Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-30
Le matin venu, il y aura encore au foyer de l�holocauste des braises pour allumer le bois de l�holocauste du matin, ainsi que pour faire fumer les graisses des sacrifices d�actions de gr�ces qui pourront �tre offerts ce jour-l�. Il para�t par ce verset qu�� l�holocauste journalier pouvaient �tre joints des sacrifices d�actions de gr�ces et probablement sur la m�me pile particuli�re.
On a pens� que cette loi, dont la date n�est pas indiqu�e, se rapportait � l�entretien du feu c�leste qui descendit sur l�holocauste le jour de l�installation d�Aaron (L�vitique 9:24). Mais nous verrons � ce passage que cette opinion n�est pas admissible. Le vrai motif pour lequel on ne devait pas laisser �teindre le feu, est qu�il �tait le symbole visible du culte ininterrompu que le peuple doit rendre � son Dieu. On trouve un usage semblable chez plusieurs peuples anciens.
Sans s��teindre. Pas m�me le jour du sabbat, ni pendant la marche, bien que l�autel d�airain f�t emball� comme les autres objets sacr�s. La tradition nous apprend qu�en voyage on couvrait les braises d�une esp�ce de garde-feu. Comparez Nombres 4:13.
Voir L�vitique 2:3
Tout m�le. Cette offrande �tait sacro-sainte. Les femmes de la famille d�Aaron n��taient admises qu�aux repas de saintet� d�un caract�re secondaire (actions de gr�ces).
Part perp�tuelle. Voir L�vitique 7:34
Sera saint. On a cru souvent que ces mots signifiaient que, pour pouvoir toucher � ces aliments, il fallait �tre d�j� saint (consacr�). Mais l�expression signifie plut�t : deviendra saint par cet attouchement, sera mis par l� en �tat de cons�cration et oblig�, par cons�quent, de servir dans le sanctuaire, s�il ne s�affranchit pas de cette obligation par un rachat de la nature de ceux qui sont pr�vus au chapitre 27. Plusieurs pensent aussi que cette cons�cration forc�e impliquait la soumission � toutes les conditions de la vie sacerdotale, ce qui entra�nait bien des cons�quences g�nantes dans le cours de la vie ordinaire.
C�est d�apr�s notre passage que doit �tre expliqu�e l�expression semblable Exode 29:37 et 30.29
19 � 23
La loi de l�oblation des grands sacrificateurs; compl�ment du chapitre 29 de l�Exode.
Dans le texte, ce morceau n�est pas plus que le pr�c�dent et le suivant appel� une loi; c�est une simple prescription qui se rapporte non � tous les sacrificateurs descendant d�Aaron, mais aux souverains sacrificateurs qui seront appel�s � lui succ�der selon l�ordre de primog�niture; comparez verset 20 : le jour o� on l�oindra. Il n�y a donc aucune contradiction entre l�expression d�oblation perp�tuelle (verset 20) et celle-ci : le jour o� on l�oindra. Cette oblation devait �tre offerte le jour de l�installation de chaque nouveau grand sacrificateur et continuer matin et soir jusqu�� sa mort.
Le Jour o�, pour : au temps o�. Car la c�r�monie d�installation durait une semaine.
Un dixi�me d��pha : deux � trois litres (L�vitique 5:11); la moiti� pour le matin, la moiti� pour le soir.
� l��tat de friture. Le mot employ� ici ne se retrouve que L�vitique 7:12 et 1 Chroniques 23:29; il semble indiquer que cette fleur de farine doit �tre toute p�n�tr�e d�huile, tourn�e et retourn�e dans le liquide. Cette abondance d�huile est significative dans l�oblation du souverain sacrificateur. Il y en avait, mais en moins grande abondance, dans les oblations ordinaires (L�vitique 2:1-2). Il n�y en avait point dans les offrandes pour le p�ch� (L�vitique 5:11).
En morceaux. Le mot h�breu ne se trouve qu�ici.
Comme offrande divis�e. On a suppos� que cette division en morceaux devait correspondre au partage qui �tait fait de l�holocauste en ses pi�ces (L�vitique 1:8), ou bien qu�il s�agissait d�obtenir un mets analogue � l�un des aliments favoris des Orientaux d�aujourd�hui (voir L�vitique 2:7). La tradition dit que les morceaux devaient avoir la grosseur d�une olive moyenne. Mais d�un usage que nous trouvons dans le culte du second temple, apr�s l�exil, ressort une explication plus convenable. Le souverain sacrificateur apportait chaque matin un dixi�me d��pha de fleur de farine, le partageait exactement en deux moiti�s avec chacune desquelles il faisait six g�teaux, ce qui, comme les douze pains de proposition, correspondait au nombre des douze tribus d�Isra�l (comparez les six noms sur chacune des deux pierres d�onyx); puis il les cuisait l�g�rement (c�est peut-�tre l� le sens du mot que nous avons rendu par en morceaux et que d�autres rendent par � moiti� cuit). Il les partageait en deux moiti�s et les br�lait, et le soir de m�me.
Il para�t d�apr�s cela que, lors m�me que le grand sacrificateur offrait, cette oblation � ses propres d�pens (Jos�phe, Antiquit�s Juda�ques 3.10.7) 1 il l�offrait, non comme simple particulier, mais comme repr�sentant des douze tribus.
