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Bible Commentaries
Psaumes 78

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versets 1-72

1 � 8 Prologue

Le psalmiste expose son projet, qui est de r�v�ler � Isra�l le vrai sens de son histoire (versets 1 � 4). Ce projet est conforme aux ordres de Dieu (versets 5 � 8).

Pour des sentences. L�h�breu Maschal, donn� comme titre � tout le livre des Proverbes, signifie proprement : parabole, comparaison, et s�applique, par extension, � tout discours didactique. Voir �sa�e 14:4, note. L��vangile de saint Matthieu cite cette parole comme concernant proph�tiquement les paraboles du Sauveur (Matthieu 13:34-35). J�sus a �t� en effet le vrai r�v�lateur des pens�es divines, que les proph�tes de l�ancienne alliance n�avaient d�voil�es qu�en partie.

Nous ne le cacherons point � leurs enfants. Le psalmiste ne dit pas : � nos enfants. C�est un devoir � remplir envers les p�res que d�instruire les nouvelles g�n�rations des choses que Dieu a accomplies en faveur des anc�tres du peuple.

Qu�il a ordonn� � nos p�res d�enseigner � leurs enfants : comparez Exode 10:2; Exode 12:26; Deut�ronome 4:9, etc.

Comme leurs p�res : comme la g�n�ration qui sortit d��gypte et dont les r�bellions vont �tre racont�es (versets 17 � 20).

9 � 11 L�infid�lit� d��phra�m

Tireurs arm�s de l�arc. On �tait en droit d�attendre d�une tribu guerri�re et redoutable comme �phra�m le courage moral et la d�cision n�cessaires pour entra�ner tout le peuple dans la voie de la fid�lit�. Au lieu de cela, elle trompa l�attente de Dieu. C�est dans ce sens figur� qu�il faut prendre les mots : ils tournn�rent le dos�

Et refus�rent de marcher� Il n�y eut pas seulement indolence, mais refus positif d�ob�ir aux envoy�s de Dieu (Juges 1:29; Juges 2:2). M�me au point de vue politique, la tribu d��phra�m eut, pendant la p�riode des Juges, un r�le peu honorable; elle faillit compromettre le succ�s de G�d�on (Juges 8:1); c�est de son sein que sortirent les meurtriers de la famille de ce juge (Juges 9:1-5); elle fit la guerre � Jephth�, apr�s avoir refus� de lui venir en aide contre les Ammonites (Juges 12:1).

Toutes ces infid�lit�s venaient de l�oubli coupable des �uvres de Dieu.

12 � 55

Premi�re partie : les grandes �uvres de Dieu envers Isra�l et l�ingratitude du peuple.

12 � 31 Le d�part d��gypte et le s�jour au d�sert

Ce paragraphe lui-m�me comprend les trois subdivisions suivantes : Pour son peuple, Dieu entr�ouvre la mer et fend les rochers (versets 12 � 16). Isra�l lui r�pond en le provoquant et en le tentant (versets 17 � 20). Dieu le ch�tie, en lui accordant la chose m�me qu�il a d�sir�e (versets 21 � 31).

Tsoan : l�antique r�sidence des rois d��gypte, appel�e aussi Tanis (voir �sa�e 19:11, note). C�est l�, au c�ur m�me du royaume le plus puissant de cette �poque, que Dieu fait des prodiges, pour d�livrer son peuple.

Une digue : un monceau, une masse infranchissable. Voir Exode 14:22, note.

Il fendit des rochers : allusion aux deux �v�nements analogues de R�phidim, dans la premi�re ann�e du s�jour au d�sert (Exode 17:1), et de Kad�s, dans la quaranti�me ann�e (Nombres 20:1).

Mais ils continu�rent� Il n�a pas encore �t� parl� express�ment de murmures, mais l�allusion faite aux sc�nes de Massa et M�riba (versets 15 et 16) a rappel� � l�auteur comme aux lecteurs les premiers t�moignages de l�incr�dulit� du peuple. Le manque de pain dans une terre aride fournit � Isra�l l�occasion de murmurer de nouveau. Le don de la manne et des cailles (Exode 16:1) pr�c�da, il est vrai, le miracle de R�phidim (Exode 17:1); mais le psalmiste, parlant en po�te, et non en historien, ne s�astreint ni ici, ni plus tard, dans l��num�ration des plaies d��gypte, � un ordre chronologique rigoureux; d�ailleurs, ici aussi, il r�unit deux r�cits, dont l�un se rapporte aux premiers temps, l�autre (Nombres 11:1) aux derniers temps du s�jour au d�sert.

