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Bible Commentaries
Lévitique 13

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-59

1 � 46 La l�pre chez l�homme

Et � Aaron : comme L�vitique 11:1. Aaron est mentionn� � cause du r�le important que jouent ici lui et ses descendants.

Si une loi aussi d�taill�e est donn�e � l��gard de la l�pre, tandis qu�il n�est point l�gif�r� sur d�autres maladies graves et mortelles, qui ne sont point consid�r�es comme une source de souillure, c�est que la l�pre �tait envisag�e comme une punition sp�ciale, comme un coup direct de Dieu inflig� � l�homme p�cheur par la justice divine. Voil� pourquoi c��tait le pontife de Dieu qui devait constater le mal, ordonner la s�questration provisoire ou la rel�gation d�finitive, et aussi d�clarer la gu�rison. Cette opinion n��tait pas particuli�re aux H�breux; elle a r�gn� chez tous les peuples o� la l�pre �tait end�mique, dans l�antiquit� comme dans le moyen-�ge. Il n�est pas question d�un traitement � suivre. La gu�rison, comme la maladie elle-m�me est cens�e ne venir que de Dieu.

2 � 28 La l�pre sur la peau du corps

2 � 8 Premier cas

Une tumeur ou tache se produit sans cause apparente ou par contagion sur les parties de la peau d�nu�es de cheveux ou de barbe.

  • Tumeur : �l�vation de la peau.
  • Dartre : avec �coulement.
  • Tache : une partie plus claire se d�tachant sur la peau, ce qui se remarque encore mieux chez les Orientaux � la peau fonc�e.

Ce sont l� les trois sympt�mes critiques.

La peau de sa chair. Cette expression provient de ce que le si�ge du mal qui se remarque � la peau est dans la chair.

Un mal de l�pre, litt�ralement : un coup de l�pre. Le terme employ� d�signe tant�t la maladie, tant�t la place malade. Au verset 4 il est m�me appliqu� au malade.

Deux signes seront d�cisifs en faveur de la l�pre : les poils de la peau blanchissant et le mal creusant dans la peau. Aujourd�hui encore les Arabes regardent le mal comme curable quand le poil n�a pas blanchi. L�enfoncement de la peau para�t incompatible avec le terme de tumeur (verset 2). Mais la tumeur peut s��lever du milieu d�un enfoncement plus �tendu. L�on a suppos� aussi qu�il s�agissait d�un enfoncement purement apparent, en ce sens qu�une partie plus claire para�t plus enfonc�e que celle qui est dans l�ombre.

Il se manifeste parfois chez les habitants du Hauran des taches blanches qui ne sont pas celles de la l�pre.

Le s�questrera. Le s�questre, d�apr�s la tradition, ne consistait pas en une r�clusion mat�rielle, mais dans une simple proclamation du sacrificateur, en vertu de laquelle le sujet ne devait �tre en contact avec personne.

L�examen � la suite de la premi�re semaine n�est pas d�cisif. Dans le cas le plus favorable il doit �tre suivi d�un nouveau s�questre d��gale dur�e.

Au septi�me jour : � la fin du dernier des sept jours pr�c�dents. Si la place malade non seulement ne s�est pas �tendue, mais a cess� d��tre luisante (s�est �teinte, est devenue p�le), c�est une simple dartre, et non la l�pre. Le malade d�clar� pur devra laver ses v�tements, car, dit la tradition, la l�pre soup�onn�e est aussi impure.

7 � 8

En cas d�extension du mal, alors m�me que le poil n�est pas encore devenu blanc et que la place malade ne para�t pas encore plus basse que la peau qui l�entoure, c�est la l�pre.

9 � 17 Second cas

Le malade arrive avec une l�pre bien constat�e. La p�riode douteuse est pass�e : le poil a blanchi, l�enfoncement r�el ou apparent a fait place � une excroissance vivante, de chair vive, � des ulc�res ouverts, largement crevass�s, sur les bords desquels s��l�vent des bourrelets tum�fi�s. C�est une l�pre d�j� vieille. Pas de s�questre pr�alable ! Le mal saute aux yeux.

Toutefois, si l��ruption vient � s��tendre sur toute la peau, que le malade devienne tout entier blanc et qu�il n�y ait plus de plaie vive, cela prouve que la maladie s�est port�e � l�ext�rieur et qu�elle est en voie de gu�rison. Et si cet �tat se maintient, il en faut conclure que la force vitale a triomph� du mal et l�a expuls� de l�organisme ou il n�avait qu�accidentellement p�n�tr�. D�s que la chair vive a disparu compl�tement, le malade doit �tre d�clar� pur.

18 � 23 Troisi�me cas

La l�pre appara�t sur la cicatrice d�un abc�s qui a �t� gu�ri.

Abc�s. Le mot peut se traduire aussi par tumeur (Exode 9:9).

Les deux m�mes sympt�mes f�cheux qu�au verset 3.

Plus enfonc�e. Le terme est un peu moins fort que celui du verset 3, peut-�tre parce que le changement de niveau est moins sensible quand il se produit sur une cicatrice que sur une partie du corps saine jusqu�alors.

Devenue p�le. C�est le contraire de la chair vive.

Le fait que l�inflammation demeure localis�e dans le voisinage imm�diat de l�ancien mal prouve que c�est ici une inflammation de bon aloi, telle que celle qui accompagne toute cicatrisation.

24 � 28 Quatri�me cas

L�pre apparaissant � la suite d�une br�lure.

Ou bien, annonce un nouveau cas analogue au pr�c�dent. La cause est ici une br�lure, par braises ou cendres br�lantes.

