Bible Commentaries
Proverbes 27

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versets 1-27

Comparez Jacques 4:13-15. D�autres : Ne vante pas le jour de demain, car il peut amener des choses tout autres que celles que tu esp�res. D�autres encore, pour la fin du verset : Car tu ne sais pas m�me ce qu�aujourd�hui enfantera.

Qui te vante. C�est sans doute � cause de ce verbe que cette maxime se trouve imm�diatement apr�s la pr�c�dente.

Litt�ralement : Lourdeur de la pierre, pesanteur du sable� mauvaise humeur du sot plus lourde que tous deux !

Du sot, car en col�re, il ne se poss�de plus; avec son stupide ent�tement, pas moyen de raisonner.

Litt�ralement : Cruaut� de la fureur, d�bordement de la col�re. Une explosion de col�re est un flot qui passe; le calme rena�t ensuite. Mais la jalousie est sourde et cach�e; elle ne d�sarme pas.

On a quelquefois traduit : Qu�un amour qui cache la faute commise par autrui et cherche � la passer sous silence, � l�att�nuer, � la voiler aux regards. Mais le verbe n�est pas � la voie active. Il s�agit d�un amour qui se d�robe � ses responsabilit�s, se tient dans une prudente r�serve et se renferme dans un coupable silence. Cet amour est r�el, mais n�est pas de bon aloi. La maxime suivante vient � l�appui de celle-ci.

Fid�les, prouvant la fid�lit� de l�ami sage et v�ritable qui les donne. D�fiez-vous de trop vives marques d�amiti�. Voir le baiser de Judas (Matthieu 26:19) et la r�ponse du Seigneur.

D�daigne, litt�ralement : foule aux pieds. Il r�sulte de cet exemple sp�cial une r�gle g�n�rale : La complaisance pour le plaisir, de quelque nature qu�il soit, entra�ne le d�go�t. La mod�ration augmente la jouissance.

Quelques-uns ont pens� que cette maxime parlait des dangers des voyages qui, en Orient, sont particuli�rement p�rilleux; un proverbe arabe appelle les voyages un morceau des peines de l�enfer. Elle signifie plut�t que l�homme n�est bien que dans sa patrie, dans les lieux qu�ont habit�s ses p�res. L�h�breu n�a pas de terme sp�cial pour exprimer l�id�e de patrie; ici, le texte dit simplement son lieu. Malheur � l�homme que de dures n�cessit�s ou l�exil ont arrach� du soi natal ! Dans Proverbes 2:21 est faite aux justes la promesse qu�ils habiteront le pays et qu�ils y resteront.

L�huile (Proverbes 21:17) est celle dont les convives s�oignaient, dans les maisons riches; et le parfum ou l�encens est celui qu�on br�lait dans les salles de festin pour embaumer l�air. � ces raffinements de luxe oriental sont compar�es les douces paroles que vous adresse un ami riche en bons conseils.

La douceur d�un ami, par un conseil cordial, litt�ralement : La douceur de son ami, se manifestant par le conseil de l��me.

Voir le verset suivant.

Ni l�ami de ton p�re. Les vieux amis de la famille ont une valeur particuli�re.

Ne va pas chez ton fr�re. Il va sans dire que cette recommandation n�a qu�une port�e relative. Les liens de l�amiti� sont parfois plus forts que ceux du sang (Proverbes 18:2). Un fr�re n�est pas n�cessairement d�vou� � son fr�re. Un ami v�ritable aimera surtout son ami malheureux (Proverbes 17:17).

Un voisin rapproch�, de c�ur.

Deviens sage, mon fils. Les progr�s d�un enfant ou d�un �l�ve dans le bien sont la meilleure r�ponse � toutes les attaques dont peut �tre l�objet le caract�re d�un p�re ou l�enseignement d�un ma�tre.

Voir d�j� Proverbes 22:3.

