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Bible Commentaries
Nombres 3

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versets 1-51

Ils l�assisteront. Les L�vites ne sont pas associ�s au sacerdoce; ils sont mis au service des sacrificateurs. Il ne s�agit ci que de leur pr�sentation � Aaron. Sur leur cons�cration, voir chapitre 8.

Ils auront la charge. Ils devront tenir constamment � la disposition des sacrificateurs et des Isra�lites tout ce qui est n�cessaire � la c�l�bration du culte, sp�cialement des sacrifices.

Devant la Tente d�assignation : devant, mais non dans. Il ne leur �tait pas permis d�y entrer.

Tous les ustensiles : en les pr�sentant aux officiants, les nettoyant et les remettant en place.

Tu donneras. Ils appartiennent d�abord � Dieu (Nombres 8:16-18) et c�est lui qui les donne aux sacrificateurs qu�ils doivent servir. Le terme nethounim : donn�s ne doit pas �tre confondu avec celui de nethinim (1 Chroniques 9:2; Esdras 2:43), qui ne d�signe que des fonctionnaires subalternes. Comparez Josu� 9:27.

L��tranger. Ici : �tranger � la famille d�Aaron.

11 � 13 Les L�vites substitu�s aux premiers-n�s

Pour maintenir vivant dans le peuple le souvenir de la pr�servation des premiers-n�s isra�lites lors de la dixi�me plaie, Dieu avait ordonn� que tous les premiers-n�s des hommes et du b�tail lui fussent consacr�s (Exode 13:2). Aux premiers-n�s des hommes l��ternel substitue la tribu de L�vi. Il y avait l� � la fois un soulagement pour les familles isra�lites, un avantage pour le sanctuaire, dont le service �tait ainsi mieux assur�, et une transformation de la mal�diction qui avait pes� sur la tribu de L�vi d�s le temps des patriarches, en une b�n�diction permanente.

Premier-n� de sa m�re, comme dans Exode 12:2. Ce qui est relev� ici, ce n�est pas tant la qualit� de fils a�n� du p�re, de repr�sentant de la race, que celle de premier enfant mis au jour par sa m�re.

Le jour o�� Cette cons�cration des premiers-n�s � Dieu est une des lois caract�ristiques du peuple d�Isra�l (comparez Exode 34:19-20); elle ne se rencontre chez aucun autre peuple de l�antiquit�. Il est bien fait mention parfois de l�immolation du fils a�n� chez les pa�ens; mais ce sacrifice est envisag� comme le plus douloureux que l�homme puisse offrir, et non comme la cons�quence d�un droit sp�cial de la divinit� sur les premiers-n�s. Cette cons�cration des fils premiers-n�s �tait en rapport naturel avec les lois sur les pr�mices, qui attribuaient � Dieu, comme seul auteur de toute prosp�rit�, les premiers produits du sol. Mais les premiers n�s isra�lites �taient consacr�s � Dieu � un nouveau titre, en raison du grand souvenir historique rappel� ici.

14 � 39 Recensement des L�vites

14 � 16

Les L�vites n�avaient pas �t� compris dans le grand recensement ordonn� au chapitre 1; maintenant que leur position sp�ciale est clairement d�finie, ils doivent aussi �tre compt�s, afin que l�on puisse d�terminer le rapport de leur nombre � celui des premiers-n�s qu�ils doivent remplacer.

Depuis l��ge d�un mois. C��tait le moment o� les petits enfants �taient reconnus viables; voil� pourquoi le rachat ne devait �tre pay� qu�alors.

17 � 20 Les trois familles des L�vites

Les descendants de chaque fils de L�vi constituaient une maison patriarcale, et celle-ci se divisait en familles. L�emploi de ces termes Nombres 1:2; Nombres 1:20 est inverse. M�me division de la famille de L�vi en trois groupes que Gen�se 46:11 et Exode 6:16-19. Sur la diff�rence avec Nombres 26:58, voir � ce passage.

Les familles� selon leurs maisons patriarcales : tous les descendants se trouvant group�s selon les trois branches principales de la tribu.

21 � 37 Nombre des hommes; chefs; position dans le camp

21 � 26 Les Guersonites

Eliasaph. Le r�le de ce chef, ainsi que celui des deux suivants, versets 31 et 35, �tait sans doute de commander la man�uvre et la marche.

