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Bible Commentaries
Apocalypse 21

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versets 1-27

Plan

B. Description de la nouvelle J�rusalem

La cit� sainte

Un ange offre � Jean de lui montrer l��pouse de l�Agneau. Il le transporte en esprit sur une montagne. Jean voit J�rusalem descendre d�aupr�s de Dieu, rayonnante de sa lumi�re (9-11).

Sa muraille

Le voyant la d�crit avec ses douze portes et ses douze fondements (12-14).

Mesurage de la ville

L�ange qui parle � Jean mesure la ville avec un roseau d�or. Jean en indique les dimensions et celles de la muraille (15-17).

Mat�riaux dont elle est construite

Jean �num�re les pierres pr�cieuses avec lesquelles sont b�tis la muraille, ses fondements, ses portes (18-21).

Ni temple, ni luminaire

Dieu et l�Agneau sont le temple de la cit�. Elle n�a besoin ni de soleil, ni de lune (22, 23).

Hommages des nations

Elles marchent � la lumi�re de J�rusalem. Elles lui apportent leur gloire et affluent dans ses portes toujours ouvertes. Par ces portes n�entrera aucun �tre souill�, mais ceux-l� seuls qui sont �crits dans le livre de vie de l�Agneau (24-27).

Pl�nitude de vie

Un fleuve d�eau de la vie sort du tr�ne de Dieu et de l�Agneau�; au bord du fleuve est plant� l�arbre de vie. Le tr�ne de Dieu et de l�Agneau est au milieu de la ville. Ses serviteurs le servent face � face. Plus de nuit pour eux : Dieu les �claire. Ils r�gnent �ternellement (1-5).

Confirmation de la proph�tie par l�ange, qui d�fend � Jean de l�adorer

L�ange proclame la certitude des promesses qu�il vient de faire. Le Seigneur va venir. Heureux qui garde cette proph�tie�! Jean t�moigne qu�il a entendu et vu ces choses. Apr�s quoi, il voulut adorer l�ange, mais celui-ci le lui d�fendit (6-9).

21.9 � 22.9 description de la nouvelle J�rusalem

Apr�s la vision et les d�clarations des versets 1-8 qui formaient une sorte de prologue, suit la description de la nouvelle J�rusalem. Elle est introduite par les m�mes termes que la description de la chute de Babylone : (Apocalypse 17:1-3) l�un des sept anges qui avaient les sept coupes vint et me parla, disant : Viens, je te montrerai�Et il me transporta en esprit

Dans la pens�e de l�auteur, les deux tableaux font pendant. Le premier avait pour sujet �?le jugement de la grande prostitu�e?�; le second nous montre l�Epouse, expression d�j� appliqu�e � la nouvelle J�rusalem au verset 2; ici elle est d�sign�e plus explicitement comme la femme de l�Agneau, d�apr�s Apocalypse 19:7; Apocalypse 19:8, note.

Il me transporta en esprit : ces mots montrent que la vision proprement dite commence ici seulement.

La grande et haute montagne (comparez �z�chiel 40:2), n�existe que dans la vision.

Pour les termes qui caract�risent J�rusalem, voir verset 2, note.

Le texte re�u (minuscules) porte : la grande cit�, la sainte J�rusalem.

C�est le trait capital, mentionn� en premier.

La gloire de Dieu, qui ne se montrait sous l�ancienne Alliance que couverte d�une nu�e, qui �tait apparue � Jean dans la Parole faite chair (Jean 1:14), resplendit maintenant aux regards de tous les fid�les, sans que plus rien ne voile son �clat, apportant � la cr�ation enti�re cette r�v�lation qu�elle attendait avec ardeur et anxi�t� (Romains 8:18).

Cette gloire de Dieu, ce sont ses perfections contempl�es �?� visage d�couvert?� (2 Corinthiens 3:18) par ceux qui ont l�ineffable bonheur de voir Dieu face � face (Apocalypse 22:4; 1 Corinthiens 13:12).

La gloire de Dieu est son luminaire (�z�chiel 43:2) et a remplac� pour elle les luminaires naturels (Gen�se 1:14).

Ce luminaire brille comme une pierre de jaspe, image qui servait d�j� dans Apocalypse 4:3 � caract�riser l�aspect de celui qui �tait assis sur le tr�ne.

Comparer �z�chiel 48:31.

La nouvelle cit� est construite selon le mod�le qu�offrait l�organisation d�Isra�l. L��glise des rachet�s appara�t comme le vrai peuple de Dieu, en faveur duquel se sont accomplies les promesses faites aux douze tribus des fis d�Isra�l (comparer Apocalypse 7:5-8).

Il s�agit des douze fondements des douze sections de la muraille, comprises entre les douze portes.

Ces fondements sont visibles dans leur partie sup�rieure, et sur celle-ci sont inscrits les noms des douze ap�tres.

Ce trait figure le fait que l��glise a �t� fond�e par les ap�tres et repose sur le t�moignage qu�ils ont rendu � Christ (�ph�siens 2:20). C�est donc sans raison que certains critiques y ont vu tant�t une preuve que l�Apocalypse �tait un livre jud�o-chr�tien, o� les douze �taient exalt�s � l�exclusion de Paul, tant�t une indication qu�elle n��tait pas de l�ap�tre Jean, qui n�aurait pu, sans manquer de modestie, se mettre � cette place d�honneur.

