Bible Commentaries
Josué 14

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versets 1-15

1 � 5 Introduction

El�azar� : conform�ment aux prescriptions Nombres 34:17-29. Voir note.

Par le sort. Voir Nombres 26:55, note. Apr�s que le sort avait d�sign� d�une mani�re g�n�rale la contr�e qui devait �tre occup�e par une tribu, on en mesurait sans doute l�extension d�apr�s le nombre des familles (Josu� 15:1) que contenait cette tribu; peut-�tre le sort �tait-il appliqu� de nouveau pour d�terminer la position de ces familles. Il ne s�agissait pas seulement de pr�venir les m�contentements qui pouvaient s��lever � propos de la valeur des terrains assign�s, mais surtout de faire sentir � chaque tribu et � chaque famille que son lot �tait bien un h�ritage de l��ternel.

Point d�h�ritage aux L�vites. Ces mots expliquent comment il se fait qu�il n�y ait pas plus de douze tribus.

Formaient deux tribus. Ces mots expliquent pourquoi il n�y en a pas moins de douze.

6 � 15 Incident de Caleb

Et les fils de Juda. Il s�agit sans doute de personnages amis de Caleb, qui d�siraient appuyer sa requ�te.

� Guilgal : o� �tait encore le camp, qui formait le centre du peuple dispers� dans le pavs. Guilgal a �t� nomm�e en dernier lieu Josu� 10:7, Josu� 10:15, Josu� 10:43.

Le K�nizien. Nous avons dans Nombres 32:12, note, envisag� ce nom comme celui de la peuplade �trang�re dont Caleb �tait originaire : voir Gen�se 15:19. Mais on peut aussi le faire d�river de K�naz, en identifiant Caleb avec le Caleb, p�re d�Acsa (1 Chroniques 2:49), qui (1 Chroniques 2:18) est d�sign� comme descendant d�Hetsron, fils de Juda. Peut-�tre ces deux donn�es se laissent-elles concilier en admettant que Caleb le K�nizien avait �t� incorpor� dans la famille des descendants d�Hetsron et, par l�, dans la tribu de Juda.

Les fr�res, qui �taient mont�s� Il s�agit des dix espions infid�les. Comparez Deut�ronome 1:28.

Le serment de l��ternel, Nombres 14:23-24, ne se rapportait pas seulement au fait que Caleb entrerait en Canaan et y aurait un h�ritage; car dans ce sens la promesse : sa post�rit� le poss�dera, s�appliquerait aussi � la post�rit� de ces dix espions qui p�rirent en ce moment et dont cependant Caleb doit �tre distingu�. Nous sommes donc conduits � donner � l�expression : le pays o� il est all�, un sens plus particulier et � l�appliquer sp�cialement � la contr�e d�H�bron que Caleb avait visit�e comme espion. C�est dans ce sens qu�il avait entendu lui-m�me la promesse divine. Voir Nombres 13:23, note.

L��ternel m�a fait vivre. Tandis que les autres espions �taient morts, lui, non seulement a �t� conserv�, mais est encore plein de force (verset 11). C�est ce qui le met en �tat de r�clamer le privil�ge qui fait l�objet de ses demandes.

Quarante-cinq ans. La sc�ne de Kad�s-Barn�a avait eu lieu la seconde ann�e apr�s la sortie d��gypte, par cons�quent trente-huit ans avant le commencement de la conqu�te. Nous devons conclure de l� que celle-ci durait d�j� depuis sept ans. Voir Josu� 13:4.

La conqu�te de ce territoire avait d�j� �t� racont�e comme un fait accompli, Josu� 11:21. On a suppos� que les Anakim, momentan�ment expuls�s de cette contr�e �taient revenus depuis les villes de la c�te o� leurs restes s��taient r�fugi�s. Peut-�tre vaut-il mieux envisager tout le passage Josu� 11:10-23 comme un coup d��il g�n�ral sur l�ensemble de la conqu�te du pays de Canaan contenant d�j� certains d�tails qui seront rapport�s ensuite, L�expression depuis S�ir jusqu�� Baal-Gad qui embrasse la totalit� du pays (Josu� 12:7), le Josu� 11:23, o� est �nonc�e la conqu�te de tout le pays, son don � Isra�l et le repos qui suit, prouvent que ce passage du chapitre 11 r�sume par anticipation la totalit� de l��uvre accomplie du temps de Josu�.

Cette montagne : toute la contr�e montagneuse dont H�bron est le centre.

Tu [l�]as toi-m�me entendu : ce que l��ternel me promit en ce jour-l�. D�autres donnent comme objet � entendre la phrase suivante : qu�il y a des Anakim en cet endroit-l�. Le premier sens est plus naturel; Caleb, en l�absence de Mo�se, fait appel, pour confirmer sa r�clamation, � un souvenir de Josu�, qui �tait pr�sent, au moment o� Dieu lui avait fait cette promesse.

Car il y a l� des Anakim. C�est un second motif sur lequel Caleb appuie sa demande. Plus la difficult� de l�entreprise est grande, plus il r�clame l�honneur de l�affronter, non par bravade, mais en comptant sur le secours de l��ternel.

Peut-�tre. Le doute qu�exprime ce mot porte, non sur la conqu�te elle-m�me, mais sur la question de savoir s�il sera donn�, � Caleb lui-m�me de l�accomplir malgr� son �ge.

Le b�nit : de la part de l��ternel, en vue de cette t�che � remplir.

Kirjath-Arba : Gen�se 23:2.

Et la guerre cessa dans le pays. Formule semblable � celle de Josu� 11:23, anticipant le r�sultat final. Elles prouvent, le caract�re fragmentaire de ces r�cits. Comparez les remarques analogues Josu� 10:15, Josu� 10:43.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 14". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/joshua-14.html.