Bible Commentaries
Luc 19

Bible annotéeBible annotée

versets 1-48

1 � 10 Zach�e.

Grec : Et �tant entr�, il traversait J�richo.

J�richo, ville c�l�bre dans l�Ancien Testament (Josu� 2 et Josu� 6), l�est devenue plus encore par la pr�sence et les bienfaits du Sauveur, qui, � son passage par cette antique cit�, rendit la lumi�re aux yeux ferm�s de l�aveugle (Luc 18:35 et suivants), et ouvrit les sources de la gr�ce et du salut � l��me alt�r�e d�un pauvre p�ager (versets 9, 10).

Cette ville �tait situ�e � deux lieues du Jourdain, que J�sus venait de traverser en quittant la P�r�e, et � sept lieues de J�rusalem, o� il se rendait pour la derni�re fois.

Anciennement elle occupait le centre d�une d�licieuse oasis couverte d�une for�t de palmiers (Deut�ronome 34:3) et de plantes aromatiques (le nom m�me de J�richo signifie en h�breu bonne odeur). Nulle part on ne voit aujourd�hui d�une mani�re plus �vidente les bouleversements qui ont d� se produire dans toute la Palestine.

J�richo, � laquelle la Bible donne le nom de ville des palmiers, �tait entour�e jadis d�une for�t de ces beaux arbres. On en voyait quelques-uns encore au commencement de ce si�cle; il n�y en a plus un seul aujourd�hui, il n�y a plus m�me de sycomore, comme celui sur lequel monta Zach�e. Une tour carr�e, de construction franque et aux trois quarts ruin�e, un pauvre hameau fortifi� par une cl�ture d��pines s�ches, voil� tout ce qui reste aujourd�hui de J�richo.� F�lix Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e �dition, page 255

Zach�e (en h�breu Zacca�, pur, Esdras 2:9) est d�sign� comme chef des p�agers, sans doute parce qu�il y avait � J�richo un bureau de douanes romaines dont il �tait le chef. Cette ville �tait, en effet, une place de commerce et de transit entre l�Orient et l�Occident.

(voir, sur les p�agers, Matthieu 5:46, note).

Sa vocation �tait devenue pour Zach�e une source de richesses, dont il fera d�sormais un bon usage (verset 8) Son nom indique qu�il �tait d�origine juive.

Grec : et il cherchait � voir J�sus, quel il est.

Cette expression ne signifie point, comme le pensent plusieurs interpr�tes, que Zach�e d�sir�t seulement de d�m�ler au milieu de la foule lequel �tait J�sus, ce qui ne d�noterait chez lui qu�une vaine curiosit�.

Mais, ayant entendu parler de lui, et sachant combien souvent il s��tait montr� plein de mis�ricorde pour les hommes de sa profession m�pris�e, il souhaitait avec ardeur d�avoir le bonheur de le voir de ses yeux, et de retenir au moins les traits de sa physionomie (verset 4).

Le sycomore est un arbre dont les feuilles ressemblent � celles du m�rier, et les fruits � des figues. Selon l��tymologie, ce mot signifie en effet figuier-m�rier.

Quoique cet arbre devienne assez grand en Orient, ses branches sont basses et s��tendent horizontalement, en sorte qu�il n�est pas difficile d�y monter.

La biens�ance n�aurait pas permis � un homme consid�rable par sa position de monter sur un arbre, mais la foi a vaincu.� Bengel

Le texte re�u avec A et des majuscules ajoute : il le vit et

J�sus appelle Zach�e par son nom. Le connaissait-il ? Ou avait-il entendu prononcer ce nom par la foule qui l�entourait ? Ce n�est pas impossible; mais ce qui est beaucoup plus important que cette question, c�est le fait que �?Celui qui connaissait par lui-m�me ce qui est dans l�homme?� (Jean 2:25) avait lu dans le c�ur de Zach�e son ardent d�sir du salut; il l�appelle par son nom pour r�pondre � sa foi naissante (verset 8, note).

Aujourd�hui, tel est le premier mot de cette phrase, comme au verset 9; J�sus met l�accent sur cet aujourd�hui, qui est pour Zach�e le jour du salut.