Ils tent�rent Dieu : en abusant de leur position privil�gi�e de peuple de Dieu, pour r�clamer avec impatience ce que Dieu �tait d�cid� � leur accorder, et m�me pour exiger plus (la viande) que ce qu�il �tait dans sa volont� de leur donner. Tenter Dieu, c�est se r�clamer de son secours au moment m�me o� l�on p�che contre lui, ou essayer jusqu�o� ira sa patience, sa longanimit�, sa puissance, et chercher � lui forcer la main. L��ternel, disait le peuple, est-il au milieu de nous, oui ou non ? Comparez Matthieu 4:7.

Selon leur d�sir, litt�ralement : selon leurs �mes. Lors du second envoi de cailles, il s�agissait pour le peuple, non de savoir s�il aurait de quoi manger, mais s�il aurait de quoi satisfaire sa convoitise.

Un feu : image de la col�re divine.

Nu�es�, portes des cieux : d�veloppement po�tique des paroles de l�Exode : Je vais faire pleuvoir pour vous du pain du haut des cieux (Exode 16:4).

Le pain des Puissants : des anges. Il �tait naturel que le peuple, recevant la manne comme un don du ciel, s�imagin�t que c��tait l� la nourriture des anges : conception qui a ceci de vrai que l�existence d�Isra�l, comme celle des �tres c�lestes, d�pendait directement de la toute-puissance de Dieu.

Le vent d�orient�. le vent du midi. Pour concilier ces deux donn�es, on a suppos� qu�il s�agissait, ou bien de deux vents soufflant successivement, ou bien d�un vent du sud-est, amenant les cailles d�au-del� du golfe Persique. Nous ne pensons pas qu�il faille chercher ici des renseignements historiques pr�cis. La pens�e du psalmiste est plut�t que Dieu a dispos� � son gr� des vents, comme de serviteurs charg�s d�apporter au peuple la nourriture qu�il d�sirait.

Comme de la poussi�re. Le vent, passant sur le d�sert, soul�ve des tourbillons de poussi�re; dans ce cas-ci, le nuage qui tomba sur le camp �tait compos� de cailles.

Ce qu�ils avaient convoit�. La r�p�tition voulue des mots : convoit� et convoitise (verset 30), semble faire allusion au nom de Kibroth-Hatthaava (s�pulcres de la convoitise), donn�, d�apr�s Nombres 11:34, au lieu o� se passa cette sc�ne.

La col�re de Dieu� Cette viande, qu�ils avaient si fort d�sir�e, fut la cause de la mortalit�.

Avec cet aliment, ils aval�rent la flamme de la col�re divine� Calvin

32 � 39 La m�chancet� humaine, en regard de la patience divine

Ce paragraphe r�sume, en termes g�n�raux, toute l�histoire d�Isra�l au d�sert.

Malgr� tout cela : malgr� de si grands bienfaits et de si graves ch�timents.

Ils ne crurent pas. Ici, comme au verset 22, le psalmiste fait ressortir quel a �t� le p�ch� le plus grave d�Isra�l, celui qui explique tous les autres, l�incr�dulit�, qui a atteint son point culminant lors du retour des douze espions (Nombres 14:1).

Il laissa se consumer� h�breu : il consuma leurs jours dans la vanit� ou dans un souffle, en les livrant � leur propre n�ant, comme une flamme qui s��teint, parce qu�elle n�est pas aliment�e. C�est l�accomplissement de la sentence prononc�e Nombres 14:1-32.

Quand il les frappait de mort. Au milieu de ce d�clin continu survenaient de temps en temps des jugements extraordinaires, qui h�taient la destruction du peuple; ainsi, l�invasion des serpents br�lants (Nombres 21:6). Ces catastrophes provoquaient des conversions passag�res et trompeuses. Comparez Os�e 6:4.

Leur c�ur n��tait pas droit. On pourrait traduire aussi : n��tait pas ferme, constant.

Mais lui� pardonnait, litt�ralement : couvrait, expiait. Si peu durables que fussent ces retours, ils n�en donnaient pas moins � Dieu l�occasion de manifester sa compassion.

