Bible Commentaries
Psaumes 39

versets 1-13

J�duthun �tait, avec H�man et Asaph, un des principaux directeurs des ch�urs de L�vites (1 Chroniques 16:41-42; 2 Chroniques 5:12).

2 � 4 La r�volte du juste en pr�sence du m�chant

De peur de p�cher� Je m��tais d�cid� au silence, dans la crainte de murmurer contre Dieu ou de r�criminer am�rement contre les hommes.

Tant que le m�chant� La pens�e qui vient naturellement au fid�le, en face du mal, est que l�impie ne saurait subsister longtemps en pr�sence de Dieu. L��preuve de la foi grandit, � mesure que le jugement tarde.

Je restai muet : la r�solution prise fut tenue un certain temps.

Sans m�en trouver bien, h�breu : je me suis tu loin du bien.

5 � 12 Le n�ant de la vie humaine

On a eu tort de chercher dans les versets 5 � 7 l�expression de l�impatience et du bouillonnement int�rieur dont il vient d��tre parl�. Nous y voyons plut�t la pri�re apais�e par laquelle le psalmiste redevient ma�tre de lui-m�me. Il demande que l��ternel l��l�ve � son propre point de vue, pour consid�rer toutes choses. L� se trouve, pour le croyant, le secret de la s�r�nit� dans l��preuve.

Fais-moi conna�tre ma fin. Comparez Psaumes 90:12. Quand la vie est si courte vaut-il la peine de s�irriter en face du m�chant ?

Devant toi : � tes yeux et comparativement � toi. Comparez �sa�e 40:17.

Il amasse� Ces richesses, qui provoquent tant de jalousies et de querelles, �chappent comme tout le reste � celui qui les poss�de.

Que puis-je esp�rer ?� Dans le n�ant de toutes choses, une ressource reste au croyant : Dieu est son souverain bien. Cette pens�e est d�velopp�e dans les Psaumes 16 et 73.

D�livre-moi de mes transgressions : du poids du p�ch�, en m�me temps que de la ruine compl�te qu�il attire sur le coupable. L�insens� trouverait dans cette ruine une occasion d�outrager le fid�le et par l� m�me l��ternel.

Je suis muet. Par la foi, le juste a retrouv� la vraie soumission; il sait voir, dans les �v�nements qui l�irritaient, la main de Dieu au-dessus de celle de l�homme (c�est toi qui agis). Il demande seulement de ne pas succomber sous le ch�timent qu�il reconna�t avoir m�rit�.

Comme la teigne : image d�une destruction graduelle (�sa�e 50:9).

Bien que Dieu ne foudroie pas ouvertement du ciel les coupables, toutefois sa mal�diction secr�te ne laisse pas de les miner, ainsi que la teigne, sans qu�on l�aper�oive, consume un drap ou un bois par sa morsure cach�e� Calvin

Ce qu�il a de plus pr�cieux : de plus agr�able et d�sirable. Le psalmiste semble faire allusion � une maladie qui enl�ve force, sant� et beaut�.

13 et 14 Requ�te finale

En passage, en s�jour, litt�ralement : je suis �tranger, habitant (et non citoyen). Le psalmiste rappelle qu�il ne poss�de rien en propre sur la terre et qu�il ne vit que de ce que l��ternel veut bien lui accorder. Comparez Gen�se 23:4; 1 Pierre 2:11.

D�tourne ton regard. Comparez Job 7:19. Il s�agit d�un regard irrit�.