Il faut que je demeure dans ta maison; sur quoi se fonde cette n�cessit� ? D�une part, sur la volont� expresse et mis�ricordieuse de Dieu que J�sus veut accomplir avec amour; d�autre part, sur le fait qu�il y a l� une �me qui soupire apr�s le salut. C�est ce que nous montre la joie avec laquelle Zach�e re�ut le Sauveur (verset 6).

Tous murmuraient; m�me les disciples, comme le pense Calvin ? Cela n�est pas probable, apr�s ce qu�ils avaient vu et entendu (Luc 15:1 et suivants); mais tandis que la foule � l�esprit pharisa�que manifestait son indignation, il pouvait rester chez les disciples m�mes une sorte d��tonnement en voyant leur Ma�tre entrer chez un p�ager.

Un homme p�cheur ne doit pas s�entendre en un sens g�n�ral; dans la pens�e de ceux qui murmuraient, ce mot s�appliquait personnellement � Zach�e en sa qualit� de p�ager.

Zach�e prend sans doute cette grande et sainte r�solution sous l�impression que font sur lui la pr�sence et les paroles de J�sus; mais cette r�solution, signe de son renoncement au monde, avait �t� pr�par�e dans son c�ur par la repentance et par l�ardent d�sir de conna�tre le Sauveur.

Et maintenant la joie qu�il �prouve de la faveur inesp�r�e et imm�rit�e que lui fait J�sus lui inspire un sacrifice libre, spontan�.

En effet, l�expression : si j�ai fait tort, ne renferme pas un doute, mais bien plut�t une humble et d�licate confession de tout ce qu�il y avait eu d�injuste dans sa conduite.

Quelques interpr�tes pensent que ces verbes au pr�sent : je donne, je rends, expriment non une r�solution actuelle mais une ligne de conduite adopt�e et observ�e d�j� auparavant. Ils entendent alors par la moiti� de mes biens la moiti� de mon revenu. Il ne nous parait pas que cette explication soit en harmonie avec l�ensemble du r�cit.

J�sus lui dit, � Zach�e, bien que les paroles suivantes ne s�adressent pas directement � lui, mais qu�elles soient un t�moignage que J�sus lui rend en r�ponse aux murmures blessants qui s��taient �lev�s contre lui (verset 7).

Cette sc�ne, dont Luc n�a pas pr�cis� le lieu, se passa-t-elle tout enti�re devant la maison de Zach�e, en pr�sence de la foule qui murmurait contre lui ? Ce serait alors en pr�sence de ce public peu bienveillant qu�il aurait pris son admirable r�solution (verset 8), et que J�sus lui aurait adress� les paroles du verset 9. Enfin, ce serait devant ce m�me public que J�sus aurait prononc� la parabole des verset 11 et suivants; puis il aurait poursuivi sa route vers J�rusalem (verset 28).

On ne voit pas, dans cette mani�re de comprendre l�encha�nement des faits, quand il serait entr� dans la maison de Zach�e et y aurait pass� la nuit (verset 5). L�effusion de c�ur � laquelle se livre Zach�e perdrait beaucoup de sa spontan�it� et de sa beaut�, si elle �tait une sorte de justification en pr�sence de ses accusateurs. Ce sont de tout autres pens�es qui le pr�occupent.

Une lecture attentive du r�cit nous en donne une id�e diff�rente : descendu en h�te de son sycomore, Zach�e accompagne J�sus dans sa maison, et c�est l� �videmment qu�il le re�ut avec joie (verset 6) Le verset verset 7 dit clairement que J�sus est entr� dans cette maison. C�est l� que le p�ager se pr�sente devant le Seigneur, fait sa d�claration et entend de lui la parole du verset 9. Sans aucun doute, il a re�u aussi les disciples de J�sus et plusieurs de ceux qui le suivaient � J�rusalem, peut-�tre quelques personnes de sa connaissance.

En leur pr�sence, durant les heures paisibles de la soir�e, J�sus prononce ces paroles si encourageantes et si propres � exciter l�esp�rance du salut (versets 9, 10), comme aussi la parabole qui suit et qui est destin�e � temp�rer cette esp�rance en montrant les conditions dans lesquelles le salut se r�alisera. Enfin, c�est le lendemain, au matin, que J�sus poursuit sa route (verset 28).

