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Bible Commentaries
Philémon 1

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versets 1-25

�ph�siens 4:1, note; comparez ci-dessous, Phil�mon 1:10-13

Philippiens 1:1; Colossiens 1:1, note.

Des assembl�es religieuses se tenaient dans sa maison (Phil�mon 1:2) et Phil�mon 1:6; Phil�mon 1:7 montre comment Phil�mon partageait les travaux de l�ap�tre, bien qu�il ne f�t pas proprement un �vang�liste comme Timoth�e ou Tite.

Grec : �?La s�ur?�, ou, selon une variante, �?la bien-aim�e?�. C��tait probablement la femme de Phil�mon.

Comparer 2 Timoth�e 2:3. Archippe �tait charg� de fonctions dans l��glise de Colosses, (Colossiens 4:17) et appartenait probablement � la famille de Phil�mon.

Paul l�appelle son compagnon d�armes, bien qu�Archippe n�ait sans doute jamais �t� directement associ� aux travaux de l�ap�tre, mais tous ceux qui ob�issent � J�sus-Christ et luttent pour la cause de l��vangile sont soldats d�une m�me arm�e.

Ce n��tait probablement pas toute l��glise de Colosses; mais une partie seulement qui s�assemblait chez Phil�mon (comparer Romains 16:5, note). Bien que la lettre ne concerne que Phil�mon et sa famille, Paul mentionne l��glise dans l�adresse.

Il y a l� pour elle comme une invitation tacite � accueillir dans son sein l�esclave devenu chr�tien.� Oltramare

Comparer Romains 1:7 note.

voir 2 Timoth�e 1:3; Romains 1:9.

Grec : �?Apprenant ton amour et la foi que tu as pour le Seigneur J�sus et envers tous les saints;?� c�est-�-dire amour et foi � l��gard du Seigneur, et de cette source d�coule l�amour pour tous ses rachet�s. Avant tout, Paul se place avec Phil�mon dans la communion d�une m�me foi, d�un m�me amour, afin de donner � la demande qu�il va lui adresser son vrai caract�re, et une force divine (Phil�mon 1:6).

Et c�est ce qu�il fait toujours en t�te de toutes ses exhortations, de quelque nature qu�elles soient. Il sait que, sans la vie de la foi et de l�amour, il n�y a point d�ob�issance.

La communion qui vient d�une m�me foi est, pour les fid�les, un puissant moyen d�action; et, d�un autre c�t�, reconna�tre le bien qui est dans les chr�tiens est un grand encouragement � se d�vouer pour Christ, pour son service, et l�avancement de son r�gne.

Telle est l�interpr�tation g�n�ralement donn�e de ce verset. Elle est seule admissible si on lit avec le texte re�u et quelques manuscrits : �?le bien qui est parmi vous?�, chr�tiens de Colosses.

Mais la pens�e de l�ap�tre serait bien g�n�rale et sans rapport avec le but sp�cial de la lettre. M. Oltramare propose une explication ing�nieuse qui �vite cet inconv�nient.

Paul voudrait dire : �?que la communion de foi qui nous unit soit efficace pour te faire conna�tre tout bien, toute pens�e de charit�, qui est en nous, en moi, Paul?�, � savoir la pens�e de la gr�ce d�On�sime. Paul voudrait ainsi pr�parer insensiblement Phil�mon � la requ�te qu�il formulera tout � l�heure.

La difficult� que rencontre cette interpr�tation est dans les mots : pour J�sus-Christ qui paraissent superflus. Cependant on peut dire que la pens�e charitable con�ue par l�ap�tre n�a pas seulement en vue On�sime, auquel elle profitera directement, mais J�sus-Christ lui-m�me qui est glorifi� par tout sentiment de mis�ricorde et par tout acte de pardon.

Le texte re�u porte : �?un grand sujet d�actions de gr�ces?�. Cette le�on est moins appuy�e.

Ce que l�ap�tre a dit jusqu�ici, et en particulier ces derni�res paroles, sont tout ce qu�il y a de plus propre � pr�parer le c�ur de Phil�mon � recevoir la requ�te qu�il va lui adresser en faveur d�On�sime.

Dans l�esprit de foi, de charit�, et d�vouement o� l�ap�tre se place avec Phil�mon, celui-ci ne pourra rien lui refuser. Il en vient ensuite au sujet de sa lettre (Phil�mon 1:8-21).

Paul, vieillard, prisonnier de J�sus-Christ, sent combien sa pri�re aura plus de force que n�en aurait un ordre.

En qualit� d�ap�tre, il pouvait commander � Phil�mon de recevoir On�sime converti � l��vangile; mais combien cette r�ception sera plus fraternelle et plus b�nie quand Phil�mon aura tout pardonn� � son esclave, et verra en lui un fr�re bien-aim� (Phil�mon 1:16).

On peut �tre �tonn� que Paul s�appelle un vieillard. Aussi Calvin pense-t-il que ce terme �?ne d�signe pas l��ge mais l�office?�. Cela n�est gu�re admissible. Paul avait environ cinquante ans. La vie missionnaire qu�il menait depuis tant d�ann�es l�avait vieilli avant l��ge, et de plus il se sentait au terme de sa carri�re.

