Ceux qui revinrent � Sion, litt�ralement : le retour de Sion. Le mot abstrait retour, dans l�acception qu�il a ici, est analogue � ceux de refuge ou d��migration, employ�s en fran�ais pour d�signer l�ensemble des r�fugi�s de la R�forme ou des �migr�s de la p�riode r�volutionnaire.
Comme des gens qui songent : qui croient r�ver, tant les �v�nements qu�ils voient s�accomplir sont extraordinaires et inesp�r�s.
Notre bouche �tait pleine de rires, du rire de l��tonnement, de la surprise et d�une joie qui ne trouve pas de paroles pour s�exprimer. Voir Psaumes 52:8, note.
Chez les Gentils. M�me les pa�ens ne pouvaient s�emp�cher de reconna�tre que le Dieu d�Isra�l avait fait de grandes choses (litt�ralement : agi grandement) � l��gard de son peuple.
4 � 6
Par les larmes au triomphe. Ram�ne nos captifs : Ach�ve ce que tu as commenc� (Psaumes 85:1, Psaumes 85:5); h�breu : notre captivit�, pour nos captifs. Une petite partie du peuple seulement �tait revenue sous la direction de Zorobabel (Esdras 2:64). Le psalmiste demande � l��ternel de ramener ceux qui, en grand nombre, sont rest�s au pays de la captivit�.
Dans le Midi. L�h�breu n�gueb signifie : dess�ch�. On appelait ainsi une partie du territoire de Juda avoisinant le d�sert; elle ne se couvre de v�g�tation qu�� la suite de pluies abondantes. Comme elle formait la partie m�ridionale du pays, son nom est devenu synonyme de midi. L�arriv�e de nouvelles troupes d�Isra�lites encore dispers�s sera pour le peuple ce que sont des courants d�eau remplissant tout � coup les lits dess�ch�s, et pierreux des torrents du Midi. Comparez 2 Rois 3:20. Ce fut bien le cas des renforts qu�apport�rent � Isra�l Esdras et N�h�mie.
Ceux qui s�ment avec larmes� Cette v�rit�, expos�e sous forme de sentence ou de proverbe, est d�velopp�e au verset 6 en un gracieux tableau. Les semailles sont toujours, pour le laboureur, une perte momentan�e, particuli�rement grave dans les ann�es de disette : il s�agit d�exposer le peu qui reste, au risque de le perdre d�finitivement. Ainsi le r�gne de Dieu n�avance que par de co�teuses semailles; mais, plus il en co�te de jeter la semence, plus sera grand le triomphe de la moisson. Comparez Galates 6:9.
versets 1-6
1 � 3 La joie du retour de Babylone
Ceux qui revinrent � Sion, litt�ralement : le retour de Sion. Le mot abstrait retour, dans l�acception qu�il a ici, est analogue � ceux de refuge ou d��migration, employ�s en fran�ais pour d�signer l�ensemble des r�fugi�s de la R�forme ou des �migr�s de la p�riode r�volutionnaire.
Comme des gens qui songent : qui croient r�ver, tant les �v�nements qu�ils voient s�accomplir sont extraordinaires et inesp�r�s.
Notre bouche �tait pleine de rires, du rire de l��tonnement, de la surprise et d�une joie qui ne trouve pas de paroles pour s�exprimer. Voir Psaumes 52:8, note.
Chez les Gentils. M�me les pa�ens ne pouvaient s�emp�cher de reconna�tre que le Dieu d�Isra�l avait fait de grandes choses (litt�ralement : agi grandement) � l��gard de son peuple.
4 � 6
Par les larmes au triomphe. Ram�ne nos captifs : Ach�ve ce que tu as commenc� (Psaumes 85:1, Psaumes 85:5); h�breu : notre captivit�, pour nos captifs. Une petite partie du peuple seulement �tait revenue sous la direction de Zorobabel (Esdras 2:64). Le psalmiste demande � l��ternel de ramener ceux qui, en grand nombre, sont rest�s au pays de la captivit�.
Dans le Midi. L�h�breu n�gueb signifie : dess�ch�. On appelait ainsi une partie du territoire de Juda avoisinant le d�sert; elle ne se couvre de v�g�tation qu�� la suite de pluies abondantes. Comme elle formait la partie m�ridionale du pays, son nom est devenu synonyme de midi. L�arriv�e de nouvelles troupes d�Isra�lites encore dispers�s sera pour le peuple ce que sont des courants d�eau remplissant tout � coup les lits dess�ch�s, et pierreux des torrents du Midi. Comparez 2 Rois 3:20. Ce fut bien le cas des renforts qu�apport�rent � Isra�l Esdras et N�h�mie.
Ceux qui s�ment avec larmes� Cette v�rit�, expos�e sous forme de sentence ou de proverbe, est d�velopp�e au verset 6 en un gracieux tableau. Les semailles sont toujours, pour le laboureur, une perte momentan�e, particuli�rement grave dans les ann�es de disette : il s�agit d�exposer le peu qui reste, au risque de le perdre d�finitivement. Ainsi le r�gne de Dieu n�avance que par de co�teuses semailles; mais, plus il en co�te de jeter la semence, plus sera grand le triomphe de la moisson. Comparez Galates 6:9.