Ceux qui te ha�ssent l�vent la t�te, dans l�assurance de la victoire (comparez Psaumes 110:7). Cette assurance et ces agissements sont, vis-�-vis de Dieu, une provocation en face de laquelle son silence serait incompr�hensible.
Ceux que tu prot�ges, litt�ralement : ceux que tu mets � l�abri.
D�un m�me c�ur. Ils sont dix peuples, guid�s par des int�r�ts tr�s divers; mais ils ne sont qu�un, quand il s�agit de d�truire le peuple de Dieu.
Les Isma�lites. Jos�phe, racontant l�invasion qui eut lieu sous Josaphat, dit qu�une grande multitude d�Arabes faisaient partie de l�arm�e envahissante (Antiquit�s Juda�ques, IX, 1, 2). Le psalmiste �num�re d�abord les peuples du sud, puis ceux de l�est, enfin ceux de l�ouest et du nord (Philistins et Tyr).
Les Hagar�niens ou Hagrites : tribu nomade du nord de l�Arabie (1 Chroniques 5:19).
Gu�bal : population habitant les montagnes du sud de la mer Morte.
Tyr. S�il n�est jamais parl�, avant l��poque des Maccab�es, de guerre entre cette ville et Isra�l, Amos reproche cependant � Tyr d�avoir vendu � �dom des esclaves isra�lites.
Assur. � l��poque de Josaphat, l�influence assyrienne commen�ait seulement � devenir mena�ante; c�est peut-�tre pour cela que cette puissance, n�agissant encore que de loin, est nomm�e en dernier lieu.
Aux fils de Lot : Moab et Ammon, qui sont en t�te de la coalition.
10 � 19
Demande d�une destruction compl�te de la puissance ennemie. Une premi�re strophe (versets 10 � 13) rappelle les victoires remport�es jadis. La strophe finale (versets 14 � 19), plus longue que les autres, repr�sente sous des images grandioses le jugement de Dieu, qui doit avoir pour r�sultat de faire conna�tre au monde entier que l��ternel est le Tr�s-Haut.
Comme Madian, dont la d�faite est pour tous les temps le type d�un d�sastre complet (Juges chapitres 7 et 8). Comparez �sa�e 9:3.
Sisera. Ce nom, ainsi que celui de Jabin, rappelle la victoire remport�e sur les Canan�ens par D�bora et Barak, victoire dans laquelle le Kison, subitement d�bord�, consomma la ruine des ennemis (Juges 4:1).
En-Dor �tait situ� dans la vall�e qui s�pare le Petit-Hermon du Thabor, non loin de la plaine de Jizr�el. Peut-�tre est-ce l� qu�eut lieu le premier choc entre l�arm�e de Barak, descendant du Thabor, et celle de Sisera (Juges 4:14).
De fumier. C�est le d�shonneur apr�s la mort, s�ajoutant au d�sastre lui-m�me. Comparez Psaumes 79:3, note.
Le psalmiste revient � la victoire de G�d�on. Oreb et Z�eb �taient des chefs militaires madianites (Juges 7:25); Z�bach et Tsalmunna �taient rois (Juges 7:25).
Eux qui disent� C�est � Dieu qu�ils font la guerre. Cette pens�e domine le psaume entier.
Rends-les semblables au tourbillon et � tout ce qu�il emporte avec lui : poussi�re, feuilles, etc. Comparez �sa�e 17:13; Psaumes 1:4.
Les montagnes. Ils s�agit �videmment de montagnes bois�es.
17 et 18
Qu�ils cherchent ton nom�, qu�ils p�rissent. Ces deux demandes semblent s�exclure l�une l�autre. L�id�e qui remplit ces derniers versets est celle de la honte que ressentiront les ennemis, en sentant leur force bris�e. Leur d�faite sera si compl�te qu�ils n�auront plus d�autre ressource que de se tourner en suppliants vers ce Dieu m�me auquel ils auront fait la guerre. Ils p�riront vaincus, comme puissance oppos�e � Dieu, tandis que les survivants, en reconnaissant que l��ternel est le Tr�s-Haut, cesseront par l� m�me d��tre ses ennemis. Ce fut bien par une destruction compl�te des arm�es coalis�es que se termina la campagne dirig�e contre Josaphat. Au moment m�me o� Isra�l, dans l�assurance du secours qui lui serait accord�, entonnait les louanges de l��ternel, la discorde se mit dans les troupes ennemies, qui s�entre d�truisirent (2 Chroniques 20:22-23).
versets 1-18
Ceux qui te ha�ssent l�vent la t�te, dans l�assurance de la victoire (comparez Psaumes 110:7). Cette assurance et ces agissements sont, vis-�-vis de Dieu, une provocation en face de laquelle son silence serait incompr�hensible.
