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Bible Commentaries
Colossiens 3

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-35

1 � 6 second conflit au sujet du sabbat, gu�rison dans la synagogue

Comparer Matthieu 12:9-14; Luc 6:6-11.

Ce mot de nouveau se rapporte � Marc 1:21; il n�indique pas si le fait qui va suivre eut lieu le m�me jour de sabbat que celui qui pr�c�de (Marc 2:23-28).

Mais Luc (Luc 6:6) dit clairement que ce fut en un autre sabbat. Cependant les trois �vang�listes placent nos deux r�cits � la suite l�un de l�autre parce que l�un et l�autre servent � caract�riser l�opposition et la haine des adversaires, qui avaient atteint alors d�j� un haut degr�.

Matthieu et Luc disent : la main s�che. Le terme de Marc : dess�ch�e, est plus fort et indique que la circulation du sang avait enti�rement cess� et que cette main �tait ainsi paralys�e.

Le participe grec signifie �galement que l�homme dont il s�agit n��tait pas afflig� de ce mal d�s sa naissance, mais qu�il provenait d�un accident ou d�une maladie.� Bengel

Ils l�observaient avec des intentions malveillantes, l��piaient.

J�sus lit dans leurs regards leur pens�e qui �tait : �?Voyons s�il gu�rira le jour du sabbat !?�

D�apr�s Matthieu (Matthieu 12:10), ils demandent � J�sus : �?Est-il permis de gu�rir les jours de sabbat ??�

D�apr�s Marc et Luc, c�est J�sus qui, le premier, leur pose une question analogue (verset 4).

Tel est le sens de la phrase grecque. J�sus veut, dans l�indignation que lui inspire leur hypocrisie (verset 5), que cet homme soit sous les yeux de tous, il veut donner le plus grand �clat � ce qui va se passer.

Grec : de sauver une �me ou de tuer ?

Quelques interpr�tes prennent ces mots � la lettre et pensent que J�sus avait en vue non seulement le corps de ce malade, mais son �me, qu�il esp�rait sauver par cette manifestation de sa puissance et de son amour, et qu�il aurait laiss�e dans la mort, en n�gligeant de le secourir.

Mais il est probable qu�il faut voir ici, comme dans une multitude d�autres passages, un h�bra�sme qui prend l��me pour la vie.

D�ailleurs le verbe tuer est pris dans un sens absolu et n�a pas pour r�gime sous-entendu une �me. Quoi qu�il en soit, la question du Sauveur est d�une grande �nergie.

S�il n�est pas permis de faire du bien le jour du sabbat, n�gliger ce bien, ce serait faire du mal; (comparez Jacques 4:17) pouvoir sauver une vie et ne pas le faire, serait tuer.

Telle est la cons�quence immorale que J�sus voit dans l�interpr�tation servile et hypocrite que les pharisiens donnaient � la sainte institution du jour du repos. La loi elle-m�me ordonne de le sanctifier; et comment peut-on le faire mieux qu�en r�pandant sur des �tres souffrants les secours, les consolations et les gr�ces que Dieu leur destine dans son amour ?

Mais peut-�tre y a-t-il une intention plus directe et plus s�v�re dans les termes �nergiques qu�emploie le Sauveur. Faire du mal, tuer, le jour du sabbat : qui avait alors dans son c�ur ces pens�es criminelles ? Les adversaires de J�sus qui ne songeaient, en ce saint jour, qu�� l�accuser (verset 2), qu�� le faire p�rir (verset 6).

Morne silence indice de la confusion des pharisiens qui n�avaient rien � r�pondre et qui �taient d�autant plus irrit�s.

Marc seul d�crit compl�tement cette sc�ne dramatique : l�homme � la main paralys�e est debout au milieu de l�assembl�e, o� r�gne un profond silence. J�sus, sans rien dire encore, prom�ne tout autour de lui, sur ses adversaires confus, un regard qui les p�n�tre jusqu�au fond de l��me.

Que se passe-t-il en lui ? Nos versions ordinaires n�ont pas os� traduire ce mot de col�re qui seul rend l��motion profonde, la sainte indignation dont son �me est remplie; mais cette col�re, qui chez les hommes charnels est si facilement accompagn�e de haine, n�est en J�sus que l�effet d�un z�le br�lant pour la gloire de Dieu; et quant aux hommes m�mes qui r�sistent � la v�rit�, il n��prouve � leur �gard qu�une profonde tristesse.

