Souviens-toi� en faveur de : expression plus h�bra�que que fran�aise, dit M. Bovet lui-m�me, dont nous suivons ici la traduction; mais il serait difficile de la rendre autrement. Deux demandes sont contenues en une seule : que l��ternel se souvienne de David, et que, par amour pour lui, il b�nisse son peuple et sa maison.
De toute sa peine : de celle qu�il s�est donn�e pour transporter l�arche � J�rusalem (2 Samuel 6:1 et suivants) et pour pr�parer la construction du temple.
La tente o� j�habite� le lit o� je repose, litt�ralement : la tente de ma demeure, le lit de ma couche. David �tait alors sur le point d�entrer dans son nouveau palais, o� rien ne lui manquerait, tandis que l�arche de Dieu �tait encore comme dans l�oubli.
Nous avons entendu� Dans les versets 6 � 9, le peuple s�associe � la pr�occupation de son roi, puis � sa joie, quand l�arche entre en Sion. Tout d�abord on se demande o� est l�arche, tant il est vrai qu�elle a cess� d�occuper en Isra�l la place � laquelle elle a droit. L�on s�informe et l�on obtient les renseignements qui aident � la d�couvrir. On apprend qu�elle est dans la contr�e d�Ephratha, puis, d�tail plus pr�cis, dans les champs de Jaar. Le nom d�Ephratha ne d�signe pas ici Bethl�em (Gen�se 48:7), o� l�arche n�a jamais �t�, mais bien plut�t toute la contr�e o� se trouvaient � la fois Bethl�em et Kirjath-J�arim, localit�s qui avaient appartenu aux deux fils d�Ephratha, la seconde femme de Caleb (1 Chroniques 2:50 et suivants). Le nom de Jaar (for�t) est mis ici par abr�viation pour Kirjath-J�arim (ville des for�ts), lieu o� l�arche �tait rest�e, apr�s son retour du pays des Philistins (1 Samuel 7:1).
Son marche-pied : l�arche elle-m�me, qui est le marche-pied de l��ternel (1 Chroniques 28:2). Le langage de ce verset est bien celui des foules qui, dans une vive excitation, parlent des personnes ou des choses auxquelles elles pensent, sans les nommer. Elle est � Ephratha, disent-elles de l�arche, et, en parlant de l��ternel, elles s��crient : Nous irons � Sa demeure.
L�ve-toi, �ternel ! C�est ainsi, d�apr�s Nombres 10:35, que parlait Mo�se, quand les sacrificateurs se mettaient en route, pour porter l�arche � un nouveau campement. Ces paroles durent �tre prononc�es au moment o� les sacrificateurs �lev�rent l�arche, pour la transporter de Kirjath-J�arim � J�rusalem, et plus tard de nouveau, quand Salomon fit entrer l�arche dans le temple. Voir 2 Chroniques 6:41-42.
10 � 18 Le serment de l��ternel
Pour l�amour de David. Apr�s avoir rappel� comment David a tenu sa promesse, le psalmiste r�p�te, � l�entr�e de la seconde partie du psaume, la requ�te du verset 1.
Ton Oint. Si l�on fait des deux lignes du verset une seule phrase, l�Oint dont il est ici parl� est une autre personne que David. On a pens� � Salomon, � Zorobabel� Mais il est certain qu�au verset 17, c�est David lui-m�me qui est d�sign� comme oint. Il en est de m�me, croyons nous, dans notre verset, qui se compose de deux propositions parall�les. La premi�re n�est pas achev�e : c�est un soupir dont le lecteur compl�te facilement le sens, d�autant plus que nous avons ici la reprise du verset 1. Dans le passage 2 Chroniques 6:42, o� se trouvent librement reproduits les versets 8 � 10 de ce psaume, nous trouvons deux propositions parall�les, correspondant �videmment � celles de notre verset :
�ternel, ne repousse pas ton Oint;Souviens-toi des gr�ces accord�es � David�
L��ternel l�a jur� � David : allusion � la promesse 2 Samuel 7:5-16; comparez Psaumes 89:4, Psaumes 89:50.
L��ternel a fait choix de Sion. La promesse qui vient d��tre rappel�e versets 11 et 12, a commenc� � s�accomplir par le choix que l��ternel a fait de Sion, comme r�sidence royale et capitale d�Isra�l. Le psalmiste, qui rappelle ce fait, abandonne bient�t le r�cit proprement dit, pour laisser de nouveau, d�s le verset 14, parler l��ternel lui-m�me.
Le lieu de mon repos. Cette id�e d�un lieu de repos et d��tablissement d�finitif, apr�s des p�r�grinations nombreuses, domine le psaume entier. David ne veut pas entrer dans le lieu de son propre, repos (versets 3 � 5), avant que l��ternel ait une demeure. Et l��ternel accepte cette demeure stable, pour b�nir de l� la maison et le peuple de David de b�n�dictions temporelles (verset 15) et spirituelles (verset 16), couronn�es par la grande b�n�diction messianique (versets 17 � 18).
