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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-36
1 � 3 Reprise des hostilit�s par Juda et Sim�on
Et, apr�s la mort de Josu�. Voir sur la conjonction et, comme premier mot d�un livre, Exode 1:1, note.
Consult�rent l��ternel : par l�Urim et le Thummin (Exode 28:30, note). C��tait probablement � Silo, dans un jour de f�te solennelle qui avait r�uni le peuple autour du sanctuaire.
Lequel de nous montera le premier, c�est-�-dire ouvrira cette nouvelle �re des hostilit�s ?
Juda montera. C��tait la tribu la plus forte et qui tenait toujours le premier rang (Nombres 2:3).
Le pays : celui qui lui est �chu.
Juda dit � Sim�on, son fr�re. Tous deux �taient fils de L�a. Juda invite Sim�on, qui vit dans les m�mes parages, � prendre part avec lui � cette exp�dition contre les parties de son domaine qui ne sont pas encore soumises � charge de r�ciprocit�.
4 � 7 Guerre contre Adoni-B�zek
Canan�ens, habitants du bas-pays; Ph�r�ziens, habitants des montagnes; voir Gen�se 13:7, note, et Gen�se 34:30. L�exp�dition rapide faite dans le Midi par Josu�, � la suite de la grande victoire de Gabaon, n�avait pas mis d�une mani�re durable ces contr�es en la possession d�Isra�l; une fois l�arm�e �loign�e, les populations canan�ennes avaient promptement recouvr� une partie de leur ancien territoire.
B�zek. Il est parl� dans 1 Samuel 9:8 d�une ville de ce nom, situ�e dans la montagne d��phra�m entre Guib�a de Sa�l et Jab�s; mais cette ville �tait bien au nord du territoire de Juda, et l�on ne comprendrait pas comment dans cette contr�e si centrale aurait pu se trouver la place de soixante-dix rois, tandis que Josu� dans la conqu�te de Canaan n�en a battu que trente et un. Il est donc probable qu�il faut admettre l�existence d�une autre B�zek, inconnue encore, situ�e dans les immenses territoires du pays du Midi qui s��tendaient d�H�bron � Kad�s-Barn�a. Les rois d�sign�s sont des chefs de petites villes avec leurs territoires.
Ils lui coup�rent les pouces : traitement fr�quemment inflig� dans l�antiquit� aux vaincus pour les mettre hors d��tat de combattre.
Sous ma table : les restes de mes repas; comparez Luc 16:21 et Matthieu 15:27.
8 � 15 Prise de J�rusalem, d�H�bron et de D�bir
J�rusalem. Il est dit Josu� 10:23-26 que Josu� avait tu� le roi de J�rusalem, mais non qu�il avait pris la ville; comparez Josu� 15:63. � ce moment-ci les fils de Juda, prenant en mains la cause des Benjamites, s�empar�rent d�une partie de la ville qu�ils d�truisirent; mais la forteresse resta au pouvoir des J�busiens (verset 21) jusqu�au temps de David, et la partie de la ville incendi�e fut bient�t reb�tie et occup�e par une population m�lang�e de Benjamites (verset 21) et d��trangers. Voir � Juges 19:11-12. On comprend que les Isra�lites ne pouvaient habiter en s�curit� une ville constamment domin�e par l�ennemi qui occupait la forteresse.
Apr�s la prise d�une partie de J�rusalem, les deux tribus alli�es continu�rent � travailler � la conqu�te de leur territoire en chassant les Canan�ens des trois r�gions qu�ils occupaient, la montagne (Josu� 15:48), le Midi (Josu� 15:21) et le bas-pays (Josu� 15:33). Cette derni�re contr�e formait la limite occidentale de Juda et de Sim�on.
H�bron. Cette prise de possession d�H�bron par Caleb avait �t� indiqu�e par anticipation, Josu� 15:13, � l�occasion du cadastre de la tribu de Juda; mais �videmment c��tait l� une anecdote ins�r�e occasionnellement. Nous trouvons ici le fait racont� � sa place historique. Il est fort probable que Caleb fut, du moins pour la prise, de la ville qui lui �tait promise, le commandant des Isra�lites. La prise d�H�bron qui est racont�e Josu� 10:36 n�avait rien eu de d�finitif, non plus que celle de D�bir, verset 11.
Au reste, il semble dans quelques passages que l�auteur de notre livre ait eu sous les yeux le m�me document dont s�est servi l�auteur du livre de Josu�.
Kirjath-S�pher : voir Josu� 15:15. Ce nom prouve l�emploi de l��criture chez les Canan�ens � une �poque recul�e.