29 � 37 La l�pre dans les cheveux ou la barbe

Le mot de n�tek, rendu ici par place malade et plus bas, versets 30 et 31, par teigne, signifie proprement une place o� il devait y avoir des cheveux ou de la barbe, mais d�o� ils ont disparu laissant � nu une esp�ce d��corchure.

Homme ou femme. Cette expression, qui ne se trouve point aux versets 2, 9, 18 et 24, s�explique sans doute par le fait, que la mention de la barbe pourrait faire penser que cette esp�ce de maladie ne se rencontre que chez les hommes; mais les femmes peuvent aussi en �tre atteintes � la t�te.

Deux sympt�mes f�cheux : l�enfoncement du mal et l�alt�ration des poils, soit pour la couleur, soit pour la nature.

C�est la teigne : le n�tek, la l�pre locale de la t�te et du menton.

Un seul des deux sympt�mes : l�alt�ration des poils, dont aucun n�est franchement noir. Le cas est douteux : s�questre d�une semaine.

32 � 33 Absence des deux sympt�mes; �tendue du mal stationnaire; nouveau s�questre

Il ne rasera pas la place : pour que l�on puisse juger de la couleur et de la valeur des cheveux ou des poils qui s�y trouvent.

Cas de rechute. Le signe en est l�extension de la teigne.

Si le mal est rest� stationnaire et qu�il y ait repouss� du poil noir, on est assur� de la gu�rison.

38 � 39 Simple exanth�me

Des taches blanches, et non pas luisantes comme au verset 6. Cette l�pre inoffensive porte encore aujourd�hui chez les Arabes le nom de bohak, de bahak, �tre blanc. Elle dure de deux mois � deux ans, sans causer de souffrance ni aucune incommodit�.

40 � 44 L�pre sur la t�te chauve

40 et 41

La simple calvitie ne souille pas. Mais si sur la t�te chauve on remarque une tache d�un blanc rouge�tre, le mal est d�clar�.

C�est � la t�te. C�est une vraie l�pre, lors m�me qu�elle affecte ici la t�te, plus ordinairement sujette � la teigne.

45 et 46 Condition du l�preux

Ce qui suit s�applique � tous les cas de l�pre d�clar�s, non au dernier seulement.

V�tements d�chir�s : en signe de deuil; c�est la marque d�un homme frapp� de Dieu.

T�te nue : les cheveux libres, flottant en d�sordre; m�me expression qu�Exode 5:4; Exode 32:25 (en h�breu), ou elle d�signe la licence.

Se couvrira la barbe : jusqu�� la l�vre sup�rieure; c�est encore un signe de deuil (�z�chiel 24:17; Mich�e 3:7).

Souill� ! afin que chacun l��vite (Lamentations 4:15).

Hors du camp (Nombres 5:2; Nombres 12:10; 2 Rois 15:5; 2 Rois 7:3). Car il souillerait quiconque viendrait � le toucher. La tradition pr�tend m�me que toute maison o� il entrait �tait souill�e avec tout ce s�y trouvait. Encore maintenant, en Orient les l�preux sont confin�s en dehors des villes et des villages et habitent des demeures sp�ciales, souvent de mis�rables buttes o� on leur apporte leur nourriture. � J�rusalem il y a pr�s de la porte de Sion un lieu assign� aux l�preux. Chez les Perses aussi le l�preux �tait mis au ban de la soci�t�. D�apr�s le Zendavesta, il faut, � la vue d�un l�preux, prononcer une pri�re sp�ciale. Un Arabe ne voudrait pas coucher dans le voisinage d�un l�preux, ni manger du m�me plat que lui. Aucune maladie n�inspire aux peuples de l�Asie une telle horreur.

47 � 59 La l�pre dans les v�tements et dans les objets en cuir

On sait que le virus de certaines maladies contagieuses se transmet tr�s facilement par le moyen des v�tements qui ont appartenu aux malades. Il para�t que ce qui d�coule des ulc�res des l�preux a un caract�re infectieux prononc� et ronge m�me les objets inanim�s, comme les tissus. Cependant dans notre passage le l�gislateur para�t avoir en vue une d�sorganisation spontan�e qui se formerait sur certains tissus et sur les objets de peau, une esp�ce de moisissure rongeante et dangereuse, dont il est difficile de se faire une id�e exacte.

Laine, lin. L�usage du coton ne parait pas avoir �t� connu des anciens.

Tissu ou tricot (scheti et �rev). Ces deux termes ne se trouvent nulle part ailleurs; les anciennes versions y ont vu la cha�ne et la trame de l��toffe, mais on ne comprendrait pas que l�une p�t �tre contamin�e sans l�autre. Il nous para�t plus probable, d�apr�s l�analogie avec l�arabe, qu�il est question ici de deux modes de fabrication, l�un o� les fils sont tiss�s, l�autre o� ils sont nou�s.

Du cuir, appr�t�, tann�, corroy�. Pour le cuir non employ�, voir verset 49.

Cas o� la tache s�est �tendue.

Cas o� la tache ne s�est pas �tendue d�abord.

54 � 55 Nouvelle �preuve

Si la tache, bien que ne s��tant pas �tendue, n�a pas perdu sa couleur verd�tre ou rouge�tre, il y a corrosion int�rieure, comme le prouve la diminution d��paisseur, le principe malin agit en profondeur, soit � l�envers, soit � l�endroit.

56 � 58

Dans ce cas plus favorable, il suffit d�enlever le morceau attaqu�, quitte � br�ler le tout, si une nouvelle manifestation l�preuse prouve que cet objet est dispos� � de pareilles affections. Dans le cas favorable, un simple lavage, comme au verset 54.

Conclusion du passage versets 47 � 58.

Cette conclusion sp�ciale prouve que ce morceau n��tait pas un simple appendice, mais qu�il avait sa valeur ind�pendante.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-13.html.
 
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