Voir d�j� Proverbes 20:16, o� le texte portait : � cause des �trangers, au lieu de : pour une [affaire] �trang�re, que nous paraphraserions : puisqu�il s�est, de gaiet� de c�ur, engag� dans une affaire � laquelle aucun devoir ne l�appelait � prendre part.

D�autres pensent � une femme �trang�re, en faveur de laquelle l�homme dont il est question ici se serait endett�.

Il y a l� une ostentation de mauvais aloi et l�on sera en droit de soup�onner quelque arri�re-pens�e. Comparez verset 6.

15 et 16 Double distique

Dans le verset 15 nous trouvons une nouvelle forme de comparaison : les deux termes compar�s sont li�s par la conjonction et, et suivis du verbe se ressembler. Pour l�id�e, voir Proverbes 19:13.

Sa main saisirait de l�huile : r�ussirait � faire une chose impossible, retenir de l�huile dans sa main sans la laisser couler.

D�autres : Et sa main appellerait, r�clamerait bient�t de l�huile (m�dicament pour adoucir les blessures que cette femme lui aurait faites).

Ne pas se tenir trop � l��cart. Le frottement est bon : il affine les esprits, adoucit les caract�res, les angles, les asp�rit�s, donne de l�am�nit�, de l�acuit� intellectuelle.

En tout et partout, la fid�lit� dans les soins donn�s est r�compens�e.

De m�me que le miroir des eaux refl�te le visage de ceux qui s�y regardent, de m�me l�homme retrouve en son prochain ses go�ts, ses aspirations, ses qualit�s, ses d�fauts, ses joies, ses tristesses. Malgr� toutes les diversit�s, nous arrivons toujours � la nature humaine, � laquelle nous avons tous part. Cette ressemblance fonci�re de tous les c�urs est ce qui rend possible la sympathie, l�amiti�, la soci�t�. Ne nous renfermons pas en nous-m�mes (verset 17); nous sommes faits pour nous comprendre.

Le s�pulcre et l�ab�me. Voir Proverbes 15:11.

Ne sont jamais rassasi�s. Comparez Proverbes 1:12 et Proverbes 30:16.

Et les yeux de l�homme� Ils ne sont jamais lass�s de voir (Eccl�siaste 1:8; Eccl�siaste 4:8); pas m�me � la fin d�une longue vie. Rien, dit une maxime arabe, ne peut remplir l��il, sinon la poudre du tombeau.

D�autres pensent particuli�rement � la convoitise des yeux.

Pour le premier membre, comparez Proverbes 17:3. De m�me que le creuset fait conna�tre la qualit� d�un m�tal en mettant en �vidence les scories qui s�y m�laient, de m�me, si l�on veut se rendre compte de la valeur morale d�un homme, il faut �tudier ses go�ts, son id�al. Dis-moi ce que tu aimes, je te dirai qui tu es.

D�autres : Et l�homme selon sa r�putation. Le minerai sort �pur� du creuset : l�homme a besoin de l��preuve du jugement d�autrui; pour valoir r�ellement quelque chose, il faut qu�il ait r�sist� � cette �preuve.

D�autres encore : Et l�homme pour sa louange. L�homme ne doit pas prendre pour bon argent tout le bien qu�on dit de lui. Il faut qu�il sache en rabattre.

Ou enfin : Ainsi est �prouv� l�homme par la bouche qui le loue. C�est en face d�une louange qu�il montre s�il est sage ou vain.

Il n�y a pas lieu de voir ici une allusion � la torture, dont on ne trouve aucune trace dans l�histoire des Juifs.

23 � 27 Avantages de la vie des champs

Pourquoi s�entasser dans les villes ? Les richesses qui viennent s�y grouper � l�ombre du palais royal sont bien moins stables, que l�aisance qui r�gne dans les campagnes; la terre produit d�elle-m�me de quoi nourrir des troupeaux gr�ce auxquels on a le v�tement, le vivre et, peut-�tre, le plaisir d�arrondir sa propri�t�.

Et la couronne royale elle-m�me !

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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 27". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/proverbs-27.html.