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Bible Commentaries
Juges 11

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versets 1-40

1 � 11 Appel de Jepht�

Galaad : un membre de la famille de Galaad, fils de Manass�, qui portait le nom de son anc�tre (Nombres 26:29).

La femme� : sa femme l�gitime.

Tu n�auras pas d�h�ritage. Les enfants ill�gitimes n�avaient pas de droit � l�h�ritage des parents; on se contentait de leur faire des pr�sents; comparez Gen�se 21:10; Gen�se 25:6. Ceci se passait sans doute apr�s la mort du p�re. Personne ne prit la d�fense du jeune homme.

Pays de Tob : contr�e au nord-est de la P�r�e, � la fronti�re de la Syrie, peu �loign�e du pays de Galaad (2 Samuel 10:6).

Des excursions� de pillage, suivant l�usage des B�douins.

4 et 5

Ces versets renouent avec Juges 10:17-18. Cette d�putation partait probablement de l�assembl�e mentionn�e Juges 10:18.

Commandant. Le mot h�breu d�signe une dignit� militaire.

Les Anciens avaient consenti � l�expulsion de Jephth� de la maison paternelle par ses fr�res.

� cause de cela : d�sireux de te rendre justice et de r�parer cette offense.

Notre chef : autre terme que celui du verset 6. Ils lui offrent maintenant de devenir, apr�s la victoire, leur chef civil et politique.

Tous les habitants de Galaad : des deux tribus et demie � l�est du Jourdain. Sur le sens �lastique du nom g�ographique de Galaad, voir Nombres 32:1, note. Les Juges ne sont jamais pr�sent�s comme chefs de la nation tout enti�re. Chacun d�eux n�agit que pour les tribus qui se groupent volontairement autour de lui.

9 et 10

Jephth� veut quelque chose de plus assur� que cette simple promesse. Les Anciens ajoutent � la promesse le serment.

Le peuple� : par l�interm�diaire de ses repr�sentants.

Jephth� r�p�ta� : Il r�p�ta ses conditions dans l�assembl�e o� furent ratifi�s avec serment les engagements pris au pays de Tob.

12 � 28 D�marche pr�liminaire de Jephth� aupr�s du roi des Ammonites

Moi : Jephth�, comme repr�sentant du peuple de Galaad.

Lorsque les Isra�lites s�empar�rent d�une partie du territoire des Ammonites et des Moabites, � l�est du Jourdain, ils ne le conquirent pas directement sur eux, mais sur les Amorrh�ens (Canan�ens) qui avaient conquis les premiers ces contr�es sur les enfants d�Ammon et de Moab; comparez Josu� 13:25, o� est assign�e � la tribu de Gad toute une portion du pays des Ammonites (la moiti� du pays des Ammonites entre l�Arnon au sud et le Jabbok sup�rieur au nord) qu�avaient conquise auparavant les Amorrh�ens; voir Nombres 21:27 et Deut�ronome 2:19; Deut�ronome 2:37, notes.

Jephth� rappelle ici tout ce qui s�est pass� dans les relations entre Isra�l, d�une part, et les peuples d��dom, de Moab et d�Ammon, qui �taient les parents des Isra�lites et qu�il fallait �pargner, d�autre part. Apr�s le refus d��dom. et de Moab (l�envoi de messagers au roi de Moab est omis dans les Nombres) de laisser passer Isra�l sur leur territoire, il tourna par le d�sert � droite de leur pays et ne fit la guerre qu�� Sihon, roi des Amorrh�ens, qu�il vainquit et sur lequel il conquit le territoire appartenant jadis aux Moabites et aux Ammonites. Les Moabites n�ont jamais r�clam�; les Ammonites pas davantage, pendant trois si�cles. Et tout � coup, ils revendiquent maintenant ce territoire que l��ternel a donn� � son peuple ! Ce n�est pas Isra�l qui est l�agresseur, c�est Ammon : Dieu en est t�moin, et il jugera !

� Kad�s : Nombres 20:1.

Fronti�re de Moab : du c�t� du territoire des Amorrh�ens.

19 � 22

Voir Nombres 21:21-25.

Camos est proprement le nom de la principale divinit� des Moabites (Nombres 21:29), mais sans doute s�applique aussi au dieu des Ammonites, qui plus ordinairement s�appelle Moloch ou Milcom.

Balak n�a pas r�clam� au point de vue du droit, puisque le pays conquis ne lui appartenait plus; et il n�a pas os� non plus employer les armes, parce que le refus de Balaam de maudire Isra�l lui enlevait toute esp�rance de victoire.

29 � 33 Victoire de Jephth� sur les Ammonites

Rempli d�une force surnaturelle par l�Esprit de l��ternel, Jephth� parcourt Galaad (ici Gad et Ruben), puis Manass�, appelant aux armes tout le peuple et le r�unissant � Mitspa (Juges 10:17).

Et Jephth� fit un v�u. Les v�ux �taient express�ment autoris�s par la foi (L�vitique 27:2).