Le salut, la d�livrance du p�ch� et de la mort, par la gr�ce de Dieu que J�sus annon�ait et apportait. Ce salut est venu, il se r�alise par la pr�sence de J�sus, non seulement pour Zach�e, mais pour sa maison, sa famille.

J�sus motive cette d�claration : parce que (grec conform�ment � ce que) ce pauvre p�ager est aux yeux de J�sus qui lit dans son c�ur, aussi (aussi bien et mieux que ceux qui le m�prisent) un fils d�Abraham. Il l�est, non seulement parce qu�il descend de lui, mais parce qu�il a la foi et l�ob�issance du p�re des croyants.

Le fils de l�homme (voir, sur ce terme, Matthieu 8:20, note) est venu.

D�o� ? Le Nouveau Testament tout entier et les synoptiques, non moins que Jean, r�pondent : Du sein de sa gloire �ternelle (Jean 17:5).

Le but de sa venue nous est r�v�l� dans cette double action, que J�sus a accomplie avec une tendre charit� par sa vie et par sa mort : chercher et sauver ce qui est perdu. Les deux actes correspondent aux deux sens du mot perdu (Luc 15:6-24).

Cette r�v�lation, consolante pour tout p�cheur, dut l��tre particuli�rement pour Zach�e, en ce moment solennel de sa vie, comme elle le devint plus tard pour Saul de Tarse, qui aimait � la rappeler (1 Timoth�e 1:15).

St cette d�claration a �t� prononc�e par le Sauveur dans la circonstance o� Matthieu la rapporte (Matthieu 18:11, voir la note), c��tait la seconde fois qu�il la faisait entendre.

Plan

L�entr�e � J�rusalem

a) Les pr�paratifs. J�sus prend l�initiative en envoyant deux de ses disciples chercher un �non dans le bourg qui est devant eux. Les disciples, de leur c�t�, apr�s avoir ex�cut� cet ordre, mettent leurs v�tements sur l��non pour y faire monter leur Ma�tre, et les �tendent sur le chemin (29-36).

b) La joie qui �clate dans le cort�ge � la descente du mont des Oliviers. Elle est bl�m�e par les pharisiens, mais J�sus prend la d�fense de ses disciples (37-40).

c) Les larmes de J�sus. En apercevant la ville, J�sus pleure sur elle et proph�tise sa ruine (41-44).

Purification du temple

a) Expulsion des vendeurs. Entr� dans le temple, J�sus chasse les vendeurs en d�clarant que de cette maison de pri�re ils font une caverne de voleurs (45, 46).

b) Tableau sommaire de l�activit� de J�sus dans le temple et de sa situation vis-�-vis des chefs du peuple (47, 48).

La semaine sainte

Les premiers jours de la semaine

L�entr�e de J�sus � J�rusalem

29 � 48 L�entr�e � J�rusalem et la purification du temple.

Voir, sur ce r�cit (versets 29-38),

Et Matthieu 21:1-9; Marc 11:1-10, notes.

Marc 11:2-3, note.

Marc et Luc ne rappellent pas ici la proph�tie de Zacharie que Matthieu (Matthieu 21:4-5) cite pour ses lecteurs juifs.

Cette joie �clate, ces chants de louange montent vers Dieu, au moment o� J�sus, � la t�te de son cort�ge, est arriv� vers la descente de la montagne des Oliviers, c�est-�-dire sur le col qui relie le mont des Oliviers au mont du Scandale.

De l�, on voit J�rusalem se d�ployant sur la montagne oppos�e, au-del� de la vall�e du C�dron, avec ses tours, ses palais et son temple.

C�est � cette vue que toute la multitude des disciples, p�n�tr�e d�une joyeuse attente, se met � louer Dieu � haute voix.

Pour la plupart, la cause de cette joie, c��taient les miracles qu�ils avaient vus, et tout sp�cialement le miracle de la r�surrection de Lazare, qui avait eu lieu peu de temps auparavant.