Anecdote d�j� racont�e dans Josu� 15:16 et suivants, et r�p�t�e ici � sa place chronologique.
Notice sur les K�niens, se rattachant � l�exp�dition de Juda et de Sim�on dans le sud. Apr�s avoir accompagn� les Isra�lites � la demande de Mo�se, les K�niens avaient pass� le Jourdain avec le peuple et s��taient �tablis dans les environs de J�richo, probablement sans prendre part � la guerre. Et comme c��tait une peuplade vivant sous la tente, ils se joignent maintenant � Juda pour aller chercher dans les vastes steppes du midi un territoire mieux appropri� que la vall�e du Jourdain � leur genre de vie. Nous verrons plus tard qu�une autre branche alla s��tablir au nord (Juges 4:11).
Arad : une des villes les plus m�ridionales du N�gueb.
17 � 19 Notice sur Ts�phath, Gaza, Askalon et �kron
Et Juda alla avec Sim�on. Jusqu�ici c��tait plut�t Sim�on qui �tait all� avec Juda. Maintenant le moment est venu pour Juda de remplir son engagement (verset 3).
Ts�phath ou Horma :ville sim�onite dont le roi avait �t� pris pr�c�demment par Josu� (Josu� 12:14). Mais les Canan�ens en avaient repris possession. Le nom de Horma, qui signifie mal�diction, lui fut donn� en souvenir de la d�faite que subirent l� les Isra�lites lorsqu�ils s��taient avanc�s de Kad�s-Barn�a vers le nord contre l�ordre de l��ternel (voir Nombres 14:45, note). Horma figurant dans la liste des villes dont les rois furent pris par Josu�, il faut la ranger au nombre de celles qui furent reprises par les Canan�ens durant, les derni�res ann�es de Josu�.
Trois villes appartenant au pays des Philistins et qui sont indiqu�es dans l�ordre o� les trouva la troupe exp�ditionnaire venant du sud et marchant vers le nord.
Sur Gaza, voir Josu� 11:22; Josu� 15:47.
Sur �kron, Josu� 15:45; Josu� 13:3; Josu� 19:43.
Askalon, aussi nomm�e dans Josu� 13:3, est au bord de la mer, � 20 km au nord de Gaza : aujourd�hui Askul�n. Ces villes furent prises par les deux tribus alli�es, mais ne demeur�rent point en leur pouvoir, pour la raison qu�indique le verset suivant.
Ce verset indique le r�sultat sommaire de la guerre.
Prit possession de la montagne : d�une mani�re durable, de telle sorte que ce district resta sans contestation ni changement propri�t� isra�lite.
Il ne put d�poss�der les habitants de la plaine. La prise des principales villes de la Philistie ne fut qu�un fait passager; imm�diatement apr�s, les Philistins recouvr�rent leur ind�pendance et la maintinrent au moyen de chars, qui, dans ce pays de plaine, leur donnaient sur les Isra�lites une incontestable sup�riorit�. N�anmoins certains passages prouvent qu�avec plus de foi Juda aurait surmont� cette difficult� (Josu� 11:6; Josu� 17:18).
Sur ces chars, voir Exode 14:7; ils �taient mont�s par trois personnes : une pour tenir les r�nes, une pour combattre, une pour tendre les armes et tenir le bouclier.
Bien que l��ternel e�t, �t� avec Juda, celui-ci ne put maintenir sa domination sur la plaine (comparez Juges 14:19; Juges 16:1; 1 Samuel 5:10).
Conclusion du r�cit versets 12 � 15, en relation avec ce qui est dit ici de la prise de possession de tout le district montagneux.
21 � 36 Conqu�tes incompl�tes
Juda, en prenant la ville de J�rusalem (verset 8), n�avait point chass� les J�busiens de la forteresse, qui paraissait imprenable. Les Benjamites, � qui il incombait proprement de s�en emparer, puisqu�elle �tait, dans leur territoire, la laiss�rent �galement entre leurs mains.
La maison de Joseph : �phra�m et Manass� occidental r�unis.
Elle aussi, comme Juda et Sim�on au midi.
Ou bien les Canan�ens �taient rest�s possesseurs de la portion fortifi�e de cette ville lorsque le roi avait p�ri dans la poursuite des Isra�lites avec celui de A� (Josu� 8:12-13), ou bien ils s�en �taient de nouveau rendus ma�tres. Et comme elle formait l�extr�mit� nord du territoire de Benjamin sur les confins d��phra�m, il �tait arriv�, comme pour la forteresse de J�rusalem, fronti�re sud des Benjamites, qu�elle �tait rest�e jusqu�alors au pouvoir de l�ennemi. Ce sont maintenant les �phra�mites qui se chargent d�en faire la conqu�te.