Il y a dans l�original un verbe compos� qui exprime une douleur concentr�e et intense. S�ils avaient manifest� le moindre mouvement de repentance, il les aurait re�us � bras ouverts.

Grec : r�tablie, restitu�e dans son �tat primitif. Le texte re�u ajoute saine comme l�autre, mots qui ont �t� transf�r�s ici de Matthieu 12:13.

Voir sur les pharisiens Matthieu 3:7, note, et sur les h�rodiens. Matthieu 22:16, note.

Tel fut pour ces hommes le seul r�sultat de la parole de v�rit� qu�ils venaient d�entendre; tel est l�effet de l�endurcissement (verset 5). Il fallait que l�inimiti� des pharisiens e�t d�j� atteint un haut degr� pour qu�ils s�alliassent contre J�sus avec les h�rodiens, leurs adversaires politiques. Leur dessein de faire p�rir J�sus marque le point culminant de l�hostilit� croissante qui s��tait manifest�e contre lui (Marc 2:1-3.6).

Plan

L�occasion du conflit

Comme J�sus se livre � une activit� d�vorante, le bruit se r�pand qu�il a perdu l�esprit. Les siens viennent l�arr�ter (20, 21).

L�accusation des scribes�; la justification de J�sus�; le p�ch� contre le Saint-Esprit

Des scribes de J�rusalem le d�clarent poss�d� du d�mon et pr�tendent qu�il chasse les d�mons par le prince des d�mons. J�sus r�fute cette accusation par une s�rie de similitudes

a) Elle est absurde : un royaume divis�, une maison divis�e ne peuvent subsister. Si Satan se combattait lui-m�me, son r�gne serait pr�s de finir (22-26).

b) Elle m�conna�t la vraie conclusion qu�il faut tirer des faits qui y ont donn� lieu : si la maison d�un homme fort est livr�e au pillage, c�est que cet homme fort a �t� auparavant vaincu (27).

e) Elle est infiniment coupable. En lui attribuant un esprit impur, ses adversaires, commettent ce blasph�me contre le Saint-Esprit, qui ne saurait �tre pardonn� (28-30).

Intervention de la m�re et des fr�res de J�sus

Sa m�re et ses fr�res, arriv�s devant la maison le font demander. J�sus d�signe comme sa vraie famille la foule assise autour de lui et d�clare que quiconque fait la volont� de Dieu est son fr�re, sa s�ur et sa m�re (31-38).

20 � 35 J�sus en butte � l�opposition des siens et des scribes.

Grec : manger du pain.

H�bra�sme qui signifie prendre un repas. L��vang�liste marque l�activit� d�vorante de J�sus pour motiver les faits qu�il raconte au verset suivant.

Mais o� se passent ces faits ? Marc dit simplement : il se rend (le texte re�u avec la plupart des majuscules porte ils se rendent), de la montagne, verset 13, dans une maison, ou, comme on peut traduire aussi, � la maison.

Dans ce dernier cas, J�sus serait retourn� dans sa maison � Caperna�m; dans le premier, le lieu de la sc�ne qui va suivre nous serait inconnu.

Ce passage (versets 20, 21), que Marc a seul, a fort occup� les interpr�tes; il reste pour nous envelopp� d�une certaine obscurit� (voir la note suivante).

Ses proches, grec ceux qui �taient pr�s de lui.

On pourrait entendre ses alentours. Mais cette locution signifie le plus souvent les parents, la famille; on pourrait donc dire : les siens. Tel est le sens que la plupart des interpr�tes donnent ici � ce mot, et ils mettent notre verset dans un rapport direct avec le r�cit des versets 31 et suivants, que Marc seul aurait ainsi introduit et motiv�, tandis que Matthieu et Luc le rapportent � la suite du discours de J�sus, sans lien avec celui-ci ni indication de la raison de cette intervention.

Ses parents donc, ayant appris qu�il �tait constamment accabl� d�un travail excessif, sortirent pour se saisir de lui.