Selon le r�cit de Jean (Jean 12:9 et suivants), J�sus venait de passer � B�thanie, o� la foule avait pu voir Lazare vivant.

Voir, sur ce chant de louange, Matthieu 21:9, note.

Au lieu de : �?Hosanna dans les lieux tr�s hauts?�, Luc, �crivant pour des �trangers qui ne comprenaient pas l�h�breu, dit : Paix dans le ciel, o� l��uvre du Sauveur allait en effet r�tablir la paix entre Dieu et les hommes (�ph�siens 1:10, note; Colossiens 1:20); et encore : Gloire dans les lieux tr�s hauts, car, par la r�demption du monde, Dieu allait �tre glorifi�, toutes ses perfections manifest�es.

Sans doute, les esp�rances des disciples devaient s�accomplir tout autrement qu�ils ne s�y attendaient; les pieux sentiments qu�ils exprimaient dans leur saint enthousiasme �taient plus conformes � la v�rit� que les id�es qu�ils se faisaient de l�avenir n��taient exactes.

Ce court dialogue est particulier � Luc.

Mais Matthieu (Matthieu 21:15-16) mentionne, apr�s l�entr�e de J�sus � J�rusalem, un semblable mouvement d�indignation parmi les pharisiens.

Ici, quelques-uns de ces hommes, orgueilleux de leur position et jaloux de leur influence sur le peuple, se montrent irrit�s des acclamations et des louanges dont J�sus est l�objet, et ils lui demandent de reprendre ses disciples, afin de leur imposer silence.

Quelle note discordante au sein de ce joyeux concert ! La r�ponse de J�sus est rev�tue d�une image proverbiale qui signifie : Il est d�sormais impossible de comprimer cet �lan de louanges, de reconnaissance et d�amour, qui s��l�vera de la terre au ciel.

Ce contraste entre la pierre et l�homme se retrouve dans une autre application, Luc 3:8 (comparer Habacuc 2:11).

La multitude des disciples �clate en joyeuses acclamations, et J�sus pleure !

Les paroles qu�il prononce nous disent la cause de ses larmes. Mais ces larmes m�mes nous r�v�lent, mieux encore que ses paroles, � la fois la tendre compassion du Sauveur, son amour pour son peuple dont il pr�voit la ruine, et la certitude des jugements de Dieu que ce peuple va attirer sur lui par son endurcissement.

Plus tard, au sein m�me de la ville coupable, J�sus �prouva encore cette profonde et douloureuse �motion (Matthieu 23:37).

Cette exclamation est une phrase inachev�e; l��motion emp�che J�sus de la finir.

Chacun des mots qu�il y accumule a sa signification profonde : Si tu avais connu ! C�est donc par ignorance que le peuple juif va rejeter son Sauveur et combler par ce crime la mesure de ses p�ch�s (comparez Luc 23:34; Actes 3:17; 1 Corinthiens 2:8); mais cette ignorance �tait volontaire : �?Vous ne l�avez pas voulu !?� (Matthieu 23:37)

Toi aussi, comme mes disciples, ces �mes droites et simples qui se sont ouvertes � la foi.

Au moins dans ce jour qui est � toi, ou, comme traduisent litt�ralement nos vieilles versions, au moins dans cette tienne journ�e : ce jour supr�me o� J�sus faisait son entr�e � J�rusalem offrait une derni�re occasion au peuple et � ses chefs de venir se jeter, repentants, aux pieds de J�sus !

J�sus appelle (verset 44) ce jour �?le temps de ta visitation?�.

Il y a dans le d�veloppement des peuples comme des individus des moments qui, mis � profit ou n�glig�s, d�terminent leur destin�e pour longtemps, peut-�tre pour toujours; ce sont des temps de crise, de d�cision pour le bien ou pour le mal (comparer H�breux 3:7; H�breux 3:13; H�breux 3:15).

La pr�sence de J�sus provoqua une lutte entre un petit nombre d��mes bien dispos�es et la masse corrompue du peuple. Tandis que celles-l� s�ouvrirent � son influence et trouv�rent en lui la lumi�re et la vie, celle-ci n�en re�ut que l�an�antissement de ses vaines esp�rances et de ses vis�es �go�stes.� Olshausen

Les choses qui regardent ta paix. Ces choses d�une si immense importance, c��tait la v�rit�, le pardon, le salut que J�sus offrait � tous. S�ils l�avaient re�u avec foi, tous auraient trouv� en lui la paix et la prosp�rit�. Le mot h�breu qu�employait le Sauveur a les deux significations.

