Bible Commentaries
Psaumes 29

versets 1-11

1 et 2 Introduction

Les fils de Dieu sont les anges (comparez Job 1:6). Les puissances c�lestes sont invit�es � reconna�tre que toute gloire et toute force appartiennent � l��ternel.

Dans une sainte magnificence : avec des ornements sacr�s, tels que ceux dont se rev�tent les sacrificateurs pour un culte solennel (2 Chroniques 20:24).

3 � 9 L�orage

Les orages, en Palestine, sont moins fr�quents, mais plus violents que dans nos contr�es. David a sans doute devant l�esprit le tableau qu�il avait contempl� jadis, soit comme berger, soit comme fugitif, du haut des montagnes de Juda. Il voit l�orage s�avancer de l�occident par dessus la M�diterran�e, �clater avec fracas sur la cha�ne du Liban, traverser toute la Palestine et faire entendre ses derniers roulements dans les vastes solitudes du d�sert de Kad�s, au midi de la Terre Sainte (de Mestral).

La voix de l��ternel : comparez Psaumes 18:14.

Est puissante : l�orage se rapproche.

Il �clate dans toute sa force. Les plus hauts et les plus puissants d�entre les arbres, les c�dres du Liban, sont foudroy�s.

Il les fait bondir, en les courbant et en les redressant violemment, sous le souffle de la temp�te. Les montagnes elles-m�mes semblent tressaillir dans l��branlement produit par l��clat de la foudre.

Le Sirion : le Grand Hermon (Deut�ronome 3:9).

Le d�sert�. les biches. Le m�me tremblement saisit et bouleverse la nature inanim�e et les cr�atures vivantes.

Son palais : le ciel (Psaumes 11:4). Ce dernier trait du tableau nous ram�ne aux intelligences c�lestes mentionn�es au d�but (verset 1). Le mot de gloire, que les anges r�p�tent de cieux en cieux, semble �tre lui-m�me un dernier �cho de cette voix de l��ternel, qui a grond� dans l�orage. Il fait penser au gloire � Dieu dans les lieux tr�s hauts du cantique de Bethl�em (Luc 2:14).

10 et 11 Conclusion

Ce n�est pas ici une simple r�flexion ajout�e au po�me, en guise de cl�ture, mais bien plut�t le but auquel vise toute la description qui pr�c�de.

L��ternel a pr�sid� Le mot pr�sid� doit �tre pris ici dans son sens �tymologique : il a si�g� comme ma�tre�

Au d�luge. L�orage qui vient d��tre d�crit ram�ne la pens�e de David au grand jugement que Dieu a exerc� jadis.

Cette force divine, que les anges contemplent avec �tonnement (verset 1), qui �clate dans l�orage, qui a d�truit et d�truira les m�chants (verset 10), l��ternel la met au service de son peuple, pour lui assurer la paix.