 23 Destruction des Anakim
Dans sa r�capitulation, le narrateur donne une place particuli�re au fait, d�j� mentionn� Josu� 10:36 et suivants, de la d�faite de ces peuples par Josu� � la suite de la bataille de Gabaon. Leur destruction devait �tre mentionn�e � part, car la description de leur taille extraordinaire avait particuli�rement effray� le peuple lors du retour des espions, et il importait qu�Isra�l p�t constater que la promesse de l��ternel � Mo�se avait re�u son entier accomplissement. Voir sur cette race de g�ants Nombres 13:23 et Deut�ronome 1:28, notes, et les notices Josu� 14:13-15 et Josu� 15:13-19.
Anab (raisin) : dans la montagne de Juda, � 20 km au sud d�H�bron, anjourd�hui An�b. Toute cette contr�e poss�dait des vignobles renomm�s.
La montagne de Juda� la montagne d�Isra�l (comparez d�j� cette expression verset 16). Juda le premier marcha � la conqu�te de son territoire et s��tablit dans la r�gion du midi; on comprend par cons�quent que cette contr�e re�ut d�s ce moment le nom de montagne de Juda. Pendant ce temps le reste du peuple �tabli � Guilgal occupait graduellement les contr�es plus septentrionales, et celles-ci, en opposition au territoire de Juda, prirent d�s ce moment le nom de montagne d�Isra�l.
Gaza, Gath, Asdod : villes des Philistins. Gaza et Asdod furent adjug�es � la tribu de Juda, mais les Isra�lites ne les poss�d�rent jamais. Goliath �tait de Gath (1 Samuel 17:4).
Ainsi se trouvait accomplie la conqu�te de la terre de Canaan proprement dite. Elle avait n�cessit� deux grandes batailles, l�une au sud, celle de Gabaon, qui avait livr� � Isra�l la moiti� m�ridionale du pays; l�autre au nord, celle du lac M�rom, qui lui avait livr� toute la partie septentrionale. Il va sans dire que ce n��tait l� qu�une prise de possession g�n�rale, et, � bien des �gards, provisoire, et qui devait �tre compl�t�e et affermie dans la suite.
versets 1-23
1 � 5 La ligue des rois du nord
Une nouvelle ligue des ennemis d�Isra�l obligea bient�t Josu� � quitter son camp de Guilgal.
Jabin (Il comprend) �tait le titre h�r�ditaire des rois de Hatsor (Juges 4:2.
Hatsor (ville forte), la principale des villes canan�ennes du nord. Situ�e dans la tribu de Nephthali, au nord-ouest du Bahr-el-Huleh (lac M�rom), elle fut reb�tie sous les Juges et fortifi�e par Salomon (2 Samuel 12:9; 1 Rois 9:15).
Madon, Simron : villes dont l�ernplacement est inconnu.
Acsaph : dans le Liban, � quelques lieues � l�est de Tyr.
La montagne : le plateau montagneux septentrional, � l�ouest du cours sup�rieur du Jourdain et du lac de G�n�zareth.
La plaine : la vall�e du Jourdain depuis l�extr�mit� sud du lac de G�n�zareth.
Kinnaroth (ou Kinn�reth) : Nombres 34:11, note.
Le bas pays : la contr�e entre le pied du plateau et la mer M�diterran�e, en y comprenant peut-�tre la plaine de Buttauf qui s�pare en deux parties le plateau septentrional.
Les hauteurs de Dor : une chaine de collines qui s��tend depuis le Carmel jusqu�� C�sar�e � quelque distance de la mer.
Dor, au sud du Carmel, b�tie par les Ph�niciens, en vue de l�industrie de la pourpre; ayant son roi particulier (Josu� 12:23); adjug�e � la tribu de Manass�, quoiqu�elle f�t dans la tribu d�Asser; poss�d�e ensuite par �phra�m; aujourd�hui Tantura.
Apr�s avoir nomm� les souverains et leurs capitales, l�auteur �num�re les groupes de populations habitant ces �tats : les Canan�ens sur les deux versants du plateau; les Amorrh�ens, H�thiens, Ph�r�ziens et J�busiens sur le plateau m�me.
J�busiens : branche de la m�me tribu qui occupait au sud le plateau de J�rusalem.
H�viens : dans la plaine, au pied sud de l�Hermon; branche de la tribu mentionn�e au verset 19, Josu� 9:7 et Gen�se 34:2 comme habitant beaucoup plus au sud (Gen�se 10:17, note).
Le pays de Mitspa : la contr�e au sud d�Hasbeya. Le nom de Mitspa (lieu d�observation), est port� par plusieurs villes situ�es sur des �minences, dans diverses tribus. Il d�signe peut-�tre ici la colline de Mutulleh (sentinelle), haute de 120 m�tres dans la vall�e du Jourdain, un peu au nord du lac M�rom.
C��tait la plus grande arm�e qu�Isra�l e�t eu jusqu�alors � combattre.
Les eaux de M�rom (les eaux sup�rieures) sont ainsi nomm�es par opposition au lac de G�n�zareth. L��tendue de ce petit lac varie consid�rablement suivant les saisons. Pendant la fonte des neiges toute sa partie septentrionale, qui n�est gu�re en temps ordinaire, qu�un marais, est inond�e. Les rives en sont plates et, � part la l�g�re d�pression form�e par le Jourdain, elles constituent un vaste champ de bataille sur lequel les nations canan�ennes du nord pouvaient d�ployer avec avantage toutes leurs forces, consistant non seulement en hommes mais encore en chevaux et en chars (verset 6). On comprend donc les craintes qui devaient s�emparer du c�ur des Isra�lites enti�rement d�pourvus de ces moyens.
