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Bible Commentaries
Proverbes 13

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versets 1-25

Le chapitre 12 s�est �lev� � une grande hauteur dans son dernier verset. Le chapitre 13 commence par une maxime plus �l�mentaire, qui rappelle Proverbes 10:1.

Litt�ralement : Le fils sage est la correction de son p�re. Il la reproduit d�une mani�re vivante; il l�est en action. D�autres sous-entendent le verbe du second membre : Le fils sage �coute�, ce qui n�est pas h�breu et procure un sens par trop simple.

Le moqueur : l�homme qui a secou� tout joug moral et qui repousse toute id�e religieuse; c�est un contempteur de la vertu et de la pi�t�. Voir Proverbes 1:22.

Pour le premier membre, comparez Proverbes 12:14. Le bien qu�un homme aura fait par ses paroles sages et bienveillantes, il le retrouvera; il savourera � son tour le fruit que d�autres avaient recueilli de ses discours inspir�s par de bons sentiments. Les perfides, qui sacrifient � leur profit toute sinc�rit�, n�ont qu�une pens�e : triompher par la violence, si la violence est n�cessaire. Mais ils s�attirent de dures repr�sailles.

Qui veille sur sa bouche, garde son �me, litt�ralement : la vie. Il �loigne les vengeances qui mettraient sa vie en danger. Comparez Proverbes 21:23.

Qui ouvre [trop] ses l�vres : qui parle trop, ou inconsid�r�ment (Proverbes 12:23). Comparez le verset entier � Proverbes 18:21.

Sera rassasi�e, litt�ralement : engraiss�e.

C�est ici un des nombreux proverbes dirig�s contre la paresse. Voir Proverbes 12:27.

Il y a toujours un �l�ment de mensonge et d�exag�ration dans les diffamations et les outrages. Le juste, qui a toute fausset� en horreur, ne tombera donc pas dans ces p�ch�s.

Maxime analogue � Proverbes 11:5. Au lieu de la forme concr�te : l�homme int�gre en ses voies et le p�cheur, l�h�breu emploie la forme abstraite : l�int�grit� de voie et le p�ch�, pour d�signer d�une mani�re plus frappante le double rapport possible de l�homme avec Dieu. La justice du juste, venant de Dieu m�me, est une garantie de vie et de stabilit�. Le p�ch� (chatt�th) est une fausse route sur laquelle on manque son but.

Comparez Proverbes 12:9, pour le fond, et Proverbes 12:18, pour la forme. L�auteur se borne � �noncer des faits observ�s fr�quemment, sans en d�duire aucune conclusion morale. Celle qui r�sulte tout naturellement de ces faits, c�est qu�il y a chez l�homme une grande inclination � se d�guiser, Le sage ne doit pas craindre de para�tre ce qu�il est.

N�aie point de honte, et ne te f�che point de la pauvret�, si Dieu te l�envoie : il est des temps o� elle est avantageuse car les richesses sont souvent cause que leur possesseur est �pi�, vex� et ran�onn� par les voleurs ou par les gouverneurs iniques; mais le pauvre n�est point travaill� de la crainte de ces choses (Pierre de Launay). La richesse a son utilit�; mais mieux vaut encore �tre n�glig� par les voleurs.

Cependant, si l�on se rappelle Proverbes 10:15, on peut se demander si notre verset ne signifie pas : Le riche se rach�te; le pauvre est imm�diatement tu� , les menaces ne serviraient de rien aupr�s de lui.

La lumi�re des justes est celle que Dieu fait briller sur leur sentier et qui, venant de lui, ne peut perdre son �clat. Un flambeau est une lumi�re artificielle et passag�re.

Les orgueilleux, consid�rant leur mani�re de voir comme la seule juste, et ne profitant des avis de personne, s�engagent � l��tourdie dans maintes difficult�s.

Avec ceux qui re�oivent : qui sont assez humbles pour recevoir (Proverbes 11:2).

Quelques manuscrits ponctuent les trois mots du premier membre du verset, de mani�re � leur faire signifier : Richesse diminue plus (vite) que vanit� : les richesses s��vanouissent comme un souffle. Mais ainsi, la seconde partie du verset ne se comprend pas. La vraie ponctuation massor�tique conduit au sens que nous proposons : Les richesses qu�on obtient par des moyens rapides, mais hasardeux, par des sp�culations d�o� l��l�ment du travail est absent, ne jouissent pas de la b�n�diction de Dieu.

Peu � peu, litt�ralement : par main, poign�e apr�s poign�e.

