Dithyrambe, en h�breu : Schigga�on, qui ne se trouve qu�ici et Habacuc 3:1. C�est un terme musical annon�ant, un mouvement rapide, m�me violent, ce qui est bien en rapport avec le caract�re du psaume, o� les pens�es se pressent et se succ�dent avec des transitions brusques et inattendues.
Cusch : personnage de la cour de Sa�l qui n�est mentionn� qu�ici.
De peur qu�il� Substitution brusque du singulier au pluriel. Entre tous les ennemis de David, il en est un qui appara�t � son esprit comme le plus dangereux.
4 � 6 Protestation d�innocence
Cela : ce dont on l�accuse. David fait allusion d�une mani�re plus explicite dans les paroles qui suivent.
Celui qui �tait en paix� Allusion � Sa�l, aupr�s duquel on calomniait David, en le repr�sentant comme r�pondant � ses bienfaits par des complots. La seconde partie du verset, interrompant subitement la phrase, �tablit le v�ritable �tat des choses.
Ame� vie� gloire, d�signent ici une seule et m�me chose. L��me est le principe de la vie, en m�me temps que la gloire de l�homme.
7 � 10 L��ternel est juge
En laissant � l�injustice le temps de se d�ployer, l��ternel semble abandonner momentan�ment le gouvernement du monde. Le psalmiste l�invite � se r�veiller, � reprendre sa place (h�breu : retourner) dans les hauts lieux, comme juge, au-dessus de l�assembl�e des peuples.
Les hauts lieux : le ciel. Comparez Psaumes 68:19; Psaumes 93:4; �sa�e 24:18, etc.
Le ton devient plus calme, dans l�assurance qu�en effet l��ternel juge.
Les c�urs et les reins. C�est ici la premi�re fois qu�appara�t cette expression, que l�on retrouve Psaumes 26:2, ainsi que dans plusieurs passages, J�r�mie 11:20, etc., et dans Apocalypse 2:23. Elle semble �tre devenue une locution usuelle, pour d�signer ce qu�il y a de plus cach� dans la vie intime de l�homme. Le psalmiste en appelle ici au Dieu qui ne juge pas d�apr�s les apparences, mais qui, ainsi qu�il l�a d�clar�, lui-m�me, regarde au c�ur (1 Samuel 16:7).
11 � 14 L�assurance de la protection divine s�affermit et devient triomphante
En Dieu, h�breu : Mon bouclier est sur Dieu. L��ternel a pris sur lui de me prot�ger.
Qui s�irrite chaque jour� � mesure que, dans sa pri�re, le psalmiste s�approche davantage de l��ternel, il comprend que l�indiff�rence de Dieu � l��gard du mal n�est qu�apparente et que des tr�sors de col�re s�amassent chaque jour contre le m�chant (comparez Romains 1:18).
Son �p�e� Remarquable co�ncidence : des fl�ches et une �p�e furent les instruments de la mort de Sa�l.
Fl�ches enflamm�es : allusion aux fl�ches que les anciens enduisaient de mati�res inflammables pour allumer des incendies dans les villes qu�ils assi�geaient. Saint Paul parle des traits enflamm�s du malin (�ph�siens 6:16).
15 � 18 Le ch�timent du m�chant
Compl�tement �clair� sur les voies de Dieu, David comprend que le m�chant, dans les efforts qu�il fait pour arriver � ses fins, ne r�ussit qu�� pr�parer sa propre perte. Il est ainsi envers lui-m�me l�ex�cuteur de la sentence divine.
Il est. De nouveau un brusque changement de sujet. C�est le m�chant qui appara�t au premier plan, mais comme un condamn�. Ce verset, dont la traduction ne parvient pas � rendre l��nergique concision, retentit comme la sentence d�un juge. En outre chacun des termes : n�ant, malice, mensonge, a un double sens, indiquant � la fois la perversit� du m�chant et l�inutilit� de ses efforts. Il faudrait traduire : Il est dans les douleurs (de l�enfantement) pour le crime, le n�ant; il a con�u la malice, le malheur; et il a enfant� le mensonge, la d�ception. Comparez Job 15:35; �sa�e 26:18; �sa�e 33:11; �sa�e 59:4.
Image d�un ouvrier enseveli sous les mat�riaux qu�il a sortis de terre. Comparez Proverbes 26:27.