Je b�nirai, oui, je b�nirai. Nous avons ici la tournure h�bra�que de l�infinitif plac� devant le temps fini : b�nir, je b�nirai. C�est une r�p�tition destin�e le plus souvent � indiquer que le verbe est pris au sens propre,� qu�il n�y a rien a rabattre au sens qu�il exprime (Bovet).
La m�me tournure se trouve au verset 16 : Ses fid�les chanteront, oui, chanteront de joie. Ce verset 16 est, de la part de l��ternel, la r�ponse � la parole analogue du peuple (verset 9).
Je ferai germer� Comparez �sa�e 4:2; J�r�mie 23:5; Zacharie 3:8, etc.
Une corne : une puissance. Comparez 1 Rois 22:11; Psaumes 75:5. Il s�agit ici d�une puissance repr�sent�e par un roi sortant de la race de David.
Un flambeau. Cette image avait �t� jadis appliqu�e � David lui-m�me par ses sujets (2 Samuel 21:17). Le psalmiste, en l�employant ici, semble avoir eu en vue la promesse faite au moment o� se pr�parait le schisme de J�roboam : Une tribu lui restera (� Salomon), � cause de mon serviteur David et � cause de J�rusalem�, afin que David, mon serviteur, ait toujours un flambeau devant moi � J�rusalem, qui est la ville que j�ai choisie. pour y mettre mon nom (1 Rois 11:32, 1 Rois 11:36).
Je rev�tirai ses ennemis� C�est ici la contrepartie du verset 16. Il nous semble bien �vident que celui en faveur duquel l��ternel promet ces choses est le Messie, qui vient d��tre d�sign� comme une corne et un flambeau promis � David.
Le nom de diad�me, h�breu : n�zer, est appliqu� quelquefois (2 Samuel 1:10; 2 Rois 11:12) � la couronne royale, appel�e commun�ment atara; il en est le nom religieux. Un nazir�en �tait un homme consacr� � Dieu� Le diad�me, dit M. Reuss, �tait la marque distinctive du chef spirituel, repr�sentant le pouvoir th�ocratique, avant d��tre celui de la royaut�. Un saint diad�me est plac� sur la tiare d�Aaron (Exode 29:6). Le mot est donc ici fort bien choisi, si le roi qui doit porter ce diad�me doit �tre le chef unique de la th�ocratie isra�lite (Bovet).
Le mot fleurira fait peut-�tre allusion au fait que le diad�me du souverain sacrificateur, la lame d�or sur laquelle �taient grav�s les mots : Saintet� � l��ternel, portait en h�breu le nom de tsit (fleur).
versets 1-18
1 � 9 Le v�u de David
Souviens-toi� en faveur de : expression plus h�bra�que que fran�aise, dit M. Bovet lui-m�me, dont nous suivons ici la traduction; mais il serait difficile de la rendre autrement. Deux demandes sont contenues en une seule : que l��ternel se souvienne de David, et que, par amour pour lui, il b�nisse son peuple et sa maison.
De toute sa peine : de celle qu�il s�est donn�e pour transporter l�arche � J�rusalem (2 Samuel 6:1 et suivants) et pour pr�parer la construction du temple.
La tente o� j�habite� le lit o� je repose, litt�ralement : la tente de ma demeure, le lit de ma couche. David �tait alors sur le point d�entrer dans son nouveau palais, o� rien ne lui manquerait, tandis que l�arche de Dieu �tait encore comme dans l�oubli.
Nous avons entendu� Dans les versets 6 � 9, le peuple s�associe � la pr�occupation de son roi, puis � sa joie, quand l�arche entre en Sion. Tout d�abord on se demande o� est l�arche, tant il est vrai qu�elle a cess� d�occuper en Isra�l la place � laquelle elle a droit. L�on s�informe et l�on obtient les renseignements qui aident � la d�couvrir. On apprend qu�elle est dans la contr�e d�Ephratha, puis, d�tail plus pr�cis, dans les champs de Jaar. Le nom d�Ephratha ne d�signe pas ici Bethl�em (Gen�se 48:7), o� l�arche n�a jamais �t�, mais bien plut�t toute la contr�e o� se trouvaient � la fois Bethl�em et Kirjath-J�arim, localit�s qui avaient appartenu aux deux fils d�Ephratha, la seconde femme de Caleb (1 Chroniques 2:50 et suivants). Le nom de Jaar (for�t) est mis ici par abr�viation pour Kirjath-J�arim (ville des for�ts), lieu o� l�arche �tait rest�e, apr�s son retour du pays des Philistins (1 Samuel 7:1).
Son marche-pied : l�arche elle-m�me, qui est le marche-pied de l��ternel (1 Chroniques 28:2). Le langage de ce verset est bien celui des foules qui, dans une vive excitation, parlent des personnes ou des choses auxquelles elles pensent, sans les nommer. Elle est � Ephratha, disent-elles de l�arche, et, en parlant de l��ternel, elles s��crient : Nous irons � Sa demeure.