Celui qui sortira, litt�ralement : le sortant, expression qui ne peut gu�re se rapporter qu�� un �tre humain; les animaux ne sortent pas de la maison. Ce v�u que l�on peut appeler inconsid�r�, s�explique n�anmoins, si l�on r�fl�chit que la vocation de Jephth� avait �t� purement humaine, sans aucun signe divin, comme ceux qui avaient accompagn� l�appel de G�d�on. Il cherche donc � int�resser Dieu � sa victoire � quelque prix que ce soit.

Sera � l��ternel. Cette expression n�implique pas n�cessairement le sacrifice de la vie, mais peut d�signer une cons�cration, comme celle des Gabaonites, au service de la maison de l��ternel. Ce sont les termes suivants : et je l�offrirai en holocauste, qui ne peuvent s�entendre que d�un sacrifice proprement dit; seulement avec une r�serve possible, celle du rachat stipul� par la loi (L�vitique 27:2 et suivants) et qui consistait dans le paiement d�une somme d�argent pour le sanctuaire et dans l�offrande d�une victime. La question est de savoir si Jephth� en faisant son v�u pensait uniquement au sacrifice proprement dit ou bien aussi � cette possibilit� du rachat. Dans le premier cas, il faut admettre que les passages qui, dans la loi, interdisent les sacrifices humains (Deut�ronome 12:31; Deut�ronome 18:10) ne lui �taient pas connus, ce qui n�a rien d��tonnant (m�me si la loi existait d�j� comme loi �crite ou comme tradition orale) si l�on se rappelle le genre de vie qu�il avait men�. D�autre part, les sacrifices humains ont toujours �t� �trangers � la religion isra�lite, soit en vertu de son caract�re moral, soit par suite de l�enseignement renferm� dans l�histoire du sacrifice d�Isaac. Il est frappant que dans le r�cit suivant la fille de Jephth� ne pleure point sur le sacrifice de sa vie, mais seulement sur celui de sa virginit�; car une fois consacr�e au service de l��ternel. elle ne pouvait plus appartenir � aucun homme. Comment d�ailleurs le sacrifice mat�riel se serait-il accompli ? Jephth� aurait-il conduit sa fille au sanctuaire? Mais le souverain sacrificateur n�aurait jamais consenti � l�immoler. L�aurait-il sacrifi�e en Galaad ? Mais il n�y avait l� ni sanctuaire, ni autel dress� � l��ternel, et Jephth� se montre dans tout le r�cit franchement adorateur de J�hova (versets 9, 11, 21, 23, 29, 30, 35, 36). Le deuil de Jephth� et de la jeune fille s�explique suffisamment dans la supposition que d�s ce moment elle fut pour toujours s�par�e de son p�re et vou�e dans le Tabernacle � l�un des services pour lesquels le travail des femmes �tait n�cessaire (Exode 38:8; 1 Samuel 2:22). Et pourtant il est impossible de nier que les expressions : Je l�offrirai en holocauste (verset 31), et : Il accomplit � son �gard le v�u qu�il avait fait (verset 39), ne soient bien difficiles � entendre dans un autre sens que celui d�un sacrifice proprement dit. Cette derni�re interpr�tation a �t� g�n�ralement re�ue jusqu�au moyen-�ge, o� les interpr�tes juifs ont commenc� � proposer l�autre sens. Nous ne nous sentons pas en �tat de nous prononcer et laissons le lecteur d�cider lui-m�me en tenant compte des raisons pour et contre que nous venons de pr�senter.

Aro�r : Nombres 32:34, note.

Minnith : au nord-est de Hesbon, dans un emplacement o� se trouvent encore aujourd�hui de grandes ruines.

Vingt villes : que les Ammonites avaient reprises sur les Isra�lites.

Abel-K�ramim : plaine des vignes. Le voyageur Tristram a trouv� � vingt minutes de Diban (au nord-est d�Aro�r) une vall�e appel�e Khurm-Dibon, c�est-�-dire vignoble de Dibon.

34 � 40 Accomplissement du v�u de Jephth�

Sa fille sortait � sa rencontre : comparez Exode 15:20; 1 Samuel 18:6.

D�chira� : expression d�une douleur profonde (L�vitique 10:6).

J�ai ouvert la bouche. Un v�u n��tait valable que lorsqu�il avait �t� express�ment �nonc� (L�vitique 27:1).

Apr�s que l��ternel a accompli la condition que tu lui avais pos�e dans ta pri�re, il ne te reste qu�� accomplir ton v�u.

La fille de Jephth� a h�rit� de l�h�ro�sme de son p�re.

Je descendrai� Mitspa est un lieu �lev� au-dessus des plateaux environnants.

Et elle n�avait pas connu, ou : et elle ne connut pas; selon l�une ou l�autre des deux explications que nous avons expos�es.

Ici peuvent s��lever deux questions en sens oppos�s : Aurait-on c�l�br� une f�te en Isra�l pour un acte qui, apr�s tout, constituait un crime th�ocratique ? Et d�un autre c�t� : Aurait-on c�l�br� comme un �v�nement si extraordinaire la cons�cration d�une jeune fille au c�libat ? D�apr�s les antiques notions isra�lites, plus ais�ment sans doute que d�apr�s les id�es modernes.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 11". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/judges-11.html.
 
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