Sortirent d�o� ? Peut-�tre de Nazareth, car la situation d�crite (verset 20) durait depuis quelque temps et le bruit en pouvait fort bien �tre parvenu � Nazareth; peut-�tre aussi sortirent-ils de leur demeure � Caperna�m, o� ils pouvaient s��tre �tablis au d�but du minist�re de J�sus (Jean 2:12; Matthieu 4:13).

Mais pourquoi veulent-ils se saisir de lui ? Leurs propres paroles r�v�lent leur intention; car ils disaient : Il est hors de sens.

Telle est la conclusion qu�ils tiraient de l�activit� que J�sus d�ployait et des fatigues qu�il s�imposait; et ils voulaient l�emmener hors de la foule, lui procurer du repos.

On comprend cette appr�ciation et cette conduite de la part des fr�res de J�sus, car ils ne croyaient pas en lui (Jean 7:5). Mais Marie ! En serait-elle venue � porter sur J�sus un jugement qui ne valait gu�re mieux que celui des scribes (verset 22), et que Marc para�t en rapprocher � dessein ?

Plus d�un critique s�est h�t� de conclure de ce fait que les r�cits de Matthieu, chapitre 1 et 2, et de Luc, chapitre 1 et 2 n��taient pas dignes de foi. D�autre part, on a fait diverses tentatives pour ne pas imputer � Marie une telle opinion sur son fils premier-n�.

On a dit que ceux qui �taient pr�s de J�sus �taient, non ses parents, mais quelques-uns de ses auditeurs, des hommes de son entourage habituel qui l�avaient suivi dans la maison. Le voyant harcel� par la foule, qui ne cessait de le r�clamer aux abords de cette maison, ils sortirent � leur tour pour s�emparer de lui et le faire rentrer.

La pens�e qu�ils �noncent au sujet de J�sus ne serait pas inadmissible en ce moment d�effervescence religieuse. Mais cette explication suppose qu�il n�y ait aucun rapport entre notre verset et les versets versets 31-35; or il est difficile de m�conna�tre que ce rapport existe, et d�s lors il s�agit bien ici de la m�re et des fr�res de J�sus.

Il est arbitraire aussi de dire que les auteurs de ce jugement d�favorable sont les fr�res de J�sus, � l�exclusion de sa m�re, car Marie nous est repr�sent�e (verset 31) comme associ�e � la d�marche des fr�res de J�sus.

Il faut donc admettre le fait; on peut l�expliquer en supposant que la foi de Marie, encore peu d�velopp�e, �tait alors �branl�e par le doute, qu�elle fut momentan�ment obscurcie, comme celle de Jean-Baptiste (Matthieu 11:3).

On peut aussi att�nuer ce qu�il y avait d��trange dans la conduite de Marie en admettant que les mots il est hors de sens ne doivent pas �tre attribu�s aux proches de J�sus, mais expriment l�opinion g�n�rale. Il faudrait alors traduire : �?car on disait : Il est hors de sens?�.

Cette interpr�tation, propos�e anciennement d�j�, s�appuie sur le fait que Marc emploie souvent la troisi�me personne du pluriel dans un sens impersonnel (Marc 2:18, note; verset 32).

Voir, sur cette discussion avec les scribes, Matthieu 12:24-37, notes, et comparez Luc 11:15-26.

L�accusation des scribes (voir sur ces hommes Matthieu 23:2, note), est introduite par Marc sans que le fait qui en fut l�occasion soit racont�, tandis que Matthieu et Luc nous le montrent dans la gu�rison d�un d�moniaque.

Marc attribue l�accusation aux scribes, tandis que Matthieu la met dans la bouche des pharisiens. Diff�rence de peu d�importance, car ces deux classes d�hommes qui avaient beaucoup d�affinit�s (la plupart des scribes �taient des pharisiens) se trouvent toujours associ�es dans leur opposition contre J�sus.

Il faut remarquer cette indication, qui appartient en propre � Marc : ils �taient descendus de J�rusalem.

L�hostilit� qui se manifeste contre J�sus n�est donc pas locale et accidentelle : elle a ses inspirateurs � J�rusalem, d�o� des �missaires ont �t� envoy�s en Galil�e pour combattre l�influence du proph�te de Nazareth.

