Bible Commentaries
Psaumes 20

versets 1-9

2 � 6

La pri�re.

Le peuple demande avant tout que le roi soit pr�serv� de tout mal (versets 2 et 3), puis qu�il r�ussisse dans ses projets (versets 4 et 5). Une troisi�me strophe r�unit ces deux requ�tes, en les r�sumant (verset 6).

Le nom du Dieu de Jacob. Le nom de Dieu rappelle tout ce qu�il a r�v�l� concernant son �tre intime (Exode 23:21; Exode 34:5-7), sp�cialement sa puissance et sa fid�lit�, qui nous permettent de nous confier � sa protection.

Le nom de Jacob alterne souvent avec celui d�Isra�l, comme son synonyme. Comparez �sa�e 44:2. Il se peut cependant que le psalmiste pense ici aux d�tresses dont Jacob lui-m�me a �t� d�livr� et qu�il y ait dans cette parole comme un �cho de Gen�se 35:3 : Je ferai un autel au Dieu qui a �t� avec moi dans ma d�tresse.

De son sanctuaire. C�est du sanctuaire visible �tabli en Sion que le peuple se repr�sente l��ternel envoyant du secours � son oint, en quelque lieu qu�il se trouve. Ce m�me psaume mentionne au verset 7 le sanctuaire c�leste comparez Psaumes 11:4.

Tes offrandes, tes holocaustes : allusion aux victimes que le roi immolait avant une bataille ou dans des temps d��preuve (1 Samuel 13:9; 2 Samuel 24:18). Les holocaustes �taient accompagn�s d�offrandes d�huile, de farine, d�encens, etc.

Qu�il accepte comme agr�ables, h�breu : qu�il accepte comme gras. La graisse de certaines parties des victimes �tait envisag�e comme ayant une valeur sp�ciale; elle devait �tre br�l�e en l�honneur de l��ternel, m�me dans les sacrifices qui n�avaient pas le caract�re d�holocaustes (L�vitique 7:25).

La pr�sence du mot S�la (jeu d�instruments , voir Psaumes 3:3, note), � la fin de ce verset, s�explique par la mention qui vient d��tre faite des holocaustes. Le chant du psaume est interrompu, et la musique continue seule, soit pour accompagner la c�l�bration r�elle d�un sacrifice, soit du moins pour rappeler les sentiments d�adoration que suppose cette c�l�bration.

Lever l��tendard. On ignore en quoi consistaient les banni�res ou �tendards de guerre des Isra�lites. Il s�agit en tout cas ici d�un signe de victoire.

7 � 10

La certitude de la victoire est exprim�e bri�vement dans une premi�re strophe (verset 7) et avec plus de d�veloppements dans une seconde (versets 8 et 9).

Maintenant je sais. La pri�re vient de monter � Dieu. Par la foi, le peuple s�empare � l�avance de l�exaucement. Il ne s�adresse plus au roi, pour lui pr�senter ses v�ux, mais il parle de lui comme d�un vainqueur. Il n�est pas n�cessaire de conclure du singulier : Je sais, que c�est une voix seule qui entonne cette partie du chant : le peuple parle ici collectivement.

Les �clatantes d�livrances, h�breu : les hauts faits ou les actes de puissance accomplis par ta droite pour notre salut. Chaque arm�e a ses grands guerriers dont on c�l�bre les actes de valeur. Le h�ros d�Isra�l est l��ternel. Cette pens�e fraie la voie � la strophe suivante.

8 et 9

Isra�l ne devait pas avoir d�arm�e organis�e � la fa�on des peuples pa�ens (Deut�ronome 17:16).

Nous nous levons. Ceux qui s��l�vent, pour rester debout, ce sont ceux qui n�ont ni chars, ni chevaux, ni rien de ce que l�homme admire en fait de force. Ceux qui plient, ce sont ceux qui ont tout cela, mais auxquels manque l�appui de l��ternel. Comparez 1 Corinthiens 1:26-28.

Le psaume se termine par une invocation. Les Septante et plusieurs interpr�tes modernes traduisent : �ternel, d�livre le roi ! Qu�il (l��ternel) nous exauce au jour o��. Cette le�on fait l�effet d�une correction du texte primitif. D�apr�s notre traduction, conforme au texte h�breu, le titre de Roi est appliqu� ici � l��ternel. Le peuple qui vient de prier pour son roi, se rappelle (et c�est ici pour lui un nouveau motif de confiance) que son vrai Roi est l��ternel, et qu�il ne manquera pas de d�fendre sa propre cause.