Luz : voir Josu� 16:2.
Le pays des H�thiens ne peut d�signer ici un district palestinien, comme H�bron (Gen�se 23:2-3; Nombres 13:30), o� il est parl�, d�une population h�thienne. Ce terme d�signe une contr�e �trang�re, patrie de ce peuple des Chatti ou Ch�tas si souvent nomm� dans les r�cits �gyptiens et assyriens, qui a occup� autrefois, les contr�es orientales de l�Asie-Mineure jusqu�� l�Euphrate. Le nom de Kittim donn� aux �les de Chypre et de Rhodes est sans doute le m�me que celui de H�thiens. Et il se pourrait que ce f�t dans l�une de ces �les qu�e�t �t� s��tablir l�habitant de B�thel qui avait livr� la ville. Le Talmud pr�tend que, dans cette ville de Luz fond�e par lui (ce r�chapp�), se trouvaient des fabriques de pourpre; or on sait que cette industrie florissait sur les c�tes de la M�diterran�e.
27 � 29
Apr�s avoir d�crit l�action commune des deux tribus formant la maison de Joseph, l�auteur les s�pare pour indiquer les lacunes que chacune laissa subsister dans son propre territoire. Ainsi �phra�m et Manass� ne prirent pas � c�ur l�exhortation que leur avait adress�e Josu� (Josu� 17:17-18). Pour les villes du verset 27, voir Josu� 17:7-11.
Et lorsque Isra�l se fut fortifi�. Cette expression indique que ce r�sultat ne se produisit pas imm�diatement, mais seulement � la longue, et c�est l� peut-�tre ce qui explique ici ce terme d�Isra�l dans lequel s�exprime le sentiment plus d�velopp� de l�unit� du peuple.
Gu�zer : Josu� 10:33; Josu� 16:10.
Kitron, inconnue. Plusieurs l�identifient avec Kattath (Josu� 19:15) parce que l� comme ici il est parl� imm�diatement apr�s de Nahalal (ou Nahalol).
Acco : voir Mich�e 1:10, note.
Achlab : inconnue, ainsi que Helba. Les autres villes ici indiqu�es ont d�j� paru Josu� 19:24-31.
Demeur�rent au milieu des Canan�ens. Dans cette tribu ce n��taient d�j� plus les Canan�ens qui demeuraient parmi les Isra�lites, mais l�inverse. Asser fut une tribu des moins fid�les. Voyez bient�t, Juges 5:17, les reproches qu�elle s�attirera.
Nephthali eut au moins sur Asser cet avantage, qu�il rendit tributaires les habitants de Beth-S�m�s et de Beth-Anath (Josu� 19:38), deux villes qui tirent leur nom de l�idol�trie indig�ne. Beth-S�m�s signifie maison du soleil (Baal) et Beth-Anath maison d�Anath (d�esse canan�enne). Cette derni�re localit� est peut-�tre la moderne A�nata, � l�ouest de K�d�s et du lac M�rom.
Dan fut si resserr� par les Amorrh�ens qui occupaient une partie de la montagne et m�me la plaine, qu�il fut forc� d��migrer en partie (Josu� 19:47; Juges 18:1).
Dans le livre de Josu�, lors du partage du pays, cette tribu est, comme ici, indiqu�e la derni�re apr�s les tribus les plus septentrionales.
Ces trois villes faisaient partie du territoire de Dan. Seulement dans Josu� 19:41, au lieu de Har-H�r�s, la montagne du soleil, nous lisons Ir-S�m�s, la ville du soleil, et au lieu de Saalbim Saalabbim. Quant � Ajalon, voir Josu� 10:12.
La main de la maison de Joseph. Ce ne furent pas les Danites qui rendirent les Canan�ens corv�ables, mais les tribus voisines plus puissantes d��phra�m et de Manass�. Ce sont l� des d�tails trop particuliers pour ne pas proc�der d�une source tr�s rapproch�e des faits.
L�auteur fait remarquer l��norme extension de ce peuple, dont la limite m�ridionale �tait, au midi de la mer Morte, la mont�e d�Akrabbim (Nombres 34:4, note) et, dans le d�sert de Tsin, le Rocher, probablement celui qu�avait frapp� Mo�se (Nombres 20:10). Le mot h�breu signifiant rocher est s�la que plusieurs ont appliqu� � la ville de S�la ou P�tra, capitale des �domites (Abdias 1:3); mais il est impossible de supposer que le domaine des Amorrh�ens s��tendit jusque-l�.