Comme dans �z�chiel 40:5 et suivants, la ville est mesur�e par l�ange qui parlait avec le voyant et qui se sert pour cela d�un roseau d�or, indice de la gloire de la cit�.

Il mesura�et trouva, grec mesura sur douze mille stades.

La cit� �tait donc dispos�e en carr�, et comme sa hauteur �tait �gale � sa longueur et � sa largeur, elle formait un cube de trois mille stades (environ 555 kilom�tres) de c�t�, puisque son pourtour �tait de douze mille stades.

La forme cubique �tait celle du lieu tr�s saint.

Douze mille stades �quivalent � 2200 kilom�tres environ. Ces chiffres sont symboliques : le nombre douze, qui repr�sente le peuple de Dieu (verset 13, note), est multipli� par mille, le nombre de la pl�nitude.

Cent quarante-quatre coud�es, douze fois douze, chiffre symbolique aussi, qui donne � la muraille une hauteur d�environ 66 m�tres bien moindre que celle de la ville (verset 16).

Jean remarque que l�ange s�est servi, ici comme ailleurs, de la coud�e ordinaire, dont les hommes se servent, d�une mesure d�homme.

Pour l��num�ration des pierres pr�cieuses (versets 19 et 20, comparez Exode 28:17 suivants; Exode 39:10 suivants; �z�chiel 28:13)

Le jaspe (comparez Apocalypse 4:3) n��tait probablement pas la pierre qui porte aujourd�hui ce nom, mais une pierre brillante, peut-�tre le diamant.

Le saphir, que les anciens tiraient de l�Inde et de l��gypte, est bleu.

La calc�doine est une sorte d�agate, couleur d�azur.

L��meraude est verte.

Les interpr�tes ne sont pas d�accord sur la pierre que d�signe le mot sardonyx.

La sardoine (comparez Apocalypse 4:3, note) est de couleur brun rouge.

La chrysolithe �tait suivant les uns une pierre jaune qui avait l��clat de l�or, suivant d�autres une pierre verd�tre transparente.

Le b�ryl est une vari�t� d��meraude; d�autres l�identifient avec l�onyx.

La topaze est une pierre transparente, aux reflets jaunes d�or, ou verd�tres.

Le chrysoprase, qui n�est mentionn� qu�ici dans la Bible, �tait jaune pale suivant les uns, vert suivant d�autres.

L�hyacinthe est une pierre brillante qui a les reflets du feu, d�un jaune tirant sur le rouge.

L�am�thyste est violette.

Dans les cit�s terrestres, les temples �taient les symboles de la pr�sence de Dieu; ils rappelaient Dieu au souvenir des hommes et les invitaient � l�adoration.

Dans la cit� c�leste, Dieu est toujours et parfaitement pr�sent au milieu des hommes (verset 3); il n�est donc plus besoin de temple. Alors sera pleinement accomplie la proph�tie de J�sus (Jean 4:21). Ces temps avaient �t� entrevus d�j� par J�r�mie 3:16 et suivants.

L�Agneau aussi bien que le Dieu tout-puissant, est son temple, parce que la m�diation du Sauveur demeure n�cessaire aux hommes pour entrer dans la communion de Dieu.

Voir verset 11, seconde note; Apocalypse 22:5; �sa�e 60:19-20.

L�Agneau est son flambeau, car il est le m�diateur qui transmet � la cit� sainte la lumi�re de Dieu.

Le voyant ne saurait vouloir dire qu�� ce moment il y aura encore des pa�ens � convertir. Il c�l�bre l�accomplissement des proph�ties relatives aux nations, en r�p�tant les termes m�mes dans lesquels elles avaient �t� formul�es (�sa�e 60:3; �sa�e 60:5; Psaumes 72:10).

Suivant d�autres, ces nations en marche vers J�rusalem repr�sentent des rachet�s en voie de perfectionnement; id�e qui serait exprim�e dans la le�on, d�ailleurs peu autoris�e, du texte re�u : les nations de ceux qui sont sauv�s.

Allusion � �sa�e 60:11, o� il est dit : �?tes portes seront toujours ouvertes. Elles ne seront ferm�es ni jour ni nuit?�. L�auteur explique (car), dans une parenth�se, pourquoi il ne mentionne pas la nuit : c�est qu�il n�y aura plus de nuit.

Toujours ouvertes, les portes de J�rusalem donneront acc�s aux nations qui ne cesseront d�affluer vers elle.

Le verbe ils apporteront reprend les mots du verset 24 : les rois de la terre apportent�

Tout ce qu�il y avait de vrai, de grand, de bon, de beau dans les nations, tout ce qui constituait leur gloire et leur honneur se retrouvera dans la cit� de Dieu, sanctifi� et �lev� � sa plus haute puissance. Rien ne se perd dans le r�gne de Dieu.

Bien que les portes de la cit� sainte soient toujours ouvertes, rien de souill�, c�est-�-dire aucun homme impur, n�entrera en elle. Elle sera pr�serv�e par sa saintet� m�me, selon les d�clarations proph�tiques de �sa�e 35:8; �sa�e 52:1; �z�chiel 44:9.

Sur le livre de vie de l�Agneau, comparez Apocalypse 3:5; Apocalypse 13:8; Apocalypse 20:12.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 21". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/revelation-21.html.
 
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