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Bible Commentaries
Luc 1

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-80

Plan

La naissance

Le narrateur raconte la naissance du fils d�Elisabeth et d�crit la joie des voisins et des parents (57, 58).

La circoncision

Au moment de la circoncision, le huiti�me jour, les amis de la famille veulent donner � l�enfant le nom de son p�re, mais la m�re s�y oppose, d�clarant qu�il sera appel� Jean. Zacharie consult� par signes indique le nom de Jean. � l�instant sa langue est d�li�e, et il b�nit Dieu. L�impression produite par cet �v�nement est profonde dans tout le pays. On se demandait : Que sera donc ce petit enfant�? (59-66)

Cantique de Zacharie

a) Parlant sous l�inspiration de l�Esprit, Zacharie s��l�ve tout d�abord � la contemplation des destin�es de la th�ocratie et rend gr�ces pour l�av�nement du salut messianique. Il b�nit Dieu de ce qu�il a visit� et rachet� son peuple et lui a donn� dans l�enfant de Marie un puissant Sauveur, accomplissant ainsi les promesses de son alliance et op�rant la d�livrance de son peuple, qui pourra le servir d�sormais dans la saintet� et la justice (67-75).

b) Donnant cours alors seulement � ses sentiments de p�re, Zacharie salue en son enfant le Pr�curseur, qui apprendra au peuple que le salut consiste dans le pardon des p�ch�s�; puis il revient au Sauveur : il le c�l�bre comme le soleil levant, qui fait resplendir sa lumi�re sur ceux qui sont assis dans les t�n�bres et l�ombre de la mort, afin de les conduire dans le chemin de la paix (76-79).

L�adolescence de Jean

L�enfant grandissait de corps et d�esprit�; il resta dans la retraite jusqu�au moment d�entrer dans son minist�re (80).

Le double accomplissement des promesses

57 � 80 Naissance de Jean-Baptiste. Cantique de Zacharie.

Magnifi�, rendu grande, sa mis�ricorde envers elle; c�est le m�me h�bra�sme que nous avons remarqu� au verset 46 et qui se trouve dans Gen�se 19:19.

Ils vinrent; c�est-�-dire les voisins et les parents qui s��taient r�jouis avec �lisabeth et qui venaient maintenant prendre part � la f�te de famille.

La circoncision avait lieu le huiti�me jour (Gen�se 21:3), et c��tait alors aussi qu�on donnait son nom au petit enfant, ainsi que cela se fait maintenant au bapt�me.

Les parents et voisins (comparez Ruth 4:17) se disposaient � donner au petit enfant le nom de son p�re. Mais la m�re s�y opposa, car elle savait par son mari qu�il devait porter le nom de Jean (verset 13, note).

Quelques P�res de l��glise ont vu dans l�action d��lisabeth une inspiration du Saint-Esprit, attendu que Zacharie, qui �tait muet, ne pouvait pas lui avoir dit le nom du petit enfant. Comme s�il n��tait pas �vident que Zacharie avait d� communiquer � sa femme tous les d�tails de l�apparition de l�ange (comparez versets 41-45) et, en particulier, lui indiquer le nom de l�enfant de la m�me mani�re qu�il va le faire dans un instant ! (verset 63)

Cette objection vient de ce que, chez les Juifs, on tenait beaucoup � conserver de p�re en fils les noms de la famille et de la tribu.

Pourquoi firent-ils signe ?

Plusieurs ont conclu de l� que Zacharie �tait sourd aussi bien que muet, ce qui est contraire au verset 20.

On a expliqu� cette mani�re d�agir par l�habitude que l�on contracte naturellement de parler par des signes � ceux qui s�expriment de cette mani�re.

D�autres ont pens� que Zacharie ayant tout entendu, il suffisait d�un signe pour lui demander son avis et que les membres de la famille l�interrogent de cette mani�re par �gard pour la m�re, qui venait de d�clarer si positivement sa volont� � ce sujet.

