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Bible Commentaries
Lévitique 24

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versets 1-23

1 � 4 Les lampes

Ces versets sont la reproduction presque textuelle d�Exode 27:20-21. La r�p�tition de cette ordonnance et de la suivante est peut-�tre motiv�e ici par le fait qu�il venait d��tre, question des r�coltes, parmi lesquelles celles de l�huile et du froment tenaient une des plus grandes places. Les pains et l�huile du cand�labre �taient offerts par le peuple.

Le cand�labre d�or : litt�ralement, le cand�labre pur, brillant.

5 � 9 Les pains de proposition

La pr�paration des pains est indiqu�e ici en d�tail, lors m�me que les pains figuraient sur la table sainte d�s le jour de la d�dicace du Tabernacle (Exode 39:36; Exode 40:23).

Douze g�teaux : selon le nombre des tribus.

De deux dixi�mes (d��pha) : par cons�quent de la m�me grandeur que ceux que l�on pr�sentait � la f�te de Pentec�te. Seulement ils �taient s�rement sans levain, quoique cela ne soit pas indiqu�, car ils devaient �tre plac�s dans le Lieu saint o� le levain n�avait point acc�s.

En deux piles : comparez Exode 28:10, o� les douze noms des tribus sont partag�s en deux s�ries de six.

Sur la table d�or : comme verset 4.

De l�encens pur, dont la composition est indiqu�e Exode 30:34 . Cet encens devait �tre d�pos� sur chaque pile ou � c�t�. La tradition dit qu�il �tait contenu dans deux coupes d�or. Lorsqu�au matin du sabbat les pains �taient retir�s pour �tre remplac�s par d�autres, l�encens �tait br�l� sur l�autel d�airain et servait ainsi de m�morial devant l��ternel, rappelant que l�offrande des pains avait �t� accomplie selon la loi. Car des pains eux-m�mes, aucune partie n��tait br�l�e sur l�autel; mais le tout revenait aux sacrificateurs.

Pour la signification des pains de proposition, voir Exode 25:23, note.

Chaque jour de sabbat : en signe de reconnaissance pour les bienfaits re�us de Dieu durant la semaine �coul�e, et de cons�cration du travail qui remplira la nouvelle semaine.

10 � 23 Un fait qui donne lieu � des ordonnances importantes

La place qu�occupe ce morceau de nature historique ne s�explique naturellement qu�en supposant que le fait s�est pass�, � l��poque o� nous place cette l�gislation, c�est-�-dire dans le temps qui pr�c�da le d�part du Sina�.

D�apr�s Exode 12:38, un certain nombre d��trangers s��taient joints aux Isra�lites lors de la sortie d��gypte, et Nombres 11:14 montre qu�ils exer�aient une mauvaise influence sur le peuple. Comme les Isra�lites �taient camp�s par tribus, ces gens, qui n�appartenaient � aucune tribu, formaient un groupe � part, habitant hors du camp.

Le nom : le nom par excellence, celui de Jahv�. C�est de ce passage que les Juifs apr�s l�exil ont conclu qu�on ne devait jamais prononcer le nom de Jahv�; aussi le remplacent-ils, toutes les fois qu�il se rencontre dans le texte de l�Ancien Testament, par celui d�Adona� (Seigneur) ou d�Elohim (Dieu).

Cette interpr�tation serait en effet justifi�e par le verset 16 si l�on s�parait la notion de prononcer de celle de blasph�mer. Mais le sens est : prononcer en blasph�mant.

Le nom de sa m�re� Ces d�tails sont plac�s � ce moment du r�cit parce qu�ils r�sult�rent de l�enqu�te faite par Mo�se. Ce r�cit est pris sur le fait.

Pour que Mo�se expliqu�t. Le crime �tait pr�vu Exode 22:28; seulement rien n�avait �t� prescrit quant � la p�nalit�. Le cas �tait embarrassant � cause de l�origine mixte du coupable. Autrement il est probable que, comme simple Isra�lite, on l�aurait imm�diatement lapid�. Au lieu de cela, on se borne � le tenir sous garde jusqu�� ce que la volont� divine soit connue.

R�ponse de l��ternel sur le cas particulier.

Les t�moins du fait doivent poser les mains sur la t�te du criminel pour le charger de ce p�ch� dont, comme t�moins, ils se trouvaient �tre en quelque sorte les d�positaires et les complices; comparez Deut�ronome 21:6 (un acte analogue), ainsi que la prescription Deut�ronome 17:7 et le r�le des t�moins Actes 7:58 .

� cette d�cision sur le cas actuel, et cela encore avant qu�elle soit ex�cut�e (verset 23), l��ternel ajoute une s�rie d�instructions relatives � certains cas analogues (versets 15 � 22).

Et d�abord versets 15 et 16, loi sur le blasph�me.

Son Dieu : non pas Jahv�, mais Elohim, la divinit� en g�n�ral, c�est � dire le dieu quelconque que cet homme adore.

Le qui que ce soit montre que ce peut aussi �tre un pa�en, comme cet �gyptien du c�t� de son p�re.

Il portera son p�ch�. La peine n�est pas sp�cifi�e, car ce n�est pas aux hommes � l�ex�cuter. Ce mot veut dire : Cet homme-l� n�est pas innocent et la suite de sa vie montrera certainement qu�il est sous le poids d�une faute commise.

Mais si le Dieu dont le nom est blasph�m�, est Jahv�, cet homme ne doit plus vivre en Isra�l, qu�il soit H�breu ou �tranger. Dans ce cas, c�est aux hommes � agir. Nous trouvons ici le consid�rant de la sentence prononc�e verset 14. Le verset 15 dit ce qui aurait pu �tre all�gu� comme excuse en faveur du blasph�mateur; le verset 16 tranche la question contre lui et explique pourquoi.

Le verset 22 fait comprendre le motif pour lequel cette ordonnance prescrivant le talion (voir Exode 21:12-14, Exode 21:20-23) est r�p�t�e ici. Le sens est qu�� tous ces �gards (versets 17 � 21), aussi bien que dans le cas du blasph�mateur, les �trangers doivent �tre soumis aux m�mes p�nalit�s que les Isra�lites.

Ces cas sont cit�s comme au hasard; ils servent simplement � exemplifier la loi g�n�rale. Il faut remarquer que l��tranger ne doit pas seulement �tre passible des m�mes peines, mais jouir de la m�me protection et avoir droit aux m�mes d�dommagements que l�Isra�lite.

Sur la loi du talion, voir Exode 21:23. Elle �tait universellement pratiqu�e dans l�antiquit�. Seulement il se pourrait que chez les H�breux elle ne f�t appliqu�e que lorsque la partie l�s�e l�exigeait.

Apr�s ces directions, en relation avec le cas pendant, a lieu l�ex�cution du coupable.

Il n�est pas ais� de comprendre comment ceux que l�on pr�tend avoir invent� la loi au temps d�Esdras auraient pu imaginer une pareille anecdote, et cela pour motiver des ordonnances d�j� en partie donn�es pr�c�demment. Ce trait, comme celui du chapitre 10, porte le caract�re historique le plus incontestable et imprime le m�me sceau � tout l�ensemble des r�cits dont il fait partie.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 24". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-24.html.
 
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