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Bible Commentaries
Matthieu 11

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versets 1-30

En ce temps-l�, dans le style du premier �vangile, est une expression vague. Elle ne signifie pas que les grandes paroles qui suivent aient �t� prononc�es imm�diatement apr�s celles qui pr�c�dent. Luc 10:21 les place au moment du retour des soixante-dix disciples, et cette action de gr�ce, que J�sus prononce en tressaillant de joie, a pour cause les succ�s qu�avaient eus parmi le peuple ces premiers messagers de l��vangile.

Quelques interpr�tes leur assignent le moment du retour des douze apr�s leur premi�re mission (Marc 6:12-30; Luc 9:6-10). Cela para�t moins probable.

Le mot que nous traduisons par prenant la parole signifie proprement r�pondant. C�est un h�bra�sme qui veut bien dire : prendre la parole, commencer � parler, mais toujours pour r�pondre � une id�e ou � un sentiment de ceux qui sont pr�sents (comparer Matthieu 22:1; Matthieu 28:5; Luc 13:14; Jean 2:18; Jean 5:17).

Il n�y a pas un mot ici qui ne porte en soi le plus profond enseignement. Les titres que J�sus donne � Dieu expriment l�amour �ternel (P�re !) et la souveraine puissance (Seigneur du ciel et de la terre), se manifestant dans les dispensations m�mes qui font l�objet de cette louange : cacher aux uns, r�v�ler aux autres.

Ces choses ainsi cach�es ou r�v�l�es (non � l�ext�rieur, mais dans leur sens intime et vivant), ce sont les v�rit�s du royaume de Dieu que J�sus apportait au monde, l��vangile de la gr�ce (Matthieu 13:11).

Les sages et intelligents �taient, au temps de J�sus, les scribes, les pharisiens. Ce sont, dans tous les temps, ceux qui sont tels � leurs propres yeux, et � qui, par cela m�me, la v�rit� divine para�t m�prisable (1 Corinthiens 1:19-21).

Il faut remarquer qu�il y a dans l�original � des sages, � des intelligents de sorte que l�exclusion des hommes de cette cat�gorie n�est pas absolue.

Les enfants, ce sont les petits et les simples, tels que les premiers disciples de J�sus en Galil�e, qui, �trangers � la sagesse et � la science des �coles, sentant leur ignorance et leurs besoins, recevaient avidement la lumi�re d�en haut. Tels doivent redevenir devant Dieu les savants eux-m�mes pour entrer � l��cole de J�sus-Christ (1 Corinthiens 3:18-19).

J�sus loue Dieu pour l�une et l�autre des actions indiqu�es et qui sont ins�parables, aussi bien de ce qu�il cache que de ce qu�il r�v�le

� l�orgueil de l�intelligence, il est r�pondu par l�aveuglement, � la simplicit� du c�ur qui veut la v�rit�, par la r�v�lation.� Gess

(comparer Jean 9:39).

J�sus confirme solennellement son action de gr�ce et en indique la raison supr�me.

Le bon plaisir de Dieu (grec), bienveillance, bonne volont� (Matthieu 3:17; Luc 2:14; �ph�siens 1:5), est fond� dans sa justice et son amour.

Devant toi, h�bra�sme qui signifie � tes yeux, � ton jugement (Exode 28:38).

Quant � la construction au lieu de parce que, on peut traduire : de ce que, en sous-entendant encore je te loue (verset 25), mais la traduction ordinaire est pr�f�rable, parce qu�ainsi J�sus nous montre, dans la volont� souveraine de Dieu, la raison de la d�claration paradoxale qui pr�c�de.

Encore tout rempli du sentiment de reconnaissance qui vient d��lever son �me � Dieu, J�sus se tourne vers ses disciples (Luc 10:22) et leur communique les v�rit�s les plus profondes sur sa personne. Il vient de dire que le P�re se r�v�le aux enfants (verset 25); mais il ne se r�v�le qu�en son Fils, � qui il a livr�, remis toutes choses. On a voulu restreindre ce dernier mot � la sph�re spirituelle � la possession du royaume de Dieu que J�sus enseignait, ou � sa connaissance de Dieu dont parle ce verset m�me (comparer Matthieu 28:18; Jean 3:35; Jean 13:3; Jean 16:15).

Cette relation avec les paroles qui suivent montre en effet que cette expression a un sens spirituel, mais la relation avec ce qui pr�c�de (miracles accomplis, verset 20, jugement � exercer, verset 22) conduit � la prendre dans un sens plus �tendu et � ne poser aucune limite quelconque � cette d�claration.