Grec : il �crivit disant, h�bra�sme qui peut tr�s bien s�entendre de l��criture seule (2 Rois 10:6); mais ne serait-il pas possible que ce f�t en cet instant m�me que la parole lui fut rendue (verset 64), en sorte que le premier mot qu�il pronon�a fut le nom de son fils ?

Les tablettes des anciens �taient ordinairement des plaques en bois enduites de cire sur lesquelles on �crivait avec un style ou sorte de poin�on.

Zacharie n��crit pas : Jean sera ou doit �tre son nom, mais tr�s positivement est. Il en �tait ainsi, en effet, pour le p�re, depuis qu�il avait entendu la parole de l�ange (verset 13).

Cet �tonnement �tait moins caus� par l�accord entre le p�re et la m�re de l�enfant que par la raison indiqu�e au verset 6.

Grec : sa bouche fut ouverte et sa langue.

� quoi il faut suppl�er d�li�e, mot qui se trouve en effet dans D et dans quelques minuscules.

Il parlait, voil� le fait extraordinaire not� par l��vang�liste. Et aussit�t le pieux Isra�lite donne essor aux sentiments dont il �tait rempli, par un chant de louange et d�action de gr�ce. C�est ce qui est indiqu� par ces mots : b�nissant Dieu. Et ce fut sans doute en ce moment que Zacharie pronon�a son cantique.

Mais le narrateur ach�ve son r�cit et r�serve ce cantique pour le donner � part en entier (verset 68 et suivants).

Description de l�impression produite dans tout le pays des montagnes de Jud�e, o� habitait Zacharie (verset 39).

L��tonnement d�abord �prouv� (verset 63) fait place � la crainte (verset 11, note). On faisait de ces choses (grec ces paroles, ces r�cits) le sujet des entretiens, on les conservait pieusement dans son c�ur, et on se demandait avec un religieux int�r�t : Que sera ce petit enfant ?

Ces derni�res paroles sont une observation faite par l��vang�liste, motivant et confirmant (car aussi) l�attente de grandes choses, qui s�exprime par cette question des amis de la famille : Que sera donc ce petit enfant ?

Cette attente, veut dire l��vang�liste, �tait l�gitime, car la main du Seigneur, c�est-�-dire la puissance protectrice de l�Esprit de Dieu, dont il �tait d�j� rempli (verset 15), �tait avec lui. Et s�il en �tait ainsi d�s sa tendre enfance, il en sera de m�me dans toute sa jeunesse, dans toute sa vie.

Dans le texte re�u, qui supprime la particule car, cette proposition devient une remarque par laquelle l��vang�liste r�sume l�histoire de Jean jusqu�� son minist�re public, et qui ne se rattache pas directement � ce qui pr�c�de.

Pour comprendre le beau cantique de Zacharie, cette effusion ardente de son �me, il faut donner � ces deux mots leur pleine signification biblique : rempli de l�Esprit-Saint et : il proph�tisa.

En effet, l�Esprit de Dieu lui communiqua en ce moment le don de proph�tie, par o� il faut entendre � la fois le don de p�n�trer dans l�avenir du r�gne de Dieu et la facult� d�en exprimer les myst�res dans des discours pleins d��l�vation et de lucidit� (voir les discours des proph�tes et comparez 1 Corinthiens 14:2, note).

Sans ce fait signal� par l��vang�liste, il nous serait impossible de comprendre comment Zacharie pouvait chanter l��uvre enti�re de notre r�demption, au moment o� rien n�en paraissait encore, si ce n�est la naissance du pr�curseur du Messie. Il est vrai que l�ange lui avait r�v�l� ce que cet enfant serait un jour (versets 15-17); mais de l� � contempler le grand salut de Dieu comme d�j� accompli, il y a une distance que l�Esprit divin pouvait seul lui faire franchir.

Toutefois le style et les pens�es de ce cantique se meuvent dans la sph�re des r�v�lations de l�Ancien Testament. C�est l� un caract�re qu�il a en commun avec celui de Marie. Le p�re de Jean, comme la m�re de J�sus, s��tait nourri des promesses de Dieu dans les saintes �critures.

