Bible Commentaries
Colossiens 9

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versets 1-50

Ces paroles sont un encouragement donn� � la fid�lit� et au sacrifice de soi-m�me, par la consid�ration de l�av�nement prochain du r�gne de Dieu. Voir, sur cette d�claration, Matthieu 16:28, note.

Plan

La mort de J�sus

J�sus, apr�s avoir quitt� C�sar�e de Philippe, traverse la Galil�e, en cherchant � demeurer inconnu pour pouvoir instruire ses disciples au sujet de sa mort prochaine et de sa r�surrection. Eux ne comprennent pas et n�osent le questionner (30-32).

Lequel est le plus grand�?

� Caperna�m, J�sus leur demande le sujet de leur discussion en chemin. Ils se taisent, confus. J�sus leur d�clare avec solennit� que celui qui veut �tre le premier sera le dernier, le serviteur de tous. Il entoure de ses bras un petit enfant et dit que celui qui re�oit un de ces petits le re�oit et re�oit Dieu (33-37).

L�homme qui chassait les d�mons au nom de J�sus

Jean raconte que les disciples ont emp�ch� un homme qui exorcisait au nom de J�sus, parce qu�il ne les suivait pas. J�sus les bl�me : Celui qui fait un miracle en son nom ne peut parler contre lui. Qui n�est pas contre nous est pour nous. Le moindre service rendu aux disciples, en tant que disciples, recevra sa r�compense (38-41).

Du scandale donn� aux petits

J�sus d�clare qu�il vaudrait mieux �tre jet� dans la mer avec une meule au cou que de scandaliser un de ces petits qui croient en lui. La main, le pied, l��il doivent �tre sacrifi�s, s�ils sont pour nous une occasion de chute, de peur que nous ne tombions dans la g�henne o� le ver ne meurt point, o� le feu ne s��teint point. Tout homme sera sal� de feu, comme tout sacrifice doit �tre sal� de sel. Le sel est bon pourvu qu�il ne perde pas sa saveur�; ayez du sel en vous-m�mes et demeurez en paix entre vous (42-50).

Et �tant partis de l�, ils traversaient la Galil�e; et il ne voulait pas que personne le s�t;

30 � 50 - Retour en Galil�e, J�sus enseigne ses disciples

�tant partis de l�, c�est-�-dire de la contr�e de C�sar�e de Philippe (Marc 8:27).

D�autres interpr�tes, serrant de plus pr�s le texte, traduisent : � �tant sortis de l�...,?� de la maison dans laquelle il s��tait retir� avec ses disciples (verset 28).

La raison pour laquelle J�sus ne voulait pas attirer l�attention sur lui dans la Galil�e est indiqu�e ici par l��vang�liste (car).

Il voulait se r�server un temps de retraite avec ses disciples, afin de leur donner ses instructions, d�abord sur sa fin prochaine, (verset 31) puis sur divers sujets d�une grande importance (verset 33 et suivants).

car il instruisait ses disciples, et il leur disait : Le fils de l�homme est livr� entre les mains des hommes, et ils le mettront � mort; et, quand il aura �t� mis � mort, il ressuscitera apr�s trois jours. Voir Matthieu 17:22-23, note.

Il faut remarquer ce verbe au pr�sent : est livr� qui indique que la catastrophe est imminente; et aussi le caract�re tragique de ces termes : (grec) ils le tueront; et, apr�s qu�il aura �t� tu�, il ressuscitera.

Le texte re�u, avec A et les majuscules plus r�cents porte : le troisi�me jour, le�on qui parait emprunt�e aux passages parall�les.

Mais eux ne comprenaient point cette parole, et ils craignaient de l�interroger. Sans comprendre cette pr�diction, ils y pressentaient pourtant quelque chose de douloureux; car Matthieu (Matthieu 17:23) dit � qu�ils en furent fort attrist�s;?� et c�est pr�cis�ment pourquoi ils craignaient de l�interroger.