Commenc� par un cri de d�tresse, le psaume se termine par la louange.
versets 1-17
Dithyrambe, en h�breu : Schigga�on, qui ne se trouve qu�ici et Habacuc 3:1. C�est un terme musical annon�ant, un mouvement rapide, m�me violent, ce qui est bien en rapport avec le caract�re du psaume, o� les pens�es se pressent et se succ�dent avec des transitions brusques et inattendues.
Cusch : personnage de la cour de Sa�l qui n�est mentionn� qu�ici.
De peur qu�il� Substitution brusque du singulier au pluriel. Entre tous les ennemis de David, il en est un qui appara�t � son esprit comme le plus dangereux.
4 � 6 Protestation d�innocence
Cela : ce dont on l�accuse. David fait allusion d�une mani�re plus explicite dans les paroles qui suivent.
Celui qui �tait en paix� Allusion � Sa�l, aupr�s duquel on calomniait David, en le repr�sentant comme r�pondant � ses bienfaits par des complots. La seconde partie du verset, interrompant subitement la phrase, �tablit le v�ritable �tat des choses.
Ame� vie� gloire, d�signent ici une seule et m�me chose. L��me est le principe de la vie, en m�me temps que la gloire de l�homme.
7 � 10 L��ternel est juge
En laissant � l�injustice le temps de se d�ployer, l��ternel semble abandonner momentan�ment le gouvernement du monde. Le psalmiste l�invite � se r�veiller, � reprendre sa place (h�breu : retourner) dans les hauts lieux, comme juge, au-dessus de l�assembl�e des peuples.
Les hauts lieux : le ciel. Comparez Psaumes 68:19; Psaumes 93:4; �sa�e 24:18, etc.
Le ton devient plus calme, dans l�assurance qu�en effet l��ternel juge.
Les c�urs et les reins. C�est ici la premi�re fois qu�appara�t cette expression, que l�on retrouve Psaumes 26:2, ainsi que dans plusieurs passages, J�r�mie 11:20, etc., et dans Apocalypse 2:23. Elle semble �tre devenue une locution usuelle, pour d�signer ce qu�il y a de plus cach� dans la vie intime de l�homme. Le psalmiste en appelle ici au Dieu qui ne juge pas d�apr�s les apparences, mais qui, ainsi qu�il l�a d�clar�, lui-m�me, regarde au c�ur (1 Samuel 16:7).
11 � 14 L�assurance de la protection divine s�affermit et devient triomphante
En Dieu, h�breu : Mon bouclier est sur Dieu. L��ternel a pris sur lui de me prot�ger.
Qui s�irrite chaque jour� � mesure que, dans sa pri�re, le psalmiste s�approche davantage de l��ternel, il comprend que l�indiff�rence de Dieu � l��gard du mal n�est qu�apparente et que des tr�sors de col�re s�amassent chaque jour contre le m�chant (comparez Romains 1:18).
Son �p�e� Remarquable co�ncidence : des fl�ches et une �p�e furent les instruments de la mort de Sa�l.
Fl�ches enflamm�es : allusion aux fl�ches que les anciens enduisaient de mati�res inflammables pour allumer des incendies dans les villes qu�ils assi�geaient. Saint Paul parle des traits enflamm�s du malin (�ph�siens 6:16).
15 � 18 Le ch�timent du m�chant
Compl�tement �clair� sur les voies de Dieu, David comprend que le m�chant, dans les efforts qu�il fait pour arriver � ses fins, ne r�ussit qu�� pr�parer sa propre perte. Il est ainsi envers lui-m�me l�ex�cuteur de la sentence divine.
Il est. De nouveau un brusque changement de sujet. C�est le m�chant qui appara�t au premier plan, mais comme un condamn�. Ce verset, dont la traduction ne parvient pas � rendre l��nergique concision, retentit comme la sentence d�un juge. En outre chacun des termes : n�ant, malice, mensonge, a un double sens, indiquant � la fois la perversit� du m�chant et l�inutilit� de ses efforts. Il faudrait traduire : Il est dans les douleurs (de l�enfantement) pour le crime, le n�ant; il a con�u la malice, le malheur; et il a enfant� le mensonge, la d�ception. Comparez Job 15:35; �sa�e 26:18; �sa�e 33:11; �sa�e 59:4.
Image d�un ouvrier enseveli sous les mat�riaux qu�il a sortis de terre. Comparez Proverbes 26:27.
Commenc� par un cri de d�tresse, le psaume se termine par la louange.