� l��re nouvelle dans laquelle entre Isra�l r�pond un cantique nouveau.
Sa louange dans l�assembl�e : reproduction presque textuelle de Psaumes 148:14.
Avec des danses : danses sacr�es, accompagn�es du chant des cantiques; voir 2 Samuel 6:14.
Les humbles : ceux qui ont support�, sans d�faillir dans leur foi, la souffrance et le m�pris (Psaumes 147:6).
Des cris de joie sur leur couche. M�me � l�heure du repos, ils ne pourront s�emp�cher de pousser des cris de joie, de m�me qu�autrefois ils se lamentaient jusque sur leurs lits (Os�e 7:14).
6 � 9 Les nations ch�ti�es
6 et 7
L��p�e� la vengeance. Isra�l a repr�sent� sur la terre la cause de l��ternel. Son histoire est une longue lutte contre les puissances idol�tres. Si Babylone s�est ouverte, pour le laisser sortir comme du tombeau, cela ne s�est pas fait pour qu�il rest�t dans un �tat d�inf�riorit�; cette d�livrance �tait bien plut�t le point de d�part de la victoire compl�te. Il est certain que cette victoire, promise � Isra�l par tous ses proph�tes, pouvait �tre comprise dans un sens ext�rieur et politique, celui auquel s�attachait l�Isra�l charnel, ou dans un sens spirituel, celui que Dieu avait en vue et que le Christ a d�gag� de tout alliage. Avant la venue du Seigneur, les plus �clair�s m�mes, parmi les hommes de l�ancienne alliance, avaient peine sans doute � faire la distinction qui nous semble toute naturelle. Ils attendaient � la fois une victoire mat�rielle et un triomphe spirituel, l�une �tant la condition de l�autre. Cependant il faut bien reconna�tre que, dans la mesure m�me o� la victoire cessait d��tre, aux yeux de ces hommes, celle du Dieu saint, pour devenir la glorification d�un peuple particulier, Isra�l cessait d��tre Isra�l et redescendait au niveau de ces nations qu�il devait subjuguer. Voil� pourquoi nous ne saurions partager le point de vue qui voit dans la fin de ce psaume l�expression d�une soif de vengeance tout humaine. Quant � ceux qui, apr�s la venue du Sauveur, n�ont pas craint de s�appuyer sur un psaume tel que celui-ci, pour justifier des guerres d�extermination, ils ont montr� par l� que l�esprit qui les animait n��tait ni celui de Christ, ni m�me celui de l�ancien Isra�l, mais un esprit d�orgueil, qui ne pouvait que les entra�ner � d��pouvantables aberrations. Citons comme exemples, d�apr�s Delitzsch, ce Gaspard Schoppe (Scioppius), qui se servit de notre psaume pour d�cider les princes catholiques � d�cha�ner la guerre de Trente Ans, et Thomas M�nzer, qui r�ussit, par ce m�me moyen, � allumer la guerre des paysans.
Les louanges de Dieu�, l��p�e � deux tranchants� Le deuxi�me livre des Maccab�es fait sans doute allusion � cette parole, en repr�sentant les h�ros juifs comme combattant de leurs mains et louant Dieu dans leurs c�urs (2 Maccab�es 15.27).
Des ceps : des blocs de bois ou de fer dans lesquels �taient retenues et fortement serr�es les jambes des prisonniers. Comparez Actes 16:24.
Le jugement qui est �crit. Isra�l vainqueur sera l�ex�cuteur d�une sentence divine. Cette sentence, maintes fois �nonc�e par les proph�tes, peut aller jusqu�� la condamnation d�finitive de ceux qui persistent dans leur inimiti� contre l��ternel (Nombres 31:8; 1 Samuel 15:32), mais elle pr�voit aussi la gr�ce de ceux qui se soumettent (�sa�e 45:14). Le pouvoir donn� par le Seigneur � ses disciples de pardonner ou de retenir les p�ch�s (Jean 20:23) est l�application spirituelle de cette parole.
C�est l� la gloire� Le jugement � exercer sur le monde sera le privil�ge du peuple de Dieu, qui sera ainsi rendu participant d�une pr�rogative divine.
versets 1-9
� l��re nouvelle dans laquelle entre Isra�l r�pond un cantique nouveau.