Et ils se taisaient; car entre eux ils avaient discut�, en chemin, lequel �tait le plus grand. Voir Matthieu 18:1 et suivants notes, et comparez Luc 9:46 et suivants

Dans le premier �vangile, ce sont les disciples eux-m�mes qui viennent poser au Ma�tre la question : � Qui est le plus grand ??�

Luc raconte simplement qu�une discussion avait eu lieu entre eux et que J�sus, le sachant, pla�a un enfant au milieu d�eux; selon Marc, il s�informe d�abord du sujet de leur entretien et l��vang�liste fait observer que les disciples se taisaient, parce qu�ils �taient confus en sa pr�sence d�avoir agit� une question qui trahissait leur ambition.

Et s��tant assis, il appela les douze et leur dit : Si quelqu�un veut �tre le premier, il sera le dernier de tous, et le serviteur de tous. Il y a quelque chose de solennel dans la mani�re dont J�sus se pr�pare � parler (Marc 4:1; Matthieu 5:1).

Comparer Matthieu 20:26-28, notes.

J�sus ne dit pas : que celui qui veut �tre le premier soit le dernier et le serviteur de tous, mais : il le sera; il ne donne pas un conseil sur la mani�re d�atteindre la v�ritable grandeur; il montre l�abaissement qui est la cons�quence in�vitable de l�orgueil, selon ce principe �ternel du royaume de Dieu : � Quiconque s��l�ve sera abaiss�?�. Il ne pr�dit point seulement un jugement � venir, mais il �nonce un fait actuel : l�orgueil est un abaissement, l�humilit� est une grandeur.

Marc seul introduit ici cette sentence de J�sus-Christ avant de citer l�exemple du petit enfant, (verset 36) auquel Matthieu et Luc passent imm�diatement.

Et ayant pris un petit enfant, il le pla�a au milieu d�eux, et l�ayant pris dans ses bras, il leur dit : Marc seul a conserv� ce trait touchant (comparer Marc 10:16) par lequel J�sus, en t�moignant � cet enfant sa tendresse, montrait en m�me temps combien il le pla�ait haut dans son estime.

Quiconque recevra l�un de ces petits enfants en mon nom, me re�oit; et quiconque me re�oit, ce n�est pas moi qu�il re�oit, mais Celui qui m�a envoy�. Voir Matthieu 18:5, note et Marc 10:40 note.

J�sus, en d�clarant que celui qui le re�oit, re�oit Dieu lui-m�me, exprime une pens�e qui se retrouve souvent dans l��vangile de Jean, par exemple dans cette parole : � Moi et le P�re sommes un?� (Comparer Luc 9:48; 10.16; Jean 13:20).

Dans le passage parall�le de Matthieu (Matthieu 18:3-4) J�sus donne, � l�occasion du petit enfant qu�il pr�sente comme mod�le, une autre instruction non moins importante.

Jean lui dit : Ma�tre, nous avons vu quelqu�un qui chassait des d�mons en ton nom, et qui ne nous suit pas; et nous l�en avons emp�ch�, parce qu�il ne nous suivait pas, Marc introduit ici (versets 38-39) un incident qui n�est pas dans Matthieu, mais que Luc (Luc 9:49-50) rapporte � la suite du discours qui nous occupe.

Les deux �vang�listes �tablissent m�me une relation �troite entre l�instruction pr�c�dente et la confession de Jean. Luc dit : � Jean, r�pondant, dit...?� et Marc, d�apr�s le texte re�u et la plupart des documents, porte : r�pondit. Sin., B remplacent ce verbe par dit.

Pour expliquer cette expression, on admet g�n�ralement que J�sus en parlant de recevoir en son nom l�un de ces petits, a fait na�tre chez Jean un scrupule concernant un homme qui chassait les d�mons au nom de J�sus.

Mais cet homme, ajoute Jean, ne nous suit pas, il fait son �uvre � part, et nous l�en avons emp�ch� (ou suivant une variante qui a l�imparfait : nous l�emp�chions), uniquement par le motif qu�il ne nous suivait pas.

