Monte en silence, plus litt�ralement : Vers toi monte le silence comme une louange. Il s�agit du silence religieux d�une �me ou de tout un peuple qui, dans une adoration muette, �l�ve vers Dieu un regard de confiance et d�amour. Dans ces moments d�adoration, le croyant forme des v�ux que Dieu exauce, et il revient plus tard s�acquitter des engagements contract�s (verset 2).
Toute chair. Le terme de chair d�signe l�homme dans son �tat de faiblesse et de d�pendance. Comparez Jean 1:14. La port�e universaliste de cette parole est propre � nous surprendre; mais c�est un des caract�res distinctifs de ce psaume d�affirmer le lien qui existe entre le vrai Dieu et tous les �tres qu�il a cr��s.
Les iniquit�s semblaient devoir rompre cette relation du croyant avec son Dieu. Mais Dieu s�est charg� lui-m�me d�en op�rer la propitiation. Le psalmiste pense sans doute ici aux sacrifices que Dieu a institu�s en Isra�l et qui r�v�lent ses intentions mis�ricordieuses envers le p�cheur.
Celui que tu choisis : le peuple de Dieu dans son ensemble, �lu au milieu de toute chair (verset 3), puis, au sein de ce peuple m�me, les hommes que Dieu par un libre choix, attire particuli�rement � lui (Psaume 15).
6 � 9 Le Dieu qui prot�ge et d�livre
Tu nous r�ponds, � nous, que tu as �lus. Les r�ponses divines sont des actes, souvent terribles, mais toujours selon sa justice.
Les extr�mit�s de la terre� On a beau habiter les contr�es les plus recul�es, au-del� des mers ou dans les �les les plus �loign�es, rien n�emp�che Dieu de secourir et de d�livrer.
Ce qui le prouve, c�est le fait que les montagnes elles-m�mes ne subsistent que par sa force.
Cette mention des montagnes, qui restent in�branlables sous le choc des vagues, fournit au psalmiste une image frappante de la s�curit� que Dieu procure � son peuple, au milieu des nations soulev�es contre lui. Non seulement ce peuple r�siste � tous les assauts, mais l�agitation m�me de la mer, comme celle des peuples, cesse au commandement de Dieu. Comparez Marc 4:39. L�analogie entre les peuples soulev�s et la mer agit�e revient fr�quemment dans la proph�tie (�sa�e 17:12-13; Daniel 7:3; Apocalypse 13:1).
Les lieux d�o� sortent l�aube�, litt�ralement : les lieux de sortie du matin et du soir, ceux o� la lumi�re sort des t�n�bres ou y rentre. Ici, comme au verset 6, les contr�es, personnifi�es, repr�sentent les populations qui les habitent.
10 � 14 Le Dieu qui couvre la terre de richesses
Des extr�mit�s du monde, le regard du psalmiste revient aux campagnes de Canaan, qui, elles aussi, t�moignent � leur mani�re de la puissance et de la bont� de Dieu.
Tu visites la terre. Au moment o� parle le psalmiste, les diverses cultures sont en plein d�veloppement (versets 13 et 14), gr�ce aux pluies du printemps qui ont �t� abondantes. Ces pluies, desquelles d�pend en Canaan le produit de l�ann�e enti�re, ont �t�, apr�s la saison morte, comme une visitation mis�ricordieuse de Dieu. Comparez Deut�ronome 11:11-15.
Le ruisseau de Dieu : la source c�leste d�o� �mane la pluie.
Tu fais pousser le froment
C�est toi qui es le v�ritable cultivateur, bien plus que le laboureur, qui ne fait que mener la charrue et r�pandre la semence. C�est Dieu qui dispense la pluie et la chaleur, qui fait cro�tre et m�rir, pendant que l�homme dort et se repose� Luther
Aplanissant ses rayons. Les in�galit�s du terrain, labour� par la charrue, ont disparu sous l�abondance de la pluie.
Tu couronnes l�ann�e de tes biens, plus litt�ralement : de ta bont�. Les moissons qui m�rissent apparaissent ici comme une couronne dont Dieu orne sa cr�ation et par laquelle il nous donne un signe visible de sa bont�.
Sur les traces de ton char. Partout o� Dieu a pass�, on voit surgir l�abondance, m�me sur les coteaux habituellement arides du d�sert.