� celles-ci se rattache la r�v�lation sp�ciale qui lui permet d�exprimer des vues si lumineuses sur l�accomplissement de la r�demption. Cette inspiration puis�e dans l�Ancien Testament est bien dans la situation, et prouve l�authenticit� des r�cits de Luc.

Zacharie commence par un �lan de reconnaissance et d�adoration de ce que Dieu a visit� et rachet� son peuple.

Le mot : visit� (proprement inspect�) d�signe la manifestation divine accord�e � Isra�l, apr�s les quatre cents ann�es pendant lesquelles la proph�tie avait gard� le silence.

Rachet� (grec fait un rachat, une r�demption au moyen d�une ran�on, comparez Matthieu 20:28), est un terme qui ne saurait s�appliquer � la d�livrance politique du peuple d�Isra�l, comme on l�a pens�, mais bien � la d�livrance de sa servitude morale.

Ces verbes au pass�, ici et au verset suivant, montrent que pour Zacharie cette grande �uvre de Dieu �tait d�j� accomplie, tant il en avait la certitude.

Grec : il nous a suscit� une corne de salut.

La corne dans laquelle r�side la force de certains animaux est, dans le style de l��criture, l�image de la puissance (1 Samuel 2:10; Psaumes 89:18; Psaumes 132:17; Psaumes 148:14).

Les autres explications qu�on a donn�es de cette image (elle serait, par exemple, une allusion aux cornes de l�autel que cherchaient � saisir les criminels) sont inadmissibles.

Une corne de salut est une d�livrance accomplie avec puissance, et, m�me, l�image d�signe un puissant lib�rateur, le Messie (comparer Psaumes 132:17; �z�chiel 29:21).

Ces mots : dans la maison de David, montrent que pour Zacharie, comme pour Luc, qui a rapport� le myst�re de la naissance du Sauveur (verset 35), Marie descendait r�ellement de David (comparer Luc 3:23, note).

Ce qui affermit la foi de Zacharie, c�est que les grands �v�nements qu�il c�l�bre dans son cantique ne sont que l�accomplissement des promesses de Dieu, toujours fid�le � sa parole.

Sa pens�e embrasse tous les proph�tes dans cette expression : �?par la bouche des saints proph�tes de tout temps?� (grec : depuis le si�cle de toute antiquit�). Comparer Actes 3:21.

Zacharie revient, par une simple apposition, � sa grande pens�e de la d�livrance (verset 69), dont il d�crit les effets jusqu�au verset 75.

Nos ennemis et ceux qui nous ha�ssent, sont deux expressions synonymes.

Par l� sont d�sign�s tous les oppresseurs du peuple d�Isra�l, pa�ens ou Juifs, les Romains, H�rode et ses adh�rents, les chefs du peuple eux-m�mes, pr�tres ou scribes, la plupart sadduc�ens. Tous ces puissants �taient les ennemis de la v�ritable th�ocratie. Zacharie entrevoit l�affranchissement de celle-ci.

La mis�ricorde de Dieu, telle est la source unique du grand salut que chante Zacharie (1 Pierre 1:3).

Cette mis�ricorde s�exerce, dit-il, envers nos p�res; ils y ont leur part, puisqu�elle est la r�alisation de tout ce qu�ils avaient cru et esp�r� (versets 54, 55).

Ainsi Dieu se souvient de son alliance sainte, mani�re humaine de parler, qui signifie que Dieu accomplit ce qu�il avait promis par cette alliance et qu�il prouve ainsi qu�elle �tait sainte, inviolable (Gen�se 15:1 et suivants). Cette alliance, Dieu l�avait confirm�e par un serment (Gen�se 22:16) dont Zacharie reconna�t maintenant aussi l�accomplissement.

Il y a proprement en grec : se souvenir de son alliance sainte, serment qu�il jura; c�est l�alliance elle-m�me qui est appel�e un serment, parce qu�elle a �t� conclue avec serment.