Ce mot r�p�t� montre que c��tait l� la grande objection du disciple contre l�activit� de cet homme. Cette erreur a �t� commise par les chr�tiens, plus fr�quemment qu�aucune autre et le plus souvent dans des circonstances o� elle �tait beaucoup moins excusable.

Les mots qui ne nous suit pas manquent dans Sin., B, C.

D, l�Itala et la vulgate omettent par contre la phrase : parce qu�il ne nous suivant pas; il faut la maintenir, mais en lisant suivait (Sin., B) et non suit.

Mais J�sus dit : Ne l�en emp�chez point; car il n�y a personne qui fasse un miracle en mon nom, et qui puisse aussit�t apr�s parler mal de moi. Parler mal de moi, c�est-�-dire devenir mon adversaire (Comme par exemple Marc 3:22; comparez 1 Corinthiens 12:3).

J�sus admet que l�homme dont il s�agit a fait un miracle (grec une puissance), un acte de puissance, qu�il l�a fait en son nom, en mettant sa confiance en lui et en Dieu, d�o� il conclut que ce premier degr� de foi et de z�le pour le bien le conduira plus loin, l�am�nera jusqu�� lui, et que, par cons�quent, il faut bien se garder de l�emp�cher.

J�sus nous montre ce qu�est la � charit� qui esp�re tout?�, et nous apprend � respecter le moindre germe de foi et de vie religieuse, m�me en ceux qui n�ont pas adopt� les habitudes religieuses des chr�tiens et ne se sont pas joints � l��glise.

Nous voyons aussi par cet exemple que l�influence de J�sus s�exer�ait bien au del� du cercle de ses disciples et de ses adh�rents imm�diats.

En effet, qui n�est pas contre nous est pour nous. J�sus d�montre (en effet) l�impossibilit� psychologique �nonc�e au verset pr�c�dent, par cette affirmation : Celui qui n�est pas contre nous est pour nous.

Cet homme n�est pas contre J�sus et ses disciples, puisqu�il chasse des d�mons au nom de J�sus; il incline vers J�sus et a commenc� � se rapprocher de lui; il se rattachera bient�t tout � fait � lui, puisqu�on ne peut demeurer neutre en pr�sence du Sauveur. Que les disciples se gardent d�arr�ter ce bon mouvement par leur intervention pr�cipit�e et intol�rante !

Dans une circonstance diff�rente, J�sus avait prononc� une parole qui semble le contraire de celle-ci, mais qui exprime l�autre face de la m�me v�rit� : Celui qui n�est pas avec moi est contre moi (Matthieu 12:30, note).

J�sus �met cette affirmation � l�occasion des exorcistes juifs, qui en apparence, travaillaient � la m�me �uvre que lui : combattre Satan. Mais comme ils le faisaient dans un esprit tout diff�rent du sien, cette divergence intime devait les amener � une hostilit� d�clar�e.

Les deux paroles qui semblent se contredire sont donc �galement vraies, parce qu�elles s�appliquent � deux situations oppos�es. Autant il est vrai qu�un homme sympathique � notre cause, lors m�me qu�ext�rieurement il est parmi nos adversaires, doit �tre trait� par nous en futur collaborateur, autant il est vrai qu�un homme appartenant ext�rieurement au m�me camp que nous, mais travaillant dans un esprit oppos� au n�tre, doit �tre consid�r� comme un r�el adversaire� Godet

Quelques manuscrits (A, D, les majuscules les plus r�cents) ont : contre vous...pour vous. Cette le�on para�t conform�e � Luc 9:50. La plupart des critiques la rejettent sur l�autorit� de Sin., B, C, etc.

Car quiconque vous donnera � boire un verre d�eau en mon nom, parce que vous �tes � Christ, je vous dis en v�rit� qu�il ne perdra point sa r�compense. Voir, sur le sens de ces paroles, Matthieu 10:42, note, o� elles se trouvent dans un autre discours.

Au lieu de ces mots : en mon nom J�sus dit dans Matthieu : � parce qu�il est mon disciple?�.