Dans ma prison; ce qui double l�amour de l�ap�tre pour celui qu�il regarde � bon droit comme son enfant (comparer 1 Corinthiens 4:15; Galates 4:19).

Allusion famili�re au nom d�On�sime, qui signifie utile.

Son nom est maintenant une v�rit�. Et Paul ajoute que d�j� il lui a �t� utile, par les services qu�il lui a rendu.

Comparer Phil�mon 1:7; Phil�mon 1:17.

Il faudrait que Phil�mon renon��t � aimer Paul pour ne pas aimer On�sime. Les manuscrits ne pr�sentent pas moins de quatre le�ons diff�rentes pour ce verset Phil�mon 1:12.

D�apr�s quelques-uns, les mots re�ois-le ne seraient pas authentiques; la construction serait interrompue et reprise seulement � Phil�mon 1:17 o� Paul se d�cide enfin � formuler sa requ�te.

Ces paroles prouveront � Phil�mon combien Paul estimait et aimait On�sime, puisqu�il aurait souhait� de le retenir aupr�s de lui (comparer Phil�mon 1:16).

Mais l�ap�tre, avec une vraie d�licatesse, n�a pas voulu agir ainsi, n�ayant pas le consentement de son disciple.

D�ailleurs, Paul tenait � renvoyer On�sime � Phil�mon, (Phil�mon 1:11) ne f�t-ce que pour les r�concilier, et pour que l�esclave p�t r�parer le tort qu�il avait fait � son ma�tre (Phil�mon 1:18; Phil�mon 1:19). En toute question, l��criture place en premier lieu la plus d�licate probit�.

Ou �ternellement.

Ce mot, dans la pens�e de l�ap�tre, va bien au-del� du temps pr�sent. Quel argument pour Phil�mon !

Dans la chair indique les rapports temporels qui liaient Phil�mon et On�sime; dans le Seigneur, leur foi commune en lui, qui en faisait des fr�res bien-aim�s.

Et l�ap�tre n�oublie pas de mentionner son propre amour pour On�sime, afin de le rendre d�autant plus cher � son ma�tre. Quelle profondeur, quelle d�licatesse, quelle puissance d�affection chr�tienne !

Voil�, au fond, comment le christianisme r�sout la grave question de l�esclavage : du dedans au dehors; non par la violence, mais par la puissance de l�amour en Christ.

En effet, soit que l�on voie dans ces mots : non plus comme un esclave, la demande positive de lib�rer On�sime, soit qu�on les restreigne aux sentiments de Phil�mon pour ce dernier, toujours est-il que les cha�nes de l�esclave sont rompues, rompues par l�amour, et alors il est impossible que nul pr�tende les forger jamais de nouveau.

Quel chr�tien pourrait imposer les fl�trissures de l�esclavage � un fr�re bien-aim� ?

Les d�veloppements de l��vangile de J�sus-Christ ont amen� n�cessairement l�abolition de l�esclavage, et l�am�neront partout. Esclavage et �vangile sont deux choses aussi incompatibles que la lumi�re et les t�n�bres, que Christ et B�lial (comparer sur cette question 1 Corinthiens 7:21, note; 1 Timoth�e 6:1; 1 Timoth�e 6:2, note).

Grec : �?En communion avec toi?�.

Comparer Phil�mon 1:12, note.

Phil�mon �tait redevable � Paul de sa vie spirituelle : Paul rappelle d�licatement ce fait en faveur d�On�sime, et malgr� cela il se charge du tort de ce dernier; moralement, car il est peu probable qu�il faille entendre les versets Phil�mon 1:19-20 d�un remboursement mat�riel.

Une telle offre de Paul, si pauvre, � Phil�mon qui para�t avoir �t� riche, aurait plut�t froiss� les sentiments de ce dernier, d�autant plus que l�ap�tre ne doute nullement de sa promptitude � lui accorder plus qu�il ne lui demande (Phil�mon 1:21). C�est par sa reconnaissance et son amour que Paul s�acquittera de sa dette envers Phil�mon.

C�est l�ap�tre qui se trahit dans ce mot �?d�ob�issance?�, qui, apr�s ce qui a �t� dit, et la mani�re dont cela a �t� dit, ne saurait en rien choquer Phil�mon, tout en lui rappelant quel est le solliciteur qui lui parle avec toute l�effusion de l�amiti�.� Oltramare

Ce qui eut lieu en effet.

Quelle confiance l�ap�tre avait dans les pri�res de ses fr�res ! C�est ce qui fait qu�il les leur demande si souvent, et que lui-m�me �tait si fid�le � prier pour eux (Phil�mon 1:4).

Le mot traduit ici par logement signifie aussi hospitalit�.

Il est possible que Paul demand�t ainsi un nouveau service � Phil�mon, ou, par lui, � quelque autre fr�re de Colosses.

voir Colossiens 1:7; Colossiens 4:12.

L��vang�liste. Colossiens 4:10.

Voir Actes 19:29.

Encore fid�le alors (Colossiens 4:14; comparez 2 Timoth�e 4:10).

Voir Colossiens 4:14.

L�ap�tre embrasse toute l��glise dans ce v�u de sa foi et de son amour (Phil�mon 1:1; Phil�mon 1:2).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philemon 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/philemon-1.html.
 
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