Le verbe sont cach�es indique un fait accompli; et cependant J�sus allait encore pr�cher � J�rusalem durant toute une semaine, et ses ap�tres apr�s lui pendant quarante ans; mais, pour le grand nombre, la mesure des iniquit�s �tait combl�e, le temps de la gr�ce, de la visitation (verset 44), �tait pass�.

�?En voyant, ils ne verront point; en entendant, ils n�entendront point?�. Ces redoutables paroles n�excluaient point du salut les Isra�lites qui, individuellement, croiraient au Sauveur (Romains 11:1-5).

Ici encore, la phrase est suspendue par l��motion : grec des jours viendront sur toi�et tes ennemis t�environneront, etc.

Puis les divers traits de la pr�diction se succ�dent, li�s les uns aux autres par le mot et, cinq fois r�p�t�.

Un retranchement, autour d�une ville assi�g�e, �tait une sorte de rempart en palissade, �lev� par l�ennemi, afin de r�duire la ville par la famine.

L�historien Jos�phe raconte que les Romains �lev�rent un tel retranchement autour de J�rusalem, d�abord en bois puis en pierre, quand le premier eut �t� br�l� par les Juifs.

Le mot traduit par : ils te d�truiront, signifie proprement : ils te raseront au niveau du sol, de sorte qu�il ne restera pierre sur pierre.

On peut aussi traduire : ils te briseront contre le sol; les Septante ont employ� ce verbe dans Psaumes 137:9, et l�on pourrait voir dans notre proph�tie une r�miniscence de ce passage.

Toi et tes enfants, c�est-�-dire tous les habitants de J�rusalem; il ne s�agit point des enfants par opposition aux adultes. La cause de ces malheurs est clairement indiqu�e par le Sauveur � la fin de sa pr�diction.

Le temps de ta visitation est un h�bra�sme bien connu. Dieu visite une ville, un peuple, une �me, quand il s�en approche et leur parle, soit par sa parole et son Esprit, soit par de grandes �preuves ou de grandes b�n�dictions.

Toute cette proph�tie fut accomplie � la lettre, au milieu de calamit�s inou�es, quarante ans apr�s, lors de la destruction de J�rusalem par les Romains.

Certains critiques ont pr�tendu que la proph�tie que Luc attribue � J�sus avait �t� �crite apr�s l��v�nement. Ils se fondent sur la ressemblance qu�elle pr�sente avec le r�cit de Jos�phe. C�est oublier que cette pr�diction s�en tient � des traits g�n�raux qui se reproduisaient au si�ge de chaque ville. Un passage d��sa�e (�sa�e 29:3), annon�ant le si�ge de J�rusalem par les Assyriens, renferme, dans la version des Septante, des expressions identiques � celles de notre texte.

Voir, sur ce trait, Matthieu 21:12-17, notes, et Marc 11:15-17, notes.

Le texte re�u ajoute : ceux qui vendaient en lui (dans le temple) et ceux qui achetaient. Les mots soulign�s paraissent inauthentiques.

Chaque jour de cette derni�re semaine; puis, le soir venu, J�sus se retirait hors de la ville, soit � la montagne des Oliviers, soit � B�thanie (Marc 11:11-19).

Grec : les premiers du peuple.

Luc unit ainsi l�aristocratie juive aux sacrificateurs et aux scribes, qui avaient d�j� d�cr�t� la mort de J�sus et qui cherchaient les moyens de mettre � ex�cution leur dessein (Marc 11:18; Matthieu 26:3-4).

Grec : tout le peuple pendait � lui (� ses l�vres) en �coutant.

J�sus �tait tellement entour� de la multitude, avide de l�entendre et impressionn�e par ses enseignements, que les chefs du peuple, craignant une �meute, n�osaient rien entreprendre contre lui.

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 19". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/luke-19.html.