Ils n��taient que chair : faibles et fragiles, en ce qui concerne leur nature corporelle, et, quant � leur vie morale, domin�s d�s leur naissance par l�attrait des sens. La premi�re de ces notions est accentu�e dans le second stiche. Quant � l�incurable faiblesse morale, il est � remarquer qu�elle est all�gu�e, dans le passage Gen�se 6:3, comme motivant la destruction de l�humanit� primitive; ici, au contraire, elle explique la longanimit� divine. En effet, la faiblesse native de toute une race rend son rel�vement difficile et dans certains cas impossible; d�autre part, elle att�nue la responsabilit� de chaque individu. Comparez Psaumes 103:13-14.

40 � 55 Nouvelle �num�ration d��uvres divines : miracles d��gypte et miracles de Canaan

Ce paragraphe est introduit par une nouvelle mention de l�incr�dulit� du peuple (versets 40 � 42). Ces accusations port�es contre Isra�l reviennent comme un triste refrain tout le long du psaume (versets 9 � 11; 17 � 20; 32 � 37; 40 � 42; 56 � 58).

Les campagnes de Tsoan. voir verset 12, note.

Des scarab�es. C�est la quatri�me plaie (Exode 8:21), jointe � la seconde, celle des grenouilles. Le psalmiste ne se croit pas oblig� de tout dire. Il choisit parmi les plaies celles qui frapp�rent l�homme le plus directement dans ses jouissances, ses int�r�ts et sa vie.

L�insecte d�vorant : autre nom de la sauterelle; c�est la huiti�me plaie, qui est sans doute plac�e ici pour terminer la s�rie des d�vastations dues � des animaux nuisibles.

La gr�le : septi�me plaie. Le sens du mot que nous traduisons par lourds gr�lons est incertain. Nous suivons la traduction chald�enne et l�explication des rabbins.

La foudre. Voir Exode 9:23.

Anges de malheur, litt�ralement : mauvais anges, mais le terme mauvais nous para�t avoir ici le sens de nuisibles. On s�est demand� si le psalmiste attribue les plaies d��gypte, sp�cialement la mort des premiers-n�s, � l�intervention de d�mons. La question de la nature des anges ne nous semble pas �tre ici en cause; il s�agit de leur r�le, comme agents destructeurs.

Cham : nom donn� � l��gypte, conform�ment � Gen�se 10:7. Comparez Psaumes 105:23.

Comme des brebis : contraste frappant avec les versets qui pr�c�dent. La fureur qui se d�cha�ne sur les �gyptiens se transforme en douceur pour Isra�l, et de la mort des premiers-n�s r�sultent la vie et la d�livrance d�Isra�l.

Ils n�eurent rien � craindre. Ils auraient pu du moins n��prouver aucune crainte, car Dieu les prot�geait.

Sa sainte fronti�re, litt�ralement : la fronti�re de sa saintet� ou de son sanctuaire. Toute la Terre-Sainte appara�t ici comme la r�sidence du Dieu saint.

� cette montagne� Nous ne pensons pas qu�il s�agisse ici ni de Silo, ni de Sion; tout le pays montagneux de la Palestine est d�sign� comme la montagne de Dieu, par opposition aux plaines du d�sert. Comparez Exode 15:17.

56 � 72

Seconde partie : la r�ponse d�Isra�l � tant de bienfaits, c�est le redoublement de p�ch�s et d�infid�lit�s de l��poque des Juges, qui a pour r�sultat la destruction de Silo et le choix de Sion.

56 � 61 Infid�lit� et ch�timent

Comme un arc qui trompe, qui se d�tend et fait d�vier la fl�che, au moment o� elle va partir. Comparez Os�e 7:16. Cette image fait allusion � l�arme de pr�dilection des guerriers d��phra�m (voir verset 9).

Dieu entendit� Une voix provocante se d�gage des actes idol�tres ou impies, pour monter vers Dieu comme un blasph�me.

Il abandonna la demeure de Silo. Le d�part de l�arche pour le camp avait �t� d�cid� par les chefs du peuple, comme moyen de salut (1 Samuel 4:1). Mais cette mesure �tait voulue de Dieu dans un tout autre sens : il abandonnait d�finitivement un lieu profan� par les p�ch�s du peuple et des sacrificateurs eux-m�mes.