La Demeure� Ils �taient charg�s du transport des tentures soit du Tabernacle, soit du parvis (Exode 26:1; Exode 26:7; Exode 26:14).

Ses cordages pour son service : seulement ceux de la Demeure; car ceux du parvis �taient confi�s aux M�rarites.

27 � 32 Les K�hathites

Ils �taient charg�s du transport des objets les plus sacr�s, l�arche, l�autel d�or, etc. La cuve d�airain n�est pas mentionn�e dans cette �num�ration, peut-�tre parce qu�elle n��tait pas au nombre des objets les plus sacr�s, ou bien parce qu�elle �tait trop lourde pour �tre port�e � bras et qu�elle devait �tre plac�e au d�part sur l�un des chariots.

Le rideau : �videmment ici le voile suspendu � l�entr�e du Lieu tr�s saint. Il se nomme ordinairement paroket; non, comme ici, masac. Mais quatre fois dans l�Exode et dans les Nombres, il porte le nom de paroket hammasac.

Prince des princes. El�azar, fils a�n� d�Aaron et chef de la famille sacerdotale, �tait en m�me temps prince et des K�hathites, � la famille desquels il appartenait, et des deux autres familles sacerdotales et de leurs princes. Les K�hathites, les plus proches parents de la famille sacerdotale, avaient parmi les L�vites les fonctions les plus �minentes.

Ceux qui �taient charg�s� : les K�hathites, charg�s du soin des objets les plus sacr�s.

33 � 37 Les M�rarites

Ils �taient charg�s de transporter les piliers et toutes les pi�ces de construction. Il leur �tait assign� pour cela quatre voitures (Nombres 7:8), tandis que les Guersonites, moins charg�s, n�en avaient que deux (Nombres 7:7). Les K�hathites devaient porter eux-m�mes tous les meubles sacr�s (Nombres 7:9).

Les trois familles des L�vites campaient au nord, � l�ouest et au sud du sanctuaire; le c�t� le plus honorable, celui de l�orient, �tait occup� par les sacrificateurs, qui se trouvaient ainsi plac�s entre Juda et le Tabernacle. Quelques tentes suffisaient pour les abriter, et l�acc�s du parvis demeurait ainsi largement ouvert � tous ceux qui venaient y offrir des sacrifices.

Vingt-deux mille. En additionnant les trois nombres ci-dessus indiqu�s (7500 + 8600 + 6200), on obtient une somme de 22 300. On a cherch� � expliquer cette diff�rence en disant que les 300 hommes qui manquent, dans le chiffre total �taient les premiers-n�s des L�vites, qui ne pouvaient servir � racheter d�autres premiers-n�s. Mais, outre que rien dans ce texte si pr�cis ne conduit � cette supposition, le chiffre de 300 premiers-n�s sur 22 000 L�vites, soit 1 sur 73, serait beaucoup trop faible. Il est plus probable que ce chiffre de 300 provient d�une ancienne faute de copiste dans l�un des trois nombres particuliers, ce qui est facile � comprendre, puisque les chiffres s��crivaient en lettres et qu�une tr�s l�g�re modification de forme pouvait augmenter de 300 la valeur d�une de ces lettres. Nous avons, s�il en est ainsi, une nouvelle preuve du respect extr�me des Juifs pour le texte sacr�, dans le maintien de cette erreur qu�aucun copiste subs�quent, ni aucune ancienne version n�a os� corriger.

Si la tribu de L�vi comptait 22 000 hommes d�un mois et au-dessus. il ne devait gu�re s�y trouver plus de 12 000 hommes ayant plus de vingt ans; d�apr�s Nombres 4:48, il n�y avait en effet que 8 580 L�vites de 30 � 50 ans. Cette tribu �tait donc de beaucoup inf�rieure en nombre � toutes les autres, circonstance qui s�explique peut-�tre par le fait que, comme semble le prouver l�exemple de la famille de Mo�se, la tribu de L�vi s��tait trouv�e tout particuli�rement en butte � la pers�cution.

Nous avons dans ce chiffre une donn�e historique qui n�a point �t� emprunt�e aux temps subs�quents; car d�apr�s 1 Chroniques 23:3, il y avait d�j� au temps de David 38 000 L�vites de 30 � 50 ans : ainsi leur nombre avait quadrupl�, tandis que la population totale n�avait fait que doubler.