Dans ces versets (versets 74, 75), Zacharie chante les immenses bienfaits que Dieu avait promis aux p�res par son alliance et son serment.

D�abord, la d�livrance de la main, c�est-�-dire de la puissance, des ennemis (verset 71); puis, par l� m�me, la possibilit� de servir Dieu sans crainte dans une vie sainte.

Le mot grec que nous traduisons par servir Dieu, signifie lui rendre un culte, l�adorer (H�breux 9:14); et c�est l� ce qui doit caract�riser la vie enti�re du peuple de Dieu dans lequel le sacrificateur Zacharie voit d�j� la vraie �?sacrificature royale?� (1 Pierre 2:9; Apocalypse 1:6; comparez Exode 19:6).

Un tel service dans la libert� et l�amour est exempt de crainte (Romains 8:15) et se distingue par la saintet� et la justice (�ph�siens 4:24), deux termes qui, dans le grec classique, expriment tout ce que l�homme moral doit �tre � l��gard de Dieu (saintet�) et � l��gard des hommes (justice). Dans la Bible, ce dernier terme se rapporte aussi � Dieu.

D�apr�s Weiss, le premier d�signe la cons�cration int�rieure, le second l�accomplissement des obligations qui en d�coulent.

D�apr�s M. Godet, le premier s�applique � la puret�, l�absence de souillure, le second � la pratique positive de ce qui est bien.

La vie, ainsi renouvel�e, ne l�est point � l�ext�rieur seulement, mais en sa pr�sence, �?devant Dieu?� (verset 6, note). Elle n�est point non plus r�serv�e � certains temps ou � certains jours, mais doit remplir tous nos jours.

Le texte re�u porte tous les jours de notre vie : les mots de notre vie ne sont pas authentiques.

Jusqu�ici la pens�e du pieux sacrificateur ne s�est port�e que sur les grands int�r�ts de la th�ocratie, dont il a chant� la d�livrance et le renouvellement; maintenant elle s�abaisse avec �motion sur le petit enfant qui remplira un r�le si important dans cette �uvre de Dieu.

Mais bient�t elle s��l�vera de nouveau, de celui qui ne sera que le pr�curseur, jusqu�au seul lib�rateur qui accomplira la grande d�livrance.

Jean sera proph�te du Tr�s-Haut, tandis que le Messie est Fils du Tr�s-Haut (verset 32); mais J�sus, confirmant la parole de Zacharie, d�clarera que le fils de ce sacrificateur est �?plus qu�un proph�te?� (Matthieu 11:9).

Le Seigneur d�signe ici le Messie dont Jean doit pr�parer les voies (Matthieu 3:3; Luc 3:4); mais Zacharie ne le nomme ainsi que parce qu�il voit en lui, d�apr�s la r�v�lation de l�ange, J�hova qui avait dit : �?Je vais envoyer mon messager, et il pr�parera le chemin devant moi?�. Voir versets 16, 17, notes.

Donner au peuple la connaissance du salut, de ce m�me salut dont Zacharie a d�j� parl� (versets 69, 71), �tait la vraie mani�re de pr�parer les voies du Seigneur.

En effet, cette connaissance du salut �tait enti�rement obscurcie dans la grande masse du peuple, qui n�attendait du Messie qu�une d�livrance ext�rieure et politique, ou qui ne cherchait le salut que dans les vaines observances de la loi, tandis qu�il ne pouvait consister que dans la r�mission ou le pardon de leurs p�ch�s.

Voil� pourquoi Jean, dans sa pr�dication et son bapt�me, insista avec tant d��nergie sur la repentance et annon�a Celui qui conf�rerait r�ellement le pardon, en baptisant du Saint-Esprit (Matthieu 3:11).

La cause unique du pardon pour le p�cheur, c�est la tendre mis�ricorde de notre Dieu (grec : � cause des entrailles de mis�ricorde de notre Dieu).

