Il supplie Dieu de l��couter (versets 2 et 3), d�crit les craintes qui l�assaillent (versets 3 � 6) et exprime le d�sir de pouvoir s�enfuir bien loin (versets 7 � 9).
Mon esprit m�emporte� C�est d�une agitation int�rieure qu�il est question : les impressions les plus diverses se succ�dent dans l��me troubl�e.
Le m�chant se sent ma�tre de la situation; sa voix devient de plus en plus imp�rieuse et mena�ante, il exerce d�j� une oppression et s�appr�te � opprimer toujours plus quiconque lui r�siste. Quelque p�t �tre l�abattement de David avant la r�volte d�Absalom, on a peine � comprendre de sa part des plaintes semblables, au lieu d�une action �nergique.
Les terreurs de la mort� Cette expression fait penser � la tristesse mortelle qui s�empara du Sauveur en Geths�man� (Matthieu 26:38).
La colombe est le symbole de l�innocence, et son vol celui de la rapidit� de la fuite devant le mal.
10 � 16 Le psalmiste donne essor � l�indignation que provoque la conduite de ses ennemis
Engloutis. Le pronom les n�est pas dans le texte. Le psalmiste pense � la catastrophe qui d�truisit la bande de Kor� (Nombres 16:32). Il reprendra cette image � la fin de la strophe (verset 16). Pour le moment il s�interrompt, comme pour att�nuer ce v�u, qui semble l�effrayer lui-m�me, et il le motive par la description de l�effroyable d�sordre provoqu� par les m�chants.
Confonds (litt�ralement : divise) leurs langues. Ici c�est le souvenir de la tour de Babel qui est �voqu�. Les querelles provoqu�es par les m�chants peuvent devenir l�arme qui les d�truira eux-m�mes.
Ils font la ronde� Sentinelles d�un nouveau genre, loin de veiller sur la ville, pour la pr�server d�attaques du dehors, ils cherchent � surprendre ceux de ses habitants qu�ils envisagent comme leurs ennemis personnels.
Le mot car introduit ici un exemple de la profonde perversit� qui s�est empar�e des esprits.
Je pourrais me cacher. Ce trait non plus ne convient gu�re � un roi.
Avec la foule : le mot h�breu d�signe une foule bruyante. Aux entretiens intimes, dans les heures de silence, succ�daient les manifestations publiques de leur amiti� et de leur pi�t�, au milieu de foules anim�es.
Que la mort les surprenne� La m�me horreur du mal et le m�me d�sir de le voir condamn� subsistent sous la nouvelle alliance. Seulement l��uvre du Sauveur nous a appris � d�sirer le salut du p�cheur en m�me temps que la condamnation du p�ch�.
Dans leurs demeures, au milieu d�eux : pl�onasme destin� � faire ressortir le degr� de familiarit� dans lequel ils vivent avec le mal.
17 � 22 La confiance du psalmiste n�est point �branl�e
Au contraire, la perversit� du tra�tre, sur laquelle il revient (versets 21 et 22), lui donne l�assurance que Dieu ne peut pas rester indiff�rent.
Le soir, le matin et � midi : dans les trois moments de la journ�e que l�on consacrait � la pri�re (Daniel 6:10). La journ�e isra�lite commen�ait le soir, � six heures.
Il me tire sain et sauf� h�breu : Il a rachet� mon �me en paix du combat. Ce pass� exprime la confiance de la foi, qui envisage comme acquise une d�livrance � venir. L�id�e de rachat ou de ran�on �voque l�image d�un guerrier vaincu par le nombre et d�j� captif de ses ennemis.
Dieu entendra et leur r�pondra. La r�ponse aux pri�res du psalmiste sera adress�e aux ennemis, sous forme de jugement.
Qui tr�ne�, litt�ralement : qui si�ge (comme juge) �ternellement; pens�e que l�on trouve fr�quemment dans les Psaumes (Psaumes 7:8; Psaumes 9:8, etc.). On est �tonn� de voir un S�la interrompre ici brusquement, non seulement une strophe, ce qui est fr�quent, mais un verset. Il faut se repr�senter quelques accords de musique donnant essor aux sentiments que provoque la justice �ternelle de Dieu, en regard de la perversit� humaine. C�est un �lan d�adoration semblable � ceux qui interrompent parfois les d�veloppements de la pens�e de saint Paul (Romains 9:5).
Point de changement : comparez Psaumes 7:13.
Il jette� Le tra�tre appara�t de nouveau au premier rang des ennemis.
Il viole son alliance : l�alliance d�amiti� jur�e au psalmiste.
Plus douce que� h�breu : Douce est la cr�me de sa bouche, et son c�ur est combat. Quelle description fid�le de la conduite de Judas (Matthieu 26:49) !
23 et 24 Conclusion
Remets ton sort, litt�ralement : ce qu�il t�a donn� et te donnera, ta vie, ta destin�e. Le psalmiste exhorte ses lecteurs, en m�me temps que lui-m�me.