6 � 9 La victoire d�Isra�l
Couper les jarrets : blessure mettant � jamais l�animal hors de service. Comparez Deut�ronome 17:16, note.
� l�improviste, comme d�j� Josu� 10:9.
La poursuite eut lieu dans la direction du nord et du nord-ouest. L�ennemi fut dispers� du c�t� de l�ouest jusqu�� la Ph�nicie, dont Sidon �tait alors la ville principale (la grande; plus tard, au temps de David, c��tait Tyr qui avait la premi�re place), et du c�t� du nord-est jusqu�� Mitsp� (probablement identique avec le Mitspa du verset 3).
Misr�photh-Majim : localit� inconnue, dont le nom signifie probablement les eaux br�lantes : peut-�tre aujourd�hui A�n-Mescherfi, pr�s du cap de Ras-en-Nakh�ra.
10 � 15 Sort des villes du nord
10 � 12
Hatsor �tant une ville forte, il importait qu�elle f�t d�truite pour assurer la conqu�te de la partie septentrionale du pays.
Aucune des villes situ�es sur les collines. Litt�ralement : sur leurs collines. Les villes en Orient sont ordinairement b�ties sur les hauteurs. Cette expression sert � les distinguer des simples villages situ�s en pleine campagne. On les laissa subsister pour les occuper plus tard (verset 14).
Interdit du genre de celui dont fut frapp�e A� : on n��pargna que le b�tail et le butin.
16 � 20 R�capitulation
C�est ici un coup d��il r�trospectif sur tout ce qui pr�c�de, depuis le commencement de la conqu�te.
Gossen : voir Josu� 10:41.
Montagne nue : probablement le c�ne de craie absolument nu s��levant comme une pyramide � l�origine du Wadi Fikr�, qui descend du d�sert vers le nord-est et aboutit � l�extr�mit� sud de la mer Morte.
S�ir d�signe la limite m�ridionale de la terre d�Isra�l (Gen�se 32:3).
Baal-Gad (C�sar�e de Philippe, aujourd�hui Banvas) en est l�extr�mit� septentrionale.
La vall�e du Liban : non la C�l�syrie, entre le Liban et l�Hermon, mais la vall�e au sud de l�Hermon, arros�e par l�affluent oriental du lac M�rom.
Dura longtemps. Voir Josu� 14:10.
L�iniquit� de ces peuples �tait telle que la justice divine ne pouvait pas ne pas s�exercer contre eux. Comme il e�t �t� de leur int�r�t de s�allier avec les Isra�lites ou du moins de ne pas leur r�sister, Dieu voulut que, malgr� la sup�riorit� �vidente d�Isra�l, ils engageassent la lutte avec son peuple, pour que celui-ci ex�cut�t jusqu�au bout la sentence d�extermination prononc�e contre eux. Comparez Exode 4:21 et Deut�ronome 2:30.
21 � 23 Destruction des Anakim
Dans sa r�capitulation, le narrateur donne une place particuli�re au fait, d�j� mentionn� Josu� 10:36 et suivants, de la d�faite de ces peuples par Josu� � la suite de la bataille de Gabaon. Leur destruction devait �tre mentionn�e � part, car la description de leur taille extraordinaire avait particuli�rement effray� le peuple lors du retour des espions, et il importait qu�Isra�l p�t constater que la promesse de l��ternel � Mo�se avait re�u son entier accomplissement. Voir sur cette race de g�ants Nombres 13:23 et Deut�ronome 1:28, notes, et les notices Josu� 14:13-15 et Josu� 15:13-19.
Anab (raisin) : dans la montagne de Juda, � 20 km au sud d�H�bron, anjourd�hui An�b. Toute cette contr�e poss�dait des vignobles renomm�s.
La montagne de Juda� la montagne d�Isra�l (comparez d�j� cette expression verset 16). Juda le premier marcha � la conqu�te de son territoire et s��tablit dans la r�gion du midi; on comprend par cons�quent que cette contr�e re�ut d�s ce moment le nom de montagne de Juda. Pendant ce temps le reste du peuple �tabli � Guilgal occupait graduellement les contr�es plus septentrionales, et celles-ci, en opposition au territoire de Juda, prirent d�s ce moment le nom de montagne d�Isra�l.
Gaza, Gath, Asdod : villes des Philistins. Gaza et Asdod furent adjug�es � la tribu de Juda, mais les Isra�lites ne les poss�d�rent jamais. Goliath �tait de Gath (1 Samuel 17:4).
Ainsi se trouvait accomplie la conqu�te de la terre de Canaan proprement dite. Elle avait n�cessit� deux grandes batailles, l�une au sud, celle de Gabaon, qui avait livr� � Isra�l la moiti� m�ridionale du pays; l�autre au nord, celle du lac M�rom, qui lui avait livr� toute la partie septentrionale. Il va sans dire que ce n��tait l� qu�une prise de possession g�n�rale, et, � bien des �gards, provisoire, et qui devait �tre compl�t�e et affermie dans la suite.