L�imparfait : ils disaient montre qu�il ne s�agit pas seulement d�une parole qu�ils laiss�rent �chapper alors, mais d�une opinion qu�ils cherchaient � r�pandre parmi la foule. C��tait le jugement qu�on portait sur J�sus � J�rusalem, si�ge principal de la sagesse des scribes (Jean 8:48; Jean 10:20).

Marc appelle paraboles les diverses images si frappantes dont le Seigneur se sert dans ce discours pour r�futer l�accusation impie de ses adversaires.

J�sus les appelle � lui. Sans attendre une attaque directe de leur part, il provoque lui-m�me l�occasion de leur montrer l�absurdit� de leur accusation.

Les arguments de J�sus sont les m�mes que dans Matthieu, mais l�ordre en est plus clair; d�abord une question directe : Comment Satan peut-il chasser Satan ? Puis les deux images d�un royaume et d�une maison divis�s contre eux-m�mes.

Ensuite la conclusion in�vitable (verset 26), introduite par cette simple particule et, ce qui donne au discours un caract�re oratoire.

Enfin (verset 27) la comparaison si frappante de Satan avec l�homme fort dont nul ne peut piller le bien (grec les ustensiles, outils, armes), si d�abord il ne l�a li� (voir Matthieu 12:29 et Luc 11:22, notes).

Grec : �?En v�rit� je vous dis, que toutes choses seront pardonn�es aux fils des hommes, les p�ch�s et les blasph�mes, tout autant qu�ils auront pu blasph�mer?�.

Par ces derniers mots, qui rappellent encore une fois l�odieux blasph�me prononc� contre J�sus (verset 22), Marc motive la d�claration s�v�re que J�sus vient de faire entendre contre quiconque aura blasph�m� l�Esprit-Saint.

Il n�y aura point pour lui de pardon, parce qu�il est coupable d�un p�ch� �ternel, qui durera toujours, qui ne peut �tre effac�, ayant sa cause permanente dans l�endurcissement (voir Matthieu 12:32, note).

Le texte re�u dit : un jugement �ternel.

On observe que Marc ne fait point mention, comme Matthieu et Luc, du blasph�me contre le fils de l�homme; mais cette id�e est �videmment comprise dans les mots du verset 28 tous les blasph�mes. C�est donc bien � tort qu�on a pr�tendu qu�ici J�sus identifiait le blasph�me contre lui-m�me avec le blasph�me contre le Saint-Esprit.

Voir sur ce trait, dont le verset 21 indique la vraie signification, Matthieu 12:46-50, notes, et comparez Luc 8:19-21. Dans le texte re�u, les fr�res sont nomm�s avant la m�re, correction qui avait sans doute pour but de faire surtout peser sur eux la responsabilit� de cette d�marche.

En outre, une variante de Codex Sinaiticus, D, admise par Tischendorf, porte : Et sa m�re vient ainsi que ses fr�res.

Enfin le texte ordinaire dit : ils viennent donc, particule destin�e � rattacher ce r�cit au verset 21. Cette relation est bien dans la pens�e de l�auteur, mais la particule manque dans Codex Sinaiticus, B, C, D, et la plupart des versions.

Notre �vang�liste fait cette remarque pour que l�on comprenne mieux que J�sus, entour� de la foule qu�il enseignait, ne voulait pas �tre interrompu, surtout connaissant les motifs qui amenaient les siens.

Les mots et tes s�urs sont omis dans le texte re�u. Ils manquent, il est vrai, dans Codex Sinaiticus, B, C, et plusieurs majuscules

Leur disparition s�explique par quelque n�gligence de copiste. Tischendorf. lui-m�me les admet d�apr�s A, D, majuscules, Itala.

Regard solennel, plein de tendresse bien diff�rent de celui qui est mentionn� au verset 5.

Matthieu ajoute �?qu�il �tendit la main?� vers ceux qu�il regardait ainsi avec amour.

Texte re�u : �?Car, quiconque�?�

La plupart des critiques retranchent ce car, bien qu�il ne soit omis que dans B; ils le regardent comme emprunt� � Matthieu. J�sus en citant ces rapports intimes de la famille, qui se reforment, plus �lev�s et plus saints, entre ceux qui font la volont� de Dieu, ne parle pas d�un p�re.

Dans ce sens spirituel, la place de p�re n�appartient qu�� Dieu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 3". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/mark-3.html.
 
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