Sa louange dans l�assembl�e : reproduction presque textuelle de Psaumes 148:14.
Avec des danses : danses sacr�es, accompagn�es du chant des cantiques; voir 2 Samuel 6:14.
Les humbles : ceux qui ont support�, sans d�faillir dans leur foi, la souffrance et le m�pris (Psaumes 147:6).
Des cris de joie sur leur couche. M�me � l�heure du repos, ils ne pourront s�emp�cher de pousser des cris de joie, de m�me qu�autrefois ils se lamentaient jusque sur leurs lits (Os�e 7:14).
6 � 9 Les nations ch�ti�es
6 et 7
L��p�e� la vengeance. Isra�l a repr�sent� sur la terre la cause de l��ternel. Son histoire est une longue lutte contre les puissances idol�tres. Si Babylone s�est ouverte, pour le laisser sortir comme du tombeau, cela ne s�est pas fait pour qu�il rest�t dans un �tat d�inf�riorit�; cette d�livrance �tait bien plut�t le point de d�part de la victoire compl�te. Il est certain que cette victoire, promise � Isra�l par tous ses proph�tes, pouvait �tre comprise dans un sens ext�rieur et politique, celui auquel s�attachait l�Isra�l charnel, ou dans un sens spirituel, celui que Dieu avait en vue et que le Christ a d�gag� de tout alliage. Avant la venue du Seigneur, les plus �clair�s m�mes, parmi les hommes de l�ancienne alliance, avaient peine sans doute � faire la distinction qui nous semble toute naturelle. Ils attendaient � la fois une victoire mat�rielle et un triomphe spirituel, l�une �tant la condition de l�autre. Cependant il faut bien reconna�tre que, dans la mesure m�me o� la victoire cessait d��tre, aux yeux de ces hommes, celle du Dieu saint, pour devenir la glorification d�un peuple particulier, Isra�l cessait d��tre Isra�l et redescendait au niveau de ces nations qu�il devait subjuguer. Voil� pourquoi nous ne saurions partager le point de vue qui voit dans la fin de ce psaume l�expression d�une soif de vengeance tout humaine. Quant � ceux qui, apr�s la venue du Sauveur, n�ont pas craint de s�appuyer sur un psaume tel que celui-ci, pour justifier des guerres d�extermination, ils ont montr� par l� que l�esprit qui les animait n��tait ni celui de Christ, ni m�me celui de l�ancien Isra�l, mais un esprit d�orgueil, qui ne pouvait que les entra�ner � d��pouvantables aberrations. Citons comme exemples, d�apr�s Delitzsch, ce Gaspard Schoppe (Scioppius), qui se servit de notre psaume pour d�cider les princes catholiques � d�cha�ner la guerre de Trente Ans, et Thomas M�nzer, qui r�ussit, par ce m�me moyen, � allumer la guerre des paysans.
Les louanges de Dieu�, l��p�e � deux tranchants� Le deuxi�me livre des Maccab�es fait sans doute allusion � cette parole, en repr�sentant les h�ros juifs comme combattant de leurs mains et louant Dieu dans leurs c�urs (2 Maccab�es 15.27).
Des ceps : des blocs de bois ou de fer dans lesquels �taient retenues et fortement serr�es les jambes des prisonniers. Comparez Actes 16:24.
Le jugement qui est �crit. Isra�l vainqueur sera l�ex�cuteur d�une sentence divine. Cette sentence, maintes fois �nonc�e par les proph�tes, peut aller jusqu�� la condamnation d�finitive de ceux qui persistent dans leur inimiti� contre l��ternel (Nombres 31:8; 1 Samuel 15:32), mais elle pr�voit aussi la gr�ce de ceux qui se soumettent (�sa�e 45:14). Le pouvoir donn� par le Seigneur � ses disciples de pardonner ou de retenir les p�ch�s (Jean 20:23) est l�application spirituelle de cette parole.
C�est l� la gloire� Le jugement � exercer sur le monde sera le privil�ge du peuple de Dieu, qui sera ainsi rendu participant d�une pr�rogative divine.