Sa Force�, sa Gloire : deux noms donn�s � l�arche de l�alliance, qui �tait en effet pour Isra�l le gage du secours tout puissant qu�il pouvait attendre de Dieu.

Il livra son peuple au glaive. Dans la bataille o� l�arche fut prise, trente mille Isra�lites p�rirent (1 Samuel 4:10).

Le feu d�vora� Il s�agit du feu de la col�re divine, qui vient d��tre mentionn�e au verset pr�c�dent. Comparez verset 21.

Ses vierges ne furent pas chant�es : ne furent pas c�l�br�es dans des f�tes nuptiales, � cause du d�sastre o� avaient p�ri tant de jeunes hommes.

Ses veuves ne pleur�rent pas. Oblig�es de fuir, elles ne purent pas honorer leurs morts par les t�moignages de leur deuil et les c�r�monies fun�bres habituelles. Ce vers se retrouve textuellement Job 27:15.

65 � 72 Le choix de Sion

Le Seigneur s��veilla : image fr�quente dans les Psaumes (Psaumes 7:7; Psaumes 35:23; Psaumes 44:24, etc.). Ici l�anthropomorphisme est plus accentu� encore qu�ailleurs, puisque le r�veil est repr�sent� dans la suite du verset comme celui d�un h�ros dont l�ardeur et l�enthousiasme sont si exub�rants qu�en le voyant, on le croirait anim� par le vin. La hardiesse du langage biblique atteint ici son extr�me limite. Il est � peine besoin de dire qu�en parlant d�un r�veil de Dieu, le psalmiste se place au point de vue de l�ignorance humaine, pour laquelle Dieu semble dormir, quand il n�agit pas comme le voudrait l�homme. On a vu dans les versets qui pr�c�dent comment Dieu, loin de dormir, abandonne volontairement Silo, livre son peuple au glaive, etc. N�anmoins, aux yeux d�Isra�l, jamais le sommeil divin ne fut plus profond que quand l�arche, loin de lui donner la victoire, aggrava la d�faite et fut emmen�e par l�ennemi. Mais le r�veil fut d�autant plus �tonnant, quand, sans aucune intervention humaine, Dieu frappa cet ennemi et le couvrit de honte (1 Samuel 5:6; 1 Samuel 7:7-11).

Il frappa� il r�pudia � (verset 67) il choisit� (verset 68) il b�tit� (verset 69) : autant d�actes dans lesquels le psalmiste voit l�action souveraine de Dieu. Cette action divine est pr�cis�ment ce qui se cache sous les causes visibles (verset 2) et ce que le proph�te a pour mission de mettre en lumi�re.

Comme les lieux tr�s hauts�, comme la terre : images exprimant l�id�e d�une dur�e �ternelle; le sanctuaire subsistera aussi longtemps et plus longtemps que les cieux et la terre. Il est indestructible, comme cr�ation spirituelle, alors m�me que l��difice dans lequel l�id�e divine a pris corps peut dispara�tre. Comparez Psaumes 24:7 (portes �ternelles); Jean 2:19; Matthieu 24:35.

70 � 72

Il choisit David� Un lien �troit rattache le choix de David � l��rection du sanctuaire. Le roi c�leste, qui vient habiter en Sion, se choisit un homme par le moyen duquel il pa�tra son peuple.

Il le tira des parcs des brebis� pour pa�tre Jacob : parole qui fait ressortir � la fois le contraste et l�analogie des situations successives de David. En paissant avec prudence et sollicitude celles qui allaitent, il se pr�parait, sans le savoir, � conduire d�une main sage le peuple de Dieu.

Le psaume pourrait �tre prolong�, car les forces cach�es qu�il met en �vidence, la saintet� divine et l�infid�lit� humaine, sont toujours agissantes dans le cours de l�histoire. Le jour viendra o� Juda lui-m�me, comme autrefois �phra�m, sera mis de c�t�; il c�dera la place aux Gentils, en attendant que ces Gentils eux-m�mes, devenus apostats, voient un nouvel Isra�l reprendre le premier rang. �tienne, dans son discours (Actes 7:1), et saint Paul, dans l��p�tre aux Romains (Romains 11:1), prolongent en quelque sorte les lignes trac�es ici par le psalmiste.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 78". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/psalms-78.html.
 
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