Expression de tout ce qu�il y a de plus intime, de plus profond, de plus tendre dans l�amour (Philippiens 1:8; Philippiens 2:1; Colossiens 3:12; comparez Jean 3:16).

Codex Sinaiticus, B portent : nous visitera. Ce futur est probablement une correction. C�est encore gr�ce � la tendre mis�ricorde de Dieu que le soleil levant nous a visit�s d�en haut, c�est-�-dire, que la lumi�re divine, �?le soleil de justice?� (Malachie 4:2), s�est lev�e sur nous. Cette aurore est personnifi�e; de l� l�expression figur�e : nous a visit�s.

On a essay� de donner au mot que nous traduisons par soleil levant, que d�autres rendent par : Orient d�en haut, le sens de germe (comparez Zacharie 3:8; Zacharie 6:12, o� les Septante emploient le mot en ce sens). Mais comme le r�le qui lui est attribu� ici, c�est d��clairer (verset 79), il s�agit �videmment du soleil levant, de cette lumi�re qui dissipe les t�n�bres du monde moral (verset 79), et dont il est fr�quemment parl� dans les �critures (�sa�e 60:1, Jean 1:5; Jean 8:12).

Voir Matthieu 4:16, note.

Les images de ce verset, expression d�une triste r�alit�, sont emprunt�es � �sa�e 9:1, qui d�crit � la fois les t�n�bres et la lumi�re qui y resplendit.

Les t�n�bres ne sont pas seulement, dans l��criture, l�image de l�ignorance et de l��loignement de Dieu, mais aussi de la corruption, de la mis�re, du malheur, de la mort, parce que Dieu est seul la source de la lumi�re et de la vie.

De l� cette expression �nergique : l�ombre de la mort. Et les malheureux que contemplait le proph�te y sont assis dans l�abattement et le d�sespoir, n�essayant pas m�me de se relever.

Voici l�encha�nement logique des immenses bienfaits que Zacharie contemple a la fin de son cantique. Le soleil levant nous a visit�s pour nous �clairer et pour diriger nos pieds dans le chemin de la paix. Nous marcherons donc d�sormais apr�s avoir �t� assis dans les t�n�bres; et la paix succ�de � toutes les mis�res que figure l�ombre de la mort (versets 78, 79).

Il faut prendre ce mot : la paix avant tout dans son sens le plus intime et le plus �lev� : la paix avec Dieu par le pardon des p�ch�s (verset 77), la paix de Dieu dans le c�ur, qui est pour l�homme le bien supr�me.

Mais on peut le comprendre ensuite dans le sens du mot h�breu schal�m, qui signifie aussi le bien-�tre, la prosp�rit�, mis en opposition avec le d�plorable �tat qui pr�c�de.

Le chemin de la paix n�est pas seulement le chemin qui conduit � la paix, mais celui sur lequel on marche dans la paix. C�est par cette pens�e que Zacharie couronne admirablement son chant de d�livrance.

Croissait indique le d�veloppement physique, tandis que se fortifiait en esprit d�crit les progr�s graduels et constants de tout son �tre intellectuel, religieux et moral, sous l�influence de l�Esprit de Dieu qui �tait en lui (verset 15 et comparez 2.52).

On peut �tendre cette observation importante � toute l�adolescence de Jean-Baptiste.

L�histoire �vang�lique ne parle plus de lui jusqu�au moment ici marqu� de sa manifestation � Isra�l, c�est-�-dire jusqu�� son entr�e dans son minist�re. Ce moment lui fut indiqu� par une r�v�lation de Dieu (Luc 3:2; Matthieu 3:1).

La remarque de Luc qu�il se tenait dans les d�serts, s�applique � toute cette p�riode et signifie qu�il v�cut dans la solitude des lieux retir�s qu�on appelait d�sert de Juda, � l�ouest de la mer Morte et non loin d�H�bron, demeure de Zacharie et d��lisabeth. C�est dans cette retraite qu�il se pr�para � sa sainte vocation.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/luke-1.html.
 
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