L�ve-toi, �ternel ! C�est ainsi, d�apr�s Nombres 10:35, que parlait Mo�se, quand les sacrificateurs se mettaient en route, pour porter l�arche � un nouveau campement. Ces paroles durent �tre prononc�es au moment o� les sacrificateurs �lev�rent l�arche, pour la transporter de Kirjath-J�arim � J�rusalem, et plus tard de nouveau, quand Salomon fit entrer l�arche dans le temple. Voir 2 Chroniques 6:41-42.
10 � 18 Le serment de l��ternel
Pour l�amour de David. Apr�s avoir rappel� comment David a tenu sa promesse, le psalmiste r�p�te, � l�entr�e de la seconde partie du psaume, la requ�te du verset 1.
Ton Oint. Si l�on fait des deux lignes du verset une seule phrase, l�Oint dont il est ici parl� est une autre personne que David. On a pens� � Salomon, � Zorobabel� Mais il est certain qu�au verset 17, c�est David lui-m�me qui est d�sign� comme oint. Il en est de m�me, croyons nous, dans notre verset, qui se compose de deux propositions parall�les. La premi�re n�est pas achev�e : c�est un soupir dont le lecteur compl�te facilement le sens, d�autant plus que nous avons ici la reprise du verset 1. Dans le passage 2 Chroniques 6:42, o� se trouvent librement reproduits les versets 8 � 10 de ce psaume, nous trouvons deux propositions parall�les, correspondant �videmment � celles de notre verset :
L��ternel l�a jur� � David : allusion � la promesse 2 Samuel 7:5-16; comparez Psaumes 89:4, Psaumes 89:50.
L��ternel a fait choix de Sion. La promesse qui vient d��tre rappel�e versets 11 et 12, a commenc� � s�accomplir par le choix que l��ternel a fait de Sion, comme r�sidence royale et capitale d�Isra�l. Le psalmiste, qui rappelle ce fait, abandonne bient�t le r�cit proprement dit, pour laisser de nouveau, d�s le verset 14, parler l��ternel lui-m�me.
Le lieu de mon repos. Cette id�e d�un lieu de repos et d��tablissement d�finitif, apr�s des p�r�grinations nombreuses, domine le psaume entier. David ne veut pas entrer dans le lieu de son propre, repos (versets 3 � 5), avant que l��ternel ait une demeure. Et l��ternel accepte cette demeure stable, pour b�nir de l� la maison et le peuple de David de b�n�dictions temporelles (verset 15) et spirituelles (verset 16), couronn�es par la grande b�n�diction messianique (versets 17 � 18).
Je b�nirai, oui, je b�nirai. Nous avons ici la tournure h�bra�que de l�infinitif plac� devant le temps fini : b�nir, je b�nirai. C�est une r�p�tition destin�e le plus souvent � indiquer que le verbe est pris au sens propre,� qu�il n�y a rien a rabattre au sens qu�il exprime (Bovet).
La m�me tournure se trouve au verset 16 : Ses fid�les chanteront, oui, chanteront de joie. Ce verset 16 est, de la part de l��ternel, la r�ponse � la parole analogue du peuple (verset 9).
Je ferai germer� Comparez �sa�e 4:2; J�r�mie 23:5; Zacharie 3:8, etc.
Une corne : une puissance. Comparez 1 Rois 22:11; Psaumes 75:5. Il s�agit ici d�une puissance repr�sent�e par un roi sortant de la race de David.
Un flambeau. Cette image avait �t� jadis appliqu�e � David lui-m�me par ses sujets (2 Samuel 21:17). Le psalmiste, en l�employant ici, semble avoir eu en vue la promesse faite au moment o� se pr�parait le schisme de J�roboam : Une tribu lui restera (� Salomon), � cause de mon serviteur David et � cause de J�rusalem�, afin que David, mon serviteur, ait toujours un flambeau devant moi � J�rusalem, qui est la ville que j�ai choisie. pour y mettre mon nom (1 Rois 11:32, 1 Rois 11:36).
Je rev�tirai ses ennemis� C�est ici la contrepartie du verset 16. Il nous semble bien �vident que celui en faveur duquel l��ternel promet ces choses est le Messie, qui vient d��tre d�sign� comme une corne et un flambeau promis � David.
Le nom de diad�me, h�breu : n�zer, est appliqu� quelquefois (2 Samuel 1:10; 2 Rois 11:12) � la couronne royale, appel�e commun�ment atara; il en est le nom religieux. Un nazir�en �tait un homme consacr� � Dieu� Le diad�me, dit M. Reuss, �tait la marque distinctive du chef spirituel, repr�sentant le pouvoir th�ocratique, avant d��tre celui de la royaut�. Un saint diad�me est plac� sur la tiare d�Aaron (Exode 29:6). Le mot est donc ici fort bien choisi, si le roi qui doit porter ce diad�me doit �tre le chef unique de la th�ocratie isra�lite (Bovet).
Le mot fleurira fait peut-�tre allusion au fait que le diad�me du souverain sacrificateur, la lame d�or sur laquelle �taient grav�s les mots : Saintet� � l��ternel, portait en h�breu le nom de tsit (fleur).