La moiti� de leurs jours. Comparez Psaumes 102:25; J�r�mie 17:11.
versets 1-23
2 � 9 La d�tresse du psalmiste
Il supplie Dieu de l��couter (versets 2 et 3), d�crit les craintes qui l�assaillent (versets 3 � 6) et exprime le d�sir de pouvoir s�enfuir bien loin (versets 7 � 9).
Mon esprit m�emporte� C�est d�une agitation int�rieure qu�il est question : les impressions les plus diverses se succ�dent dans l��me troubl�e.
Le m�chant se sent ma�tre de la situation; sa voix devient de plus en plus imp�rieuse et mena�ante, il exerce d�j� une oppression et s�appr�te � opprimer toujours plus quiconque lui r�siste. Quelque p�t �tre l�abattement de David avant la r�volte d�Absalom, on a peine � comprendre de sa part des plaintes semblables, au lieu d�une action �nergique.
Les terreurs de la mort� Cette expression fait penser � la tristesse mortelle qui s�empara du Sauveur en Geths�man� (Matthieu 26:38).
La colombe est le symbole de l�innocence, et son vol celui de la rapidit� de la fuite devant le mal.
10 � 16 Le psalmiste donne essor � l�indignation que provoque la conduite de ses ennemis
Engloutis. Le pronom les n�est pas dans le texte. Le psalmiste pense � la catastrophe qui d�truisit la bande de Kor� (Nombres 16:32). Il reprendra cette image � la fin de la strophe (verset 16). Pour le moment il s�interrompt, comme pour att�nuer ce v�u, qui semble l�effrayer lui-m�me, et il le motive par la description de l�effroyable d�sordre provoqu� par les m�chants.
Confonds (litt�ralement : divise) leurs langues. Ici c�est le souvenir de la tour de Babel qui est �voqu�. Les querelles provoqu�es par les m�chants peuvent devenir l�arme qui les d�truira eux-m�mes.
Ils font la ronde� Sentinelles d�un nouveau genre, loin de veiller sur la ville, pour la pr�server d�attaques du dehors, ils cherchent � surprendre ceux de ses habitants qu�ils envisagent comme leurs ennemis personnels.
Le mot car introduit ici un exemple de la profonde perversit� qui s�est empar�e des esprits.
Je pourrais me cacher. Ce trait non plus ne convient gu�re � un roi.
Avec la foule : le mot h�breu d�signe une foule bruyante. Aux entretiens intimes, dans les heures de silence, succ�daient les manifestations publiques de leur amiti� et de leur pi�t�, au milieu de foules anim�es.
Que la mort les surprenne� La m�me horreur du mal et le m�me d�sir de le voir condamn� subsistent sous la nouvelle alliance. Seulement l��uvre du Sauveur nous a appris � d�sirer le salut du p�cheur en m�me temps que la condamnation du p�ch�.
Dans leurs demeures, au milieu d�eux : pl�onasme destin� � faire ressortir le degr� de familiarit� dans lequel ils vivent avec le mal.
17 � 22 La confiance du psalmiste n�est point �branl�e
Au contraire, la perversit� du tra�tre, sur laquelle il revient (versets 21 et 22), lui donne l�assurance que Dieu ne peut pas rester indiff�rent.
Le soir, le matin et � midi : dans les trois moments de la journ�e que l�on consacrait � la pri�re (Daniel 6:10). La journ�e isra�lite commen�ait le soir, � six heures.
Il me tire sain et sauf� h�breu : Il a rachet� mon �me en paix du combat. Ce pass� exprime la confiance de la foi, qui envisage comme acquise une d�livrance � venir. L�id�e de rachat ou de ran�on �voque l�image d�un guerrier vaincu par le nombre et d�j� captif de ses ennemis.
Dieu entendra et leur r�pondra. La r�ponse aux pri�res du psalmiste sera adress�e aux ennemis, sous forme de jugement.
Qui tr�ne�, litt�ralement : qui si�ge (comme juge) �ternellement; pens�e que l�on trouve fr�quemment dans les Psaumes (Psaumes 7:8; Psaumes 9:8, etc.). On est �tonn� de voir un S�la interrompre ici brusquement, non seulement une strophe, ce qui est fr�quent, mais un verset. Il faut se repr�senter quelques accords de musique donnant essor aux sentiments que provoque la justice �ternelle de Dieu, en regard de la perversit� humaine. C�est un �lan d�adoration semblable � ceux qui interrompent parfois les d�veloppements de la pens�e de saint Paul (Romains 9:5).
Point de changement : comparez Psaumes 7:13.
Il jette� Le tra�tre appara�t de nouveau au premier rang des ennemis.
Il viole son alliance : l�alliance d�amiti� jur�e au psalmiste.
Plus douce que� h�breu : Douce est la cr�me de sa bouche, et son c�ur est combat. Quelle description fid�le de la conduite de Judas (Matthieu 26:49) !
23 et 24 Conclusion
Remets ton sort, litt�ralement : ce qu�il t�a donn� et te donnera, ta vie, ta destin�e. Le psalmiste exhorte ses lecteurs, en m�me temps que lui-m�me.
La moiti� de leurs jours. Comparez Psaumes 102:25; J�r�mie 17:11.