Sera consum�e tout enti�re. �videmment le sacrificateur ne doit rien manger d�une oblation qu�il offre pour lui-m�me. Le mot employ� (calil) est synonyme d�holocauste; il se retrouve dans la langue des Ph�niciens et des Carthaginois, tandis que celui qui d�signe l�holocauste (�lah) est propre � l�h�breu.
24 � 30 La loi du sacrifice pour le p�ch�
C�est ici un compl�ment du chapitre 4, en cinq articles. Apr�s l�holocauste et l�oblation, il semble, d�apr�s le chapitre 3, que c�est le sacrifice d�actions de gr�ces qui devrait suivre. Mais il y a beaucoup plus � dire sur ce dernier (le suppl�ment est de dix articles); c�est pourquoi sans doute il est plac� � la fin (L�vitique 7:11-21).
Dans le lieu
Voir L�vitique 1:11. Ce verset est la reprise de L�vitique 4:24; L�vitique 4:29; L�vitique 4:33.
Chose tr�s sainte. Ainsi sont qualifi�es les offrandes qui entrent dans un contact imm�diat avec Dieu et qui acqui�rent par l� une saintet� sup�rieure. Ce sont les pains de proposition (L�vitique 24:9) et le parfum (Exode 30:36), qui appartenaient en quelque sorte au sanctuaire lui-m�me; puis les victimes des sacrifices pour le p�ch� et de r�paration (L�vitique 6:25; L�vitique 6:29; L�vitique 7:1; L�vitique 7:6; L�vitique 10:17; L�vitique 14:13; Nombres 18:9), qui �taient immol�es pr�s de l�autel (L�vitique 1:11; L�vitique 14:13); enfin l�oblation, dont une partie paraissait sur l�autel (L�vitique 2:3; L�vitique 2:10; L�vitique 6:10; L�vitique 10:12).
Sans doute, l�holocauste �tait aussi une chose tr�s sainte; mais cela n�est pas indiqu�, parce qu�il n��tait point n�cessaire de faire ressortir cette qualit� � l��gard d�une victime qui, �tant br�l�e tout enti�re, n��tait expos�e � aucune profanation.
Remarquons encore que les choses tr�s saintes ne pouvaient �tre mang�es que par des sacrificateurs, � l�exclusion de leurs femmes, et cela en lieu saint (dans le parvis) et en �tat de puret�. De plus, les oblations qui accompagnaient les sacrifices tr�s saints devaient �tre sans levain, tandis que le levain et le miel �taient admis pour les oblations de pr�mices (L�vitique 2:12).
Simplement saintes sont les offrandes qui n�entrent pas en contact aussi direct avec Dieu : les sacrifices d�actions de gr�ces (L�vitique 7:31 etc.; L�vitique 10:14-15; L�vitique 23:20; Nombres 6:20, Exode 29:27-28); les premiers-n�s du b�tail (Nombres 18:15 etc.); les pr�mices (Nombres 18:12-13); les d�mes (Nombres 18:26; Nombres 27:30); enfin ce qui avait �t� vou� (Nombres 18:14). Aucun de ces dons ne p�n�trait jusque dans le sanctuaire, ni m�me, abstraction faite du sang et de la graisse des sacrifices d�actions de gr�ces et des premiers-n�s, jusque sur l�autel. Tous les descendants d�Aaron, hommes et femmes, pouvaient manger des choses simplement d�sign�es comme saintes (L�vitique 10:14; L�vitique 22:10 etc.; Nombres 18:11; Nombres 18:19), � la condition d��tre en �tat de puret� (L�vitique 22:3, etc.), et que ce f�t en lieu pur (L�vitique 10:14).
La mangera. Le souverain sacrificateur n��tait pas seul � manger la chair de ce sacrifice. Tous les sacrificateurs purs et de service avec lui avaient droit � ce repas; et cela devait �tre, puisque, selon la tradition, la consommation de ce sacrifice, comme des sacrifices d�actions de gr�ces (L�vitique 7:15), devait se faire le jour m�me, ce qui e�t �t� impossible si un seul homme e�t d� la manger. Comparez Nombres 18:9-10
Sera saint. Voir au verset 18.
S�il en rejaillit� Le sang de la victime du sacrifice pour le p�ch� �tait tellement saint que pas une goutte de ce sang ne devait entrer en contact avec ce qui �tait profane.
Tu le laveras : toi, Aaron. Un la�que ne peut toucher ce sang.
La terre cuite, non vernie, est poreuse et s�impr�gne des sucs de ce qui y est cuit. Mais le m�tal peut se nettoyer compl�tement.
Tout ceci ne s�applique qu�aux sacrifices pour le p�ch� offerts pour un membre du peuple (L�vitique 4:22-35). Quant � ceux que le sacrificateur offrait pour lui-m�me ou pour l�assembl�e (L�vitique 4:3-21) la chair devait en �tre br�l�e en lieu pur et non mang�e (voir verset 30 et note L�vitique 5:13).
On doit conclure de ce verset qu�il y avait dans le parvis des foyers ou des fours et des ustensiles pour cuire la viande. C�est ce que confirment �z�chiel 46:20-24; Zacharie 14:20-21, etc.
Voir versets 25 et 26.
Voir le verset 28.