Elles en triomphent. La riche v�g�tation qui vient d��tre compar�e � un v�tement de joie, est repr�sent�e ici comme un langage et m�me comme un chant par lequel la vie r�pandue dans la nature c�l�bre son triomphe. Si toute la cr�ation soupire (Romains 8:19-22), elle fait entendre pourtant aussi un hymne de louange.
versets 1-13
2 � 5 Le Dieu qui exauce, qui pardonne et b�nit
Monte en silence, plus litt�ralement : Vers toi monte le silence comme une louange. Il s�agit du silence religieux d�une �me ou de tout un peuple qui, dans une adoration muette, �l�ve vers Dieu un regard de confiance et d�amour. Dans ces moments d�adoration, le croyant forme des v�ux que Dieu exauce, et il revient plus tard s�acquitter des engagements contract�s (verset 2).
Toute chair. Le terme de chair d�signe l�homme dans son �tat de faiblesse et de d�pendance. Comparez Jean 1:14. La port�e universaliste de cette parole est propre � nous surprendre; mais c�est un des caract�res distinctifs de ce psaume d�affirmer le lien qui existe entre le vrai Dieu et tous les �tres qu�il a cr��s.
Les iniquit�s semblaient devoir rompre cette relation du croyant avec son Dieu. Mais Dieu s�est charg� lui-m�me d�en op�rer la propitiation. Le psalmiste pense sans doute ici aux sacrifices que Dieu a institu�s en Isra�l et qui r�v�lent ses intentions mis�ricordieuses envers le p�cheur.
Celui que tu choisis : le peuple de Dieu dans son ensemble, �lu au milieu de toute chair (verset 3), puis, au sein de ce peuple m�me, les hommes que Dieu par un libre choix, attire particuli�rement � lui (Psaume 15).
6 � 9 Le Dieu qui prot�ge et d�livre
Tu nous r�ponds, � nous, que tu as �lus. Les r�ponses divines sont des actes, souvent terribles, mais toujours selon sa justice.
Les extr�mit�s de la terre� On a beau habiter les contr�es les plus recul�es, au-del� des mers ou dans les �les les plus �loign�es, rien n�emp�che Dieu de secourir et de d�livrer.
Ce qui le prouve, c�est le fait que les montagnes elles-m�mes ne subsistent que par sa force.
Cette mention des montagnes, qui restent in�branlables sous le choc des vagues, fournit au psalmiste une image frappante de la s�curit� que Dieu procure � son peuple, au milieu des nations soulev�es contre lui. Non seulement ce peuple r�siste � tous les assauts, mais l�agitation m�me de la mer, comme celle des peuples, cesse au commandement de Dieu. Comparez Marc 4:39. L�analogie entre les peuples soulev�s et la mer agit�e revient fr�quemment dans la proph�tie (�sa�e 17:12-13; Daniel 7:3; Apocalypse 13:1).
Les lieux d�o� sortent l�aube�, litt�ralement : les lieux de sortie du matin et du soir, ceux o� la lumi�re sort des t�n�bres ou y rentre. Ici, comme au verset 6, les contr�es, personnifi�es, repr�sentent les populations qui les habitent.
10 � 14 Le Dieu qui couvre la terre de richesses
Des extr�mit�s du monde, le regard du psalmiste revient aux campagnes de Canaan, qui, elles aussi, t�moignent � leur mani�re de la puissance et de la bont� de Dieu.
Tu visites la terre. Au moment o� parle le psalmiste, les diverses cultures sont en plein d�veloppement (versets 13 et 14), gr�ce aux pluies du printemps qui ont �t� abondantes. Ces pluies, desquelles d�pend en Canaan le produit de l�ann�e enti�re, ont �t�, apr�s la saison morte, comme une visitation mis�ricordieuse de Dieu. Comparez Deut�ronome 11:11-15.
Le ruisseau de Dieu : la source c�leste d�o� �mane la pluie.
Tu fais pousser le froment
Aplanissant ses rayons. Les in�galit�s du terrain, labour� par la charrue, ont disparu sous l�abondance de la pluie.
Tu couronnes l�ann�e de tes biens, plus litt�ralement : de ta bont�. Les moissons qui m�rissent apparaissent ici comme une couronne dont Dieu orne sa cr�ation et par laquelle il nous donne un signe visible de sa bont�.
Sur les traces de ton char. Partout o� Dieu a pass�, on voit surgir l�abondance, m�me sur les coteaux habituellement arides du d�sert.
Elles en triomphent. La riche v�g�tation qui vient d��tre compar�e � un v�tement de joie, est repr�sent�e ici comme un langage et m�me comme un chant par lequel la vie r�pandue dans la nature c�l�bre son triomphe. Si toute la cr�ation soupire (Romains 8:19-22), elle fait entendre pourtant aussi un hymne de louange.