Ceux que tu prot�ges, litt�ralement : ceux que tu mets � l�abri.
D�un m�me c�ur. Ils sont dix peuples, guid�s par des int�r�ts tr�s divers; mais ils ne sont qu�un, quand il s�agit de d�truire le peuple de Dieu.
Les Isma�lites. Jos�phe, racontant l�invasion qui eut lieu sous Josaphat, dit qu�une grande multitude d�Arabes faisaient partie de l�arm�e envahissante (Antiquit�s Juda�ques, IX, 1, 2). Le psalmiste �num�re d�abord les peuples du sud, puis ceux de l�est, enfin ceux de l�ouest et du nord (Philistins et Tyr).
Les Hagar�niens ou Hagrites : tribu nomade du nord de l�Arabie (1 Chroniques 5:19).
Gu�bal : population habitant les montagnes du sud de la mer Morte.
Tyr. S�il n�est jamais parl�, avant l��poque des Maccab�es, de guerre entre cette ville et Isra�l, Amos reproche cependant � Tyr d�avoir vendu � �dom des esclaves isra�lites.
Assur. � l��poque de Josaphat, l�influence assyrienne commen�ait seulement � devenir mena�ante; c�est peut-�tre pour cela que cette puissance, n�agissant encore que de loin, est nomm�e en dernier lieu.
Aux fils de Lot : Moab et Ammon, qui sont en t�te de la coalition.
10 � 19
Demande d�une destruction compl�te de la puissance ennemie. Une premi�re strophe (versets 10 � 13) rappelle les victoires remport�es jadis. La strophe finale (versets 14 � 19), plus longue que les autres, repr�sente sous des images grandioses le jugement de Dieu, qui doit avoir pour r�sultat de faire conna�tre au monde entier que l��ternel est le Tr�s-Haut.
Comme Madian, dont la d�faite est pour tous les temps le type d�un d�sastre complet (Juges chapitres 7 et 8). Comparez �sa�e 9:3.
Sisera. Ce nom, ainsi que celui de Jabin, rappelle la victoire remport�e sur les Canan�ens par D�bora et Barak, victoire dans laquelle le Kison, subitement d�bord�, consomma la ruine des ennemis (Juges 4:1).
En-Dor �tait situ� dans la vall�e qui s�pare le Petit-Hermon du Thabor, non loin de la plaine de Jizr�el. Peut-�tre est-ce l� qu�eut lieu le premier choc entre l�arm�e de Barak, descendant du Thabor, et celle de Sisera (Juges 4:14).
De fumier. C�est le d�shonneur apr�s la mort, s�ajoutant au d�sastre lui-m�me. Comparez Psaumes 79:3, note.
Le psalmiste revient � la victoire de G�d�on. Oreb et Z�eb �taient des chefs militaires madianites (Juges 7:25); Z�bach et Tsalmunna �taient rois (Juges 7:25).
Eux qui disent� C�est � Dieu qu�ils font la guerre. Cette pens�e domine le psaume entier.
Rends-les semblables au tourbillon et � tout ce qu�il emporte avec lui : poussi�re, feuilles, etc. Comparez �sa�e 17:13; Psaumes 1:4.
Les montagnes. Ils s�agit �videmment de montagnes bois�es.
17 et 18
Qu�ils cherchent ton nom�, qu�ils p�rissent. Ces deux demandes semblent s�exclure l�une l�autre. L�id�e qui remplit ces derniers versets est celle de la honte que ressentiront les ennemis, en sentant leur force bris�e. Leur d�faite sera si compl�te qu�ils n�auront plus d�autre ressource que de se tourner en suppliants vers ce Dieu m�me auquel ils auront fait la guerre. Ils p�riront vaincus, comme puissance oppos�e � Dieu, tandis que les survivants, en reconnaissant que l��ternel est le Tr�s-Haut, cesseront par l� m�me d��tre ses ennemis. Ce fut bien par une destruction compl�te des arm�es coalis�es que se termina la campagne dirig�e contre Josaphat. Au moment m�me o� Isra�l, dans l�assurance du secours qui lui serait accord�, entonnait les louanges de l��ternel, la discorde se mit dans les troupes ennemies, qui s�entre d�truisirent (2 Chroniques 20:22-23).