En remettant toutes choses au Fils pour la r�demption du monde, Dieu ne cesse pas de r�gner; mais comme il gouverne le monde en vue de cette r�demption, il reste vrai que tout est remis au Fils, tout, jusqu�au jugement �ternel, qui sera le couronnement de Son �uvre (Jean 5:22-23). Cette d�claration est la raison de celle qui suit, � laquelle J�sus passe par un simple et, qui logiquement signifie : voil� pourquoi.

Conna�tre, dans le langage des �critures, ne signifie jamais une simple action de l�intelligence, parfaitement insuffisante quand il s�agit de choses divines. Ce mot suppose toujours une connaissance exp�rimentale rendue compl�te par l�amour et la vie.

Aussi le mot original est-il compos� du verbe et d�une particule qui lui donne le sens de conna�tre enti�rement. Or, dans ce sens, la d�claration de J�sus est d�une v�rit� absolue. Mais quel rapport myst�rieux, ineffable, unique, entre le Fils et le P�re nous est ici r�v�l� ! Qui est-il, l��tre que Dieu seul conna�t et qui seul conna�t Dieu ? II faut pour cela qu�il soit avec Dieu dans cette unit� d�esprit, d�amour, de volont�, d�essence, qui l�autorisait � dire : �?Moi et le P�re sommes un?� Et comme le P�re a le pouvoir de r�v�ler et de cacher (verset 25), le Fils aussi r�v�le le P�re � qui il veut. Il s�agit de cette r�v�lation int�rieure qui n�a lieu que par une communion vivante avec le Fils, et par laquelle il nous fait part de la connaissance unique qu�il a du P�re. De l� le rapport profond de ces paroles avec celles qui suivent.

Qui, en �coutant cette grande d�claration du Sauveur sur sa personne, ne la croirait tir�e de l��vangile de Jean ? Sous la plume de Matthieu et de Luc, elle confirme le quatri�me �vangile, et identifie le t�moignage de ce dernier avec celui des synoptiques.

Douce et pr�cieuse invitation. Tous : gr�ce universelle, offerte sans autre condition, que de se sentir fatigu�s et charg�s !

Ces deux participes expriment deux id�es distinctes. Le premier suppose le travail auquel un homme se livre en vain pour satisfaire aux exigences de sa conscience souffrante et de la loi qui l�accuse, le second, ce lourd fardeau de mis�re morale et de peines am�res que porte celui qui m�ne une vie sans Dieu. Ce fardeau �tait rendu plus accablant encore par les prescriptions l�gales et pharisa�ques de la propre justice (Matthieu 23:4; Actes 15:10).

Ce que J�sus offre (et moi, par opposition � tout autre), c�est le soulagement ou le repos (grec �?je vous reposerai?�, et au verset 29 : �?vous trouverez le repos?�), en d�autres termes, la paix (Jean 14:27), doux et pr�cieux fruit du pardon et de l�affranchissement.

Un joug est l�image de la soumission, de l�ob�issance. J�sus vient de promettre le soulagement, le repos (verset 28). Il rappelle maintenant la condition de cette d�livrance.

Apr�s avoir promis un repos heureux aux pauvres consciences mis�rablement travaill�es, il admoneste qu�il est leur lib�rateur � cette condition qu�elles se rangent sous son joug. � Calvin

Qu�est-ce que se charger de ce joug ? Les mots qui suivent l�indiquent : c�est apprendre de lui, non seulement �tre instruit par sa parole, mais imiter son exemple, vivre de sa vie. Il faut entrer dans cette voie sans h�siter, dit le Sauveur, parce que je suis doux, et humble de c�ur.

Ce motif peut �tre entendu de deux mani�res, soit comme un encouragement : ne craignez pas de vous mettre � mon �cole, je suis plein de support, de patience, mon joug n�est pas difficile � porter; soit comme indication du seul moyen de se charger de son joug, qui est d�apprendre de J�sus la douceur et l�humilit� qu�il avait lui-m�me.

Pour les orgueilleux qui cherchent leur propre justice, ce joug sera intol�rable, il ne sera ais� (grec bon, bienfaisant) que pour ceux qui seront doux et humbles de c�ur.

Comment se fera-t-il qu�un chacun y ploye et baisse le col volontiers et paisiblement, sinon qu��tant rev�tu de douceur, il soit conform� � Christ ?� Calvin

Celui-l� trouvera du repos pour son �me, parce que seul aussi, il est fatigu� et charg�, dans le sens du verset 28.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 11". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/matthew-11.html.
 
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