Tregelles, Westcott et Hort, Meyer, Weiss pr�f�rent dans notre texte une var. de B, A, C, qui retranche mon devant nom, et donne ce sens : � par la raison que vous �tes � Christ?�.

Toutes ces expressions signifient : par amour pour moi. Ce motif est si grand, si saint, qu�il vaut � la moindre bonne �uvre une r�compense �ternelle.

Ces paroles sont une confirmation (car) du verset 41. C�est comme si J�sus disait � ses disciples : Non seulement vous devez bien augurer de tous ceux qui ne sont pas contre vous, mais vous r�jouir de tout t�moignage d�affection qu�ils vous donnent, �tant convaincus qu�ils le font parce que vous �tes � Christ et par amour pour lui.

Et quiconque scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux pour lui qu�il ait au cou une meule de moulin, et qu�il soit jet� dans la mer. Voir sur les Marc 9:42-48, Matthieu 18:6-9, notes.

J�sus revient ici � la pens�e qu�il exprimait au moment o� il fut interrompu par Jean (verset 38). Puisqu�il faut recevoir avec tant d�amour l�un de ces petits, de ces faibles, (verset 37) quel n�est pas le p�ch� de celui qui les scandalise !

Weiss voit dans ces versets 42-48 un second motif � l�appui du pr�cepte : Ne l�emp�che pas (verset 39).

L�opposition des disciples serait une occasion de chute pour ce croyant qui ne suit encore le Sauveur que de loin (verset 40, note).

Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; il vaut mieux pour toi entrer manchot dans la vie, que d�avoir deux mains et d�aller dans la g�henne, dans le feu qui ne s��teint point. Voir, sur ces paroles, Matthieu 5:29-30, note; Matthieu 18:8-9, note; et, sur cette expression la g�henne Matthieu 5:22, note.

Marc ajoute : dans le feu qui ne s��teint point, image redoutable d�une souffrance morale sans espoir.

Ces mots se lisent dans Sin., B, A, C, D, la plupart des majuscules et des versions. Quelques manuscrits les omettent.

Le texte re�u avec A, D, majuscules ajoute un verset 44 portant ces mots : o� leur ver ne meurt point et o� le feu ne s��teint point.

Les m�mes documents r�p�tent ces paroles en un verset 46. Elles ne sont authentiques qu�au verset 48.

o� leur ver ne meurt point, et o� le feu ne s��teint point. Voir Matthieu 5:29.

Le texte re�u avec A, C, majuscules porte : la g�henne du feu.

Les paroles du verset 48 se trouvent dans toutes les sources, m�me dans celles qui les omettent aux verset 44 et 46, preuve irr�cusable de leur authenticit�.

Ces images terribles d�un ver qui ne meurt point, d�un feu qui ne s��teint point (verset 43, note) sont emprunt�es � �sa�e 66:24.

A ceux qui seraient tent�s de les entendre � la lettre, on peut faire remarquer que l�une exclut l�autre, car un ver ne saurait subsister dans le feu.

Au sens moral, ces termes sont des plus poignants : un ver qui ronge, un feu qui br�le, aucune image ne pourrait exprimer plus �nergiquement les douleurs de la conscience.

Il faut remarquer encore ce pronom leur ver, indiquant une souffrance qui leur est propre, qui est inh�rente � leur �tat moral. Quelque opinion qu�on ait sur la question redoutable de l��ternit� des peines, on ne peut nier que de telles paroles ne soient favorables � cette doctrine.

Car chacun sera sal� de feu et tout sacrifice sera sal� de sel. Peu de versets de l��vangile ont re�u autant d�interpr�tations diverses que celui-ci, qui se trouve dans Marc seul. Cela s�explique par son obscurit�.

Le texte varie suivant les manuscrits. Dans Sin., B, versions �gyptiennes, la seconde partie du verset : et tout sacrifice sera sal� de sel, est retranch�e. Tischendorf l�omet, Tregelles l�a entre crochets dans le texte, Westcott et Hort � la marge. Dans D et dans quelques copies de l�Itala, c�est la premi�re partie qui manque : car chacun sera sal� de feu.

