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Bible Commentaries
Luc 18

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versets 1-43

1 � 8 La parabole du juge inique.

En ces termes, grec disant.

Cette parabole se trouve dans un rapport intime avec le discours proph�tique qui pr�c�de. C�est ce que Luc indique par l�expression qui lui est famili�re : Il leur disait aussi.

De plus la n�cessit� de la pri�re, de la pri�re pers�v�rante et sans d�couragement, r�sulte des dangers qui environneront l��glise et chaque �me individuelle dans le dernier combat qui pr�c�dera l�av�nement du Sauveur.

La position des chr�tiens dans le monde leur fait du reste �prouver en tout temps ce pressant besoin de la pri�re; sans elle chacun d�eux serait semblable � cette pauvre veuve, opprim�e et destitu�e de toute protection (verset 3).

Ainsi, d�une part, un juge qui n�a aucune crainte de Dieu et aucun �gard pour aucun homme, qui, par cons�quent, sera sans conscience et sans c�ur dans ses proc�d�s; d�autre part, une pauvre veuve afflig�e dans ses affections les plus intimes, et, en outre, opprim�e par sa partie adverse, tels sont les personnages en pr�sence.

Ce que la veuve demande, ayant le droit de l�attendre d�un juge, ce n�est pas une vengeance, comme le disent nos anciennes versions et m�me celle de Lausanne, mais (grec) sa d�livrance par la justice (il en est de m�me aux versets 7, 8).

Et l��vang�liste, en mettant le verbe � l�imparfait : elle venait � lui, indique qu�elle avait r�it�r� souvent et longtemps sa pri�re (verset 4). Ce fut l� le moyen de sa d�livrance (verset 5).

Grec : me frapper sous les yeux.

Ce mot se retrouve une seule fois encore dans le Nouveau Testament (1 Corinthiens 9:27), dans le sens g�n�ral de traiter rudement. Les interpr�tes modernes prennent le mot au propre et supposent que le juge exprime ironiquement la crainte qu�elle ne finisse par se livrer � des voies de fait.

Il est pourtant plus naturel de l�entendre au figur� : me tourmenter, me rompre la t�te.

On peut traduire aussi : qu�elle ne vienne jusqu�� la fin.

Le motif �go�ste invoqu� par le juge est bien en harmonie avec son cynisme : il avoue n�avoir ni crainte de Dieu, ni �gard pour personne.

�coutez ! faites attention : ce juge injuste (grec juge de l�injustice, comparez Luc 16:8), dans son �go�sme, a pourtant fini par accorder � la veuve ce qu�elle demandait.

Et Dieu ! le Dieu juste et mis�ricordieux, fera-t-il moins pour ses �lus, ses enfants bien-aim�s, qui, du sein de l�oppression, crient � lui jour et nuit ! Tel est le point de comparaison qu�il faut bien saisir pour comprendre la parabole.

Ici, comme dans d�autres similitudes, J�sus enseigne, non par analogie, mais par contraste (Luc 11:5 et suivants; Luc 16:1 et suivants). Aussi la conclusion ressort-elle d�autant plus vive par un raisonnement � fortiori : � plus forte raison�

Cette derni�re phrase, qui ajoute une id�e nouvelle � la question pr�c�dente, pr�sente quelques difficult�s. Le texte le plus autoris� (Codex Sinaiticus, A, B, D) porte : use-t-il de patience � leur �gard ? La plupart des commentateurs modernes font de cette phrase une question ind�pendante de la pr�c�dente et donnent au verbe le sens d�agir avec lenteur : tarde-t-il � leur �gard ?

Le verbe au pr�sent ne convient gu�re dans cette explication et la signification tarder n�est pas suffisamment �tablie. Il est plus naturel de rattacher �troitement cette proposition � la pr�c�dente et de la faire d�pendre de la n�gation de celle-ci : et n�use-t-il pas de longanimit�, n�est-il pas rempli de bont� � leur �gard ? (J. Weiss)

Si cette traduction ne paraissait pas admissible, il faudrait, avec M. Godet, reconna�tre que la le�on des principaux manuscrits ne pr�sente aucun sens convenable et revenir � celle du texte re�u : lors m�me qu�il use de patience (diff�re) � leur �gard.

C�est la r�ponse � la question du verset pr�c�dent. L�id�e d�un prompt retour de Christ pour la d�livrance des �lus est exprim�e en divers endroits des �critures dans les m�mes termes (Romains 16:20; Apocalypse 1:1; Apocalypse 3:11; Apocalypse 22:20, etc.).

Si de telles d�clarations semblent au premier abord n�avoir pas �t� r�alis�es par l��v�nement, nous devons nous souvenir, d�une part, que ce temps d�attente et d��preuve qui parait tr�s long � ceux qui souffrent, est pourtant tr�s court aux yeux de Celui pour qui �?mille ans sont comme un jour?� et qui veut accomplir les desseins de sa mis�ricorde envers tous ses �lus (2 Pierre 3:8-9); d�autre part, que cette promesse d�une prompte d�livrance s�applique, non seulement � l��glise dans son ensemble, mais � chacun des �lus, pour qui l�heure de la mort est aussi l�heure de la d�livrance. C�est dans cette vue que saint Paul pouvait appeler �?l�g�re?� l�affliction actuelle des chr�tiens, qui produit en eux une gloire �ternelle (2 Corinthiens 4:17).

La promesse de Dieu est certaine, infaillible; seulement ses enfants sauront-ils tous �?pers�v�rer jusqu�� la fin?� en gardant la foi, la vraie foi qui seule peut les maintenir en communion avec le Sauveur ?

C�est avec tristesse, et pour donner un avertissement � ses disciples, que J�sus pose cette question. Il vient de dire dans quel �tat d�oubli de Dieu se trouvera le monde � sa venue (Luc 17:26-29), et quant � ses disciples eux-m�mes, il a pr�dit ailleurs (Matthieu 24:12) qu�au sein des tribulations des derniers temps, �?la charit� du grand nombre se refroidira?�.

Cependant, la question ne signifie pas qu�il ne trouvera plus de foi sur la terre; car dans ce sens absolu elle serait en contradiction avec la promesse de d�livrance qu�il vient de faire � ses �lus (versets 7, 8).

Il est remarquable que J�sus, m�me en parlant de son apparition dans la gloire, se d�signe comme le fils de l�homme (voir, sur ce terme, Matthieu 8:20, note).

Plan

Sa rencontre avec le Sauveur

Comme J�sus approche de J�richo, un aveugle, qui mendie assis au bord du chemin, apprenant que c�est lui qui passe, s��crie : Fils de David�! aie piti� de moi�! Et comme on veut lui imposer silence, il crie encore plus fort (35-39).

Sa demande exauc�e

J�sus commande qu�on le lui am�ne et lui dit : Que veux-tu que je te fasse�? Seigneur, que je recouvre la vue, lui r�pond l�aveugle. J�sus lui accorde sa requ�te, et � l�instant il est gu�ri. Il suit J�sus, et le peuple, t�moin de ce miracle, loue Dieu (40-43).

J�richo

35 � 43 L�aveugle gu�rit � J�richo.

Voir, sur la gu�rison de cet aveugle, Matthieu 20:29-34; Marc 10:46-52, notes.

Sur J�richo, voir Luc 19:1, note.

Cette double remarque, que l�aveugle gu�ri glorifiait Dieu et que tout le peuple, t�moin de cette sc�ne admirable, se joignait � lui pour donner louange � Dieu, est particuli�re � Luc.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 18". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/luke-18.html.
 
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