Espoir diff�r�. Quelle est la chose du monde la plus longue ? Disait un ancien. L�esp�rance. Les traducteurs alexandrins ont enti�rement transform� le texte h�breu, tr�s clair pourtant et qui offre une pens�e parfaitement juste, et ils en sont venus � donner � cette maxime la forme suivante : Celui qui commence � nous aider vaut mieux que celui qui promet de le faire. C�est une application, et non une traduction.

Arbre de vie : voir Proverbes 3:18.

La parole d�signe sans doute ici la parole de Dieu, ses commandements; comparez Proverbes 16:20, o� le mot parole est en parall�le avec l��ternel.

En devient le d�biteur, litt�ralement : lui emprunte sur gages. L�homme qui a m�pris� les pr�ceptes divins en ne leur ob�issant pas, a contract� vis-�-vis d�eux une dette qu�il paiera sous la forme du ch�timent qui l�attend et que la parole a annonc�.

D�but du verset: comparez Proverbes 10:11; et pour tout le verset, Proverbes 14:27.

Qui d�tourne, litt�ralement : pour d�tourner. Cet enseignement sert � d�tourner. Voir Proverbes 15:24.

Une raison saine. Voir Proverbes 3:4. Quand on appr�cie avec justesse la valeur des gens et des choses, et qu�on discerne la conduite qu�il faut suivre dans les cas difficiles, on obtient un bon t�moignage de chacun.

Rude, comme le roc, dure. Les perfides repoussent par leur insensibilit�; ne se laissant diriger que par leur �go�sme, ils sont �trangers aux consid�rations d�une saine raison.

L�homme avis� (Proverbes 12:23) ne fait pas parade de sa sagesse; il se borne � agir sagement. L�insens� parle beaucoup et, par tout ce qu�il fait, �tale sa sottise comme un colporteur sa marchandise.

Le messager : l�agent, charg� par autrui d�une t�che ou d�une mission.

M�chant : malicieux, infid�le, qui fausse les choses � son avantage. Celui-l� non seulement fait tomber dans le malheur celui qui l�emploie, mais tombera lui-m�me.

L�envoy� fid�le, litt�ralement : des fid�lit�s, pluriel qui exprime une fid�lit� absolue.

Apporte la gu�rison, non pas aux maux caus�s par le pr�c�dent messager, mais en g�n�ral aux c�urs inquiets.

Litt�ralement : Mis�re et honte est qui repousse l�instruction. Celui-l� devient le type de la mis�re. Proverbes 10:17 et Proverbes 13:4 nous ont d�j� pr�sent� une tournure pareille, et nous la retrouverons encore Proverbes 14:35. Pour la pens�e, voir Proverbes 12:4; Proverbes 15:5; Proverbes 15:32. Non seulement mis�re, mais aussi honte, car il aura �t� le propre artisan de son malheur.

On pourrait paraphraser : Aussi les insens�s r�pugnent-ils � s��loigner du mal qui leur permet de r�aliser leurs d�sirs.

Qui fr�quente�, litt�ralement : Fr�quente les sages et deviens (tu deviendras) sage ! Le second membre du verset pr�sente un jeu de mots (celui qui fraie, ro�, s�en trouve mal, j�r�a) que nous ne pouvons rendre en fran�ais.

Litt�ralement : Mais il r�compense les justes par le bonheur. Le sujet vaguement indiqu� ainsi serait Dieu. Cette forme de langage est assez fr�quente dans Job (Job 3:20; Job 30:11).

L�homme de bien laisse apr�s lui une fortune d�abord, puis une post�rit� florissante qui en jouit. Ce verset, comme notre livre tout entier, pose la r�gle : Fais bien et bien te sera ! Sans se pr�occuper des d�mentis que lui donne l�exp�rience terrestre.

Le champ d�frich�. L�h�breu d�signe une pi�ce de terre cultiv�e pour la premi�re fois. Le pauvre n�a peut-�tre � son usage qu�un morceau de terrain inculte, dont personne n�avait voulu jusque l�, ou qui, faute d�entretien, �tait devenu sauvage, et sur lequel il doit travailler longtemps pour le rendre propre � la culture. Le travail fid�le de ce pauvre est r�compens� et procure son rel�vement mat�riel, tandis qu�un homme beaucoup mieux fourni de biens terrestres d�choit faute de probit� et de crainte de Dieu.

Comparez Proverbes 23:13; Proverbes 29:15. Dans Proverbes 3:12, cette r�gle est appliqu�e � Dieu dans ses relations paternelles avec les hommes. Comparez H�breux 12:5-10.

Remarquons ce qu�il y a de piquant dans l��nonc� de cette simple pens�e.

Comparez Proverbes 10:3; et, sur ce qu�a d�absolu la r�gle ici pos�e, verset 22, note.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/proverbs-13.html.
 
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