Il me montra : C�est toujours l�ange de Apocalypse 21:9; Apocalypse 21:10.
Conform�ment � la proph�tie d��z�chiel (�z�chiel 47:1-12; comparez Jo�l 3:18; Zacharie 14:8; Gen�se 2:10), Jean voit un fleuve d�eau de la vie (Apocalypse 7:17; Apocalypse 21:6) qui sortait du tr�ne de Dieu et de l�Agneau.
Ce nouveau symbole figure le don de la vie �ternelle, qui est la cons�quence de la pr�sence de Dieu au milieu des hommes et de leur communion parfaite avec lui. Le fleuve sort du tr�ne de Dieu, qui a destin� cette vie aux rachet�s, et de l�Agneau, qui la leur a procur�e par son �uvre m�diatrice.
Grec : de la rue d�elle, c�est-�-dire de la cit� Apocalypse 21:21. Plusieurs de nos versions portent, ici et Apocalypse 21:21, place au lieu de rue. Mais il est plus conforme � l�image du fleuve de traduire par rue, il s�agit de la rue principale de la ville, qu�il faut se repr�senter comme tr�s large, de sorte que le fleuve coule au milieu. Sur ses deux rives sont plant�s des arbres de vie. Le texte porte le singulier : un arbre de vie, mais c�est une notion collective qui embrasse une pluralit� de plantes de cette esp�ce : de l�arbre de vie.
Comparer Apocalypse 1:7; Gen�se 2:9; �z�chiel 47:12. Cet arbre ne produit pas douze fruits divers, mais du fruit douze fois par an.
Les feuilles de l�arbre sont pour la gu�rison des nations : cette d�claration divise les interpr�tes, comme celle de Apocalypse 21:24 (note).
Pour les uns, cette gu�rison des nations serait un fait accompli dans le pass�, avant le jugement dernier (Apocalypse 20:11 et suivants), alors que les nations �taient encore assujetties � tous les maux du paganisme.
Pour les autres, les nations repr�sentent des rachet�s, en �tat de salut puisqu�ils habitent la J�rusalem nouvelle mais qui doivent encore �tre gu�ris des restes du p�ch�, qui ont � passer par un d�veloppement spirituel pour arriver � la perfection.
D�autres enfin y ont vu l�indice de la possibilit� qui serait accord�e aux r�prouv�s de se convertir pour entrer dans la cit� sainte.
L�ordonnance g�n�rale de l�Apocalypse s�oppose � cette derni�re explication. � Apocalypse 20, le sort de tous les adversaires de Christ et de son r�gne est d�finitivement r�gl�. Quant aux deux premi�res opinions, il faut reconna�tre que l�id�e d�un d�veloppement, d�une gu�rison progressive de certains habitants de la cit� sainte est assez admissible.
On ne sait pas trop ce que viendrait faire ici la mention r�trospective des effets salutaires exerc�s sur les pa�ens par les feuilles de l�arbre de vie.
Peut �tre aussi l�auteur n�entendait-il pas qu�on cherch�t un sens pr�cis � ce d�tail de son tableau. Il accumule les images pour indiquer l�abondance de la vie qui sera offerte aux habitants de la J�rusalem c�leste.
L�arbre de vie donne son fruit douze fois l�an : plus d�alternative de jouissance et de privation, d�hivers st�riles et d��t�s br�lants; plus de fruits sans fleurs ou de fleurs sans fruits; plus de pass� avec ses regrets, ni d�avenir avec ses craintes, mais un pr�sent �ternel, au sein de la perfection. En outre, cet arbre de vie, qui rappelle le paradis d�o� l�homme p�cheur avait �t� banni, la vie divine dont la source avait tari pour lui (Gen�se 3:24), redit ici, pour la consolation et la joie des rachet�s de Christ, que tous les ravages du p�ch� sont r�par�s, que l��uvre du R�dempteur est parfaite. Et qu�elle est admirable, l�ordonnance du plan de Dieu, r�v�l� dans les saintes �critures !
Ce recueil, qui s�ouvre par la cr�ation de l�homme et par la description de sa premi�re demeure, qui raconte sa chute et retrace toutes les phases de son d�veloppement sous les mis�ricordieuses dispensations de Dieu, se termine par la vision de la restauration de toutes choses, par la description de la demeure �ternelle de l�humanit� rachet�e.
