Un souffle de l�esprit de r�bellion. Nous adoptons ici la le�on de toutes les anciennes versions (Septante, Syriaque, J�r�me, etc.) Le mot que nous avons rendu par souffle d�signe une communication solennelle faite � voix basse, un oracle, une inspiration (Nombres 24:13).
Point de crainte de Dieu. Exclamation indign�e.
Devant ses yeux : dans ses pens�es, dans ses projets, dans la mani�re dont il envisage toutes choses.
Jusqu�� ce que soit trouv�e� On a traduit ce passage de bien des mani�res diff�rentes. Notre traduction, qui est celle de Calvin, conserve leur sens habituel aux mots : trouver l�iniquit� ou le p�ch�. Cette expression indique toujours, dans le langage biblique, une enqu�te divine venant d�voiler un p�ch� cach� (Gen�se 44:16; Os�e 12:9; 2 Rois 7:9).
Il a rompu avec la sagesse� Il l�a connue autrefois, par la lumi�re de la conscience, on par celle de la loi; mais il s�en est d�tourn�, pour se familiariser avec l�injustice (verset 5), et il en est venu � n�avoir plus aucun sentiment d�horreur pour le mal.
6 � 10 Ce que l��ternel est pour les siens
�ternel� Repouss� par la vue du mal, le psalmiste se tourne vivement vers l�auteur de tout bien.
Jusqu�aux cieux. Si loin et si haut que l�on regarde, on voit encore la bont� de Dieu.
Ta justice� L�homme, si petit, a beau m�diter l�injustice (verset 4), la justice de Dieu n�en subsiste pas moins, aussi haute et aussi in�branlable que les plus hautes montagnes.
Pour l�expression : montagnes de Dieu, comparez Psaumes 80:11 : les c�dres de Dieu.
Les H�breux ont cette coutume d�appeler divines ou de Dieu toutes choses excellentes, parce que l� reluit plus clairement la gloire de Dieu� Calvin
Un ab�me profond : apr�s la hauteur des cieux, le psalmiste prend comme point de comparaison la profondeur insondable de la mer. La sagesse humaine est impuissante � comprendre les jugements divins (Romains 11:33). Mais jusque dans les ch�timents qu�il dispense Dieu se souvient de sa bont� et conserve (litt�ralement sauve) les hommes et les b�tes. Peut-�tre le psalmiste a-t-il pr�sent � l�esprit le r�cit du d�luge.
� Dieu : Elohim, le Dieu qui conserve le monde, apr�s l�avoir cr��. Protection puissante et douce � l�ombre de ses ailes, biens et joies en abondance, source de vie et de lumi�re : voil� ce que le croyant trouve journellement en son Dieu, tandis que l�impie s�en prive ou en use sans se rendre compte de ce qu�il fait.
La lumi�re, dans le sens spirituel du mot, est intimement unie � la vie (Jean 1:4; Jean 8:12). Comme c�est dans la lumi�re que notre �il voit et devient notre lumi�re, c�est dans la communion avec Dieu que nous voyons clair moralement. Toutes les b�n�dictions �num�r�es versets 9 et 10 peuvent �tre prises au sens mat�riel et au sens spirituel. Ce dernier sens cependant devient pr�dominant au verset 10.
11 � 13 Pri�re et certitude finale
Conserve ta bont� La possession des biens qui viennent d��tre �num�r�s est sans cesse contest�e au fid�le par le m�chant. Il faut une intervention divine toujours renouvel�e, pour qu�elle ne lui soit pas enlev�e.
Voil�� Comparez Psaumes 14:5. Du regard de la foi, le psalmiste voit tomber ceux qui s�appr�taient � fouler aux pieds l�innocent et � l�expulser du pays.
versets 1-12
Du serviteur de l��ternel. Comparez Psaumes 18:1.
2 � 5 La perversit� du m�chant
Un souffle de l�esprit de r�bellion. Nous adoptons ici la le�on de toutes les anciennes versions (Septante, Syriaque, J�r�me, etc.) Le mot que nous avons rendu par souffle d�signe une communication solennelle faite � voix basse, un oracle, une inspiration (Nombres 24:13).
Point de crainte de Dieu. Exclamation indign�e.
Devant ses yeux : dans ses pens�es, dans ses projets, dans la mani�re dont il envisage toutes choses.
Jusqu�� ce que soit trouv�e� On a traduit ce passage de bien des mani�res diff�rentes. Notre traduction, qui est celle de Calvin, conserve leur sens habituel aux mots : trouver l�iniquit� ou le p�ch�. Cette expression indique toujours, dans le langage biblique, une enqu�te divine venant d�voiler un p�ch� cach� (Gen�se 44:16; Os�e 12:9; 2 Rois 7:9).
Il a rompu avec la sagesse� Il l�a connue autrefois, par la lumi�re de la conscience, on par celle de la loi; mais il s�en est d�tourn�, pour se familiariser avec l�injustice (verset 5), et il en est venu � n�avoir plus aucun sentiment d�horreur pour le mal.
6 � 10 Ce que l��ternel est pour les siens
�ternel� Repouss� par la vue du mal, le psalmiste se tourne vivement vers l�auteur de tout bien.
Jusqu�aux cieux. Si loin et si haut que l�on regarde, on voit encore la bont� de Dieu.
Bont� fid�lit�. Comparez Psaumes 25:10; Psaumes 61:8; Romains 15:8-9.
Ta justice� L�homme, si petit, a beau m�diter l�injustice (verset 4), la justice de Dieu n�en subsiste pas moins, aussi haute et aussi in�branlable que les plus hautes montagnes.
Pour l�expression : montagnes de Dieu, comparez Psaumes 80:11 : les c�dres de Dieu.
Un ab�me profond : apr�s la hauteur des cieux, le psalmiste prend comme point de comparaison la profondeur insondable de la mer. La sagesse humaine est impuissante � comprendre les jugements divins (Romains 11:33). Mais jusque dans les ch�timents qu�il dispense Dieu se souvient de sa bont� et conserve (litt�ralement sauve) les hommes et les b�tes. Peut-�tre le psalmiste a-t-il pr�sent � l�esprit le r�cit du d�luge.
� Dieu : Elohim, le Dieu qui conserve le monde, apr�s l�avoir cr��. Protection puissante et douce � l�ombre de ses ailes, biens et joies en abondance, source de vie et de lumi�re : voil� ce que le croyant trouve journellement en son Dieu, tandis que l�impie s�en prive ou en use sans se rendre compte de ce qu�il fait.
La lumi�re, dans le sens spirituel du mot, est intimement unie � la vie (Jean 1:4; Jean 8:12). Comme c�est dans la lumi�re que notre �il voit et devient notre lumi�re, c�est dans la communion avec Dieu que nous voyons clair moralement. Toutes les b�n�dictions �num�r�es versets 9 et 10 peuvent �tre prises au sens mat�riel et au sens spirituel. Ce dernier sens cependant devient pr�dominant au verset 10.
11 � 13 Pri�re et certitude finale
Conserve ta bont� La possession des biens qui viennent d��tre �num�r�s est sans cesse contest�e au fid�le par le m�chant. Il faut une intervention divine toujours renouvel�e, pour qu�elle ne lui soit pas enlev�e.
Voil�� Comparez Psaumes 14:5. Du regard de la foi, le psalmiste voit tomber ceux qui s�appr�taient � fouler aux pieds l�innocent et � l�expulser du pays.