La plupart des ex�g�tes se prononcent pour le maintien de l�une et de l�autre partie, estimant qu�elles sont n�cessaires pour que le verset 49 forme une transition entre les verset 48 et verset 50.

On a dit que les mots : et tout sacrifice sera sal� de sel furent primitivement une glose marginale, tir�e de L�vitique 2:13, et qui se serait gliss�e dans le texte; mais le rapprochement du verset 49 avec ce passage de la loi ne s�imposait pas, et il est plus naturel de penser que les copistes ont omis le verset 49, car, dans le texte grec, les deux propositions se terminent par le m�me vocable : sera sal�.

En adoptant donc le texte re�u, voici l�interpr�tation que nous consid�rons comme la plus acceptable, sans pr�tendre qu�elle l�ve toutes les difficult�s. J�sus vient d�exhorter ses disciples � s�imposer les plus douloureux renoncements pour � entrer dans la vie?� et �chapper au feu de la g�henne (versets 43-48). Il ajoute, comme un motif (car) � l�appui de son exhortation, que tout homme doit �tre purifi� par la souffrance et par les sacrifices qu�il consent � faire, comme toute offrande devait �tre purifi�e par le sel. Ainsi l�ordonnait la loi, (L�vitique 2:13) et cette coutume se trouvait �galement chez les Grecs et les Romains.

Chacun sera sal� de feu : � c�est une locution impropre, dit Calvin, mais pour ce que le sel et le feu ont une m�me nature de purifier,... Christ a appliqu� � tous les deux un mesme (m�me) mot?�.

Le terme de feu aura �t� sugg�r� � J�sus par la parole qui pr�c�dait imm�diatement (verset 48). Nous pensons qu�on se trompe en insistant sur ce terme et en voyant dans l�expression sal� de feu une nouvelle mention du ch�timent de la g�henne. Elle d�signe plut�t l�action purificatrice du feu, qui en fait une image de l��preuve (�sa�e 48:10; 1 Pierre 1:7).

Elle n�est pas oppos�e, en effet, mais assimil�e � la seconde image : sal� de sel. Or jamais le sel n�est pris comme embl�me d�un agent destructeur; il ne consume pas, il conserve; il emp�che la corruption et donne aux aliments de la saveur (Matthieu 5:13, note).

Tel est, dans le domaine moral, le r�le du renoncement � soi. Seul il permet au chr�tien � d�offrir son corps � Dieu en sacrifice vivant et saint?� (Romains 12:1); il le rend agr�able � Dieu, comme l�offrande sal�e de sel, il fait de lui en r�alit� ce que le sacrifice n��tait que d�une mani�re figur�e.

C�est une bonne chose que le sel; mais si le sel devient insipide, avec quoi lui rendrez-vous sa saveur ? Ayez du sel en vous-m�mes, et soyez en paix les uns avec les autres. Par l��uvre de sa sanctification, qui le rend semblable � une � offrande sal�e de sel?�, le disciple de J�sus-Christ devient lui-m�me un sel, � le sel de la terre?� (Matthieu 5:13; comparer : Luc 14:34).

Mais pour exercer sur le monde cette action qui l�emp�che de se corrompre, pour ne pas devenir eux-m�mes un sel insipide et inutile, les chr�tiens doivent se maintenir constamment dans cet esprit de renoncement et de sacrifice, qui est indispensable aussi pour que la paix et la charit� r�gnent dans leurs relations les uns avec les autres.

C�est ce que J�sus affirme en concluant son enseignement par ces mots : Ayez du sel en vous-m�mes, et soyez en paix les uns avec les autres.

Par cette derni�re exhortation � la paix, il revient au fait affligeant qui a �t� l�occasion de tout ce discours, la dispute des disciples sur le rang auquel chacun d�eux pr�tendait (verset 34).

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 9". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/mark-9.html.