Le d�nouement revient au point de d�part; tous les myst�res sont expliqu�s, tous les maux sont r�par�s, l�homme est rendu � sa destination, � la pl�nitude de la vie, qui se trouve dans la communion de Dieu lui-m�me. Telle est l��pop�e divine qui se d�roule du commencement de la Gen�se � la fin de l�Apocalypse.
Plus d�anath�me (Zacharie 14:11), c�est-�-dire plus d�hommes exclus de la communion de Dieu, puisque le p�ch� n�existera plus dans la cit� sainte, et que, au contraire, le tr�ne de Dieu et de l�Agneau sera au milieu d�elle, et que ses serviteurs le serviront (grec), lui rendront un culte, ce culte parfait auquel les cultes c�l�br�s ici-bas les auront pr�par�s.
Voir Apocalypse 21:3; Apocalypse 21:11; Apocalypse 21:23, notes; Jean 17:24; 1 Jean 3:2.
Comparer Apocalypse 1:6; Apocalypse 5:10; Apocalypse 20:6. Il ne s�agit plus maintenant pour les rachet�s de Christ de combattre, de souffrir, de porter leur croix sous les m�pris du monde : ils r�gnent.
Avec ces glorieuses paroles se termine la description des c�lestes beaut�s de la J�rusalem nouvelle.
Beaucoup d�interpr�tes estiment que la vision de la nouvelle J�rusalem prend fin avec verset 5, o� se termine, en effet, la description de la cit� sainte; ils consid�rent la fin du chapitre, depuis verset 6, comme l��pilogue du livre.
D�autres sont frapp�s de l�analogie qui existe entre versets 6-9 et Apocalypse 19:9; Apocalypse 19:10. Or, ceux-ci forment la conclusion de la sixi�me vision. Il est donc naturel de voir dans versets 6-9 la conclusion de la septi�me vision, et de ne faire commencer l��pilogue de l�Apocalypse enti�re qu�au verset 10.
C�est probablement l�ange qui parle depuis Apocalypse 21:9 qui fait cette d�claration � Jean. Ces paroles fid�les et v�ritables (Apocalypse 19:9; Apocalypse 21:5. notes) sont les promesses qui terminent la vision (Apocalypse 21:24 et suivants; versets 3-5) Dieu, qui est le Dieu des esprits des proph�tes (Apocalypse 1:4; Apocalypse 4:5. notes), les a envoy�es par son messager, pour montrer � ses serviteurs ce qui doit arriver bient�t (Apocalypse 1:1, note).
Ou : je viens promptement. Parole r�p�t�e aux versets 12, 20. Comparer Apocalypse 1:1, note; Apocalypse 3:11.
Cette parole est prononc�e par l�ange, bien que, par l�emploi de la premi�re personne, elle soit mise dans la bouche de J�sus-Christ.
L�ange prononce ensuite la parole que l�auteur a ins�r�e dans le prologue du livre (Apocalypse 1:3), dans laquelle il d�clare heureux celui qui garde les paroles de la proph�tie de ce livre.
D�claration pleine de candeur qui est bien dans le caract�re et selon les habitudes de l�ap�tre Jean (Jean 1:14; Jean 19:36; Jean 21:24; 1 Jean 1:1).
Que Jean soit retomb� dans l�erreur dans laquelle il s��tait d�j� fait reprendre (Apocalypse 19:10), cela s�explique par l��tat d�extase o� il se trouvait, par le ravissement que produisaient les visions ineffables dont il �tait le t�moin.
Peut-�tre aussi l�aspect de l�ange ne se distinguait-il pas assez de celui du Seigneur pour qu�il ne f�t pas possible de les confondre. D�s le verset 10, J�sus prend la parole sans que le lecteur en soit averti.
Plan
Derni�res paroles du Seigneur � Jean. Le soupir de l��glise. D�claration de Jean aux lecteurs
Ordre de publier la proph�tie
Jean ne doit point sceller le livre, car la fin est proche�; d�sormais le m�chant ne pourra plus que cro�tre en iniquit�, le juste dans la pratique de la justice (10, 11).