40 � 43 D�nombrement des premiers-n�s

La substitution des L�vites aux premiers-n�s, pos�e en principe versets 12 et 13, est maintenant mise � ex�cution. Il est � remarquer que, malgr� cette substitution, pour chaque premier-n� dut �tre pay�e dans la suite une taxe de 5 sicles, constatant le droit de l��ternel (Exode 13:13, et ailleurs).

Les premiers-n�s du b�tail. Le sens de ce verset ne peut �tre que celui ci : De m�me que les L�vites sont consacr�s � l��ternel comme �quivalent des premiers-n�s du peuple, de m�me leur b�tail est consacr� � l��ternel comme �quivalent des premiers-n�s du b�tail du peuple. Il est difficile de se rendre compte de ce que signifie cette d�claration. Il n�est pas possible de supposer que tout le b�tail des L�vites ait �t� immol� en �change des premiers-n�s du b�tail du peuple, d�autant moins que les premiers-n�s des animaux sacrifiables continu�rent � �tre offerts en sacrifice (Nombres 18:15-17). Il s�agit ici uniquement du remplacement des premiers-n�s du b�tail qui �taient n�s avant le moment o� commen�a la cons�cration effective des premiers-n�s du b�tail isra�lite. Au reste le remplacement fut fait en gros, sans calcul exact comme pour les hommes. Ainsi le b�tail des L�vites, qui se trouvait consacr� avec ses propri�taires au service de l��ternel, fut simplement envisag� comme l��quivalent des premiers n�s du b�tail d�Isra�l existant � ce moment-l�. Voir � Nombres 18:15-17.

Vingt-deux mille deux cent soixante-treize. Ce nombre soul�ve une difficult�. Le rapport ordinaire du nombre des premiers-n�s avec celui des hommes d�un peuple est celui de 1 � 4. Or, en �valuant � un million le nombre des Isra�lites hommes, ce rapport serait ici de 1 � 40 ou 45, ce qui est dix fois trop peu.

On a suppos� que le recensement ne porta que sur les premiers-n�s venus au monde depuis le moment o� Dieu avait promulgu� cette loi du rachat lors de la sortie d��gypte (Exode 13:2-15), soit depuis un an; mais le chiffre serait alors trop �lev�. Il faut plut�t tenir compte des circonstances suivantes :

  1. Notre texte n�insiste que sur la primog�niture masculine; ainsi dans toute famille ou le premier enfant �tait une fille, il n�y avait pas de premier-n�.
  2. Il est probable qu�un fils a�n� mari� ne comptait plus comme premier-n�, �tant lui-m�me chef de famille; ainsi, supposant un grand-p�re, son fils et son petit-fils non mari�, tous trois premiers-n�s, le dernier seul pouvait compter.
  3. La polygamie existait chez les Isra�lites; or, le seul fils a�n� de la femme en titre �tait envisag� comme premier-n�.
  4. Ce n��tait que depuis l��ge d�un mois que les premiers-n�s �taient compt�s. et un grand nombre mouraient certainement avant d�atteindre cet �ge, surtout dans les circonstances d�favorables de la vie du d�sert.
  5. Dans les six cent mille hommes portant les armes �taient compris beaucoup d��trangers �gyptiens ou autres, dont les premiers-n�s ne pouvaient �tre compt�s.

Le nombre indiqu� est donc historiquement admissible.

44 � 51 Substitution des L�vites aux premiers-n�s

Deux cent soixante-treize. Ce calcul si pr�cis surprend, parce que les L�vites paraissent avoir �t� compt�s comme les autres tribus en nombre rond, ou du moins par centaines, tandis que le chiffre de vingt-deux mille qui les concerne est ici pris � la lettre. Il faut admettre que le nombre rond de 22 000, officiellement admis apr�s le recensement, fut employ� sommairement comme base de ce nouveau calcul.

On s�est demand� comment furent d�sign�s, d�entre toute la masse des premiers-n�s, les 273 qui durent payer la taxe. Ou bien il y eut offre volontaire de la part des familles les plus ais�es, ou bien les 273 furent d�sign�s par le sort, ou enfin la somme fut pay�e en commun par toutes les familles qui avaient des premiers-n�s. Lors m�me que ce r�cit laisse subsister quelques obscurit�s, la grande pens�e qui pr�side � la cr�ation de la caste des L�vites n�en ressort pas moins clairement; et c�est l� pour nous la chose essentielle.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 3". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/numbers-3.html.
 
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