Discours de J�sus sur son retour
Il va revenir et apportera � chacun la r�tribution. Il est �ternel, le fondement et le but de toute vie. Il dit quels sont ceux qui auront part � la vie dans, la cit� de Dieu, et quels sont ceux qui en seront exclus. Il a envoy� cette r�v�lation concernant les �glises par son ange. Il est le Messie qui inaugure le jour de l��ternit� (12-16)
L�appel de l��glise
L�esprit et l�Epouse appellent le Seigneur. Jean invite chaque croyant � se joindre � leur requ�te, et invite toute �me alt�r�e � puiser de l�eau vive qui lui est gratuitement offerte (17).
Avertissement aux lecteurs
� qui ajoutera quelque chose aux paroles de ce livre, Dieu infligera les ch�timents qui y sont d�crits�; � qui en retranchera quelque chose, il retranchera sa part de l�arbre devie (18, 19).
La venue du Seigneur. Sa gr�ce
Le Seigneur qui certifie ces r�v�lations, d�clare qu�il vient. Le voyant r�pond : Viens, Seigneur J�sus�! et exprime le v�u que la gr�ce du Seigneur soit avec tous (20, 21).
�pilogue
10 � 21 derni�res paroles du Seigneur � Jean
Cet ordre est donn� par Christ. C�est lui qui a command� � Jean d��crire (Apocalypse 1:11; Apocalypse 1:19), et qui lui dit ici ce qu�il doit faire du livre. Le contraire fut ordonn� � Daniel (Daniel 8:26; Daniel 12:8; Daniel 12:9) et � Jean lui-m�me (Apocalypse 10:4).
C�est que maintenant le temps est proche.
Depuis les jours de Jean, l��glise devait sonder ce livre proph�tique et vivre constamment sous la s�rieuse et salutaire pens�e que le temps est proche (verset 12).
Il l�est, en effet, pour Celui devant qui mille ans sont comme un jour; il l�est pour chaque chr�tien appel� � attendre journellement la venue de son Ma�tre; il l�est pour l��glise elle-m�me, qui doit se h�ter d�accomplir sa mission sur la terre (comparez Apocalypse 1:1, note et 1 Thessaloniciens 4:15, note) et faire monter vers le Seigneur l�ardente pri�re de l��pouse de l�Agneau (versets 17, 20).
Que celui qui, apr�s toutes les r�v�lations de la v�rit� et de la volont� de Dieu, apr�s tous les s�rieux appels qu�elles renferment, veut rester injuste et souill� (Jacques 1:21), le fasse � ses p�rils et risques ! Il deviendra toujours pire (2 Timoth�e 3:13), et ainsi se vouera lui-m�me � la perdition.
Mais que celui qui a mis le pied dans la voie de la justice et de la saintet� y marche d�un pas toujours plus ferme, car le triomphe, la r�compense �ternelle est devant ses yeux (verset 12).
Le texte re�u (minuscules) porte : �?soit justifi�?�, au lieu de pratique la justice (litt�ralement : fasse la justice).
Grec : comme est son �uvre, d�apr�s Codex Sinaiticus, A. On lit dans Q. minuscules : comme sera son �uvre.
Des versions et des P�res portent : selon ses �uvres. Le singulier est pr�f�rable : il s�agit de l��uvre de toute la vie.
D�signation de Dieu (Apocalypse 1:8; Apocalypse 21:6; �sa�e 44:6), que Christ s�attribue, comme dans Apocalypse 1:17; Apocalypse 2:8.
Voir sur l�arbre de la vieverset 2, 2e note.
Avoir la libert� d�entrer par les portes dans la ville, c�est y avoir droit de cit�. Comparer Apocalypse 21:25; Apocalypse 21:27.
Ceux-l� seuls ont ce droit qui auront lav� leurs robes, c�est-�-dire purifi�, sanctifi� leur vie. Comment ? Jean l�a indiqu� d�j� Apocalypse 22:7.14
Au lieu de : qui lavent leurs robes (Codex Sinaiticus, A) on lit dans Q. majuscules : qui font ses commandements.
Variantes : aux �glises (minuscule), dans les �glises (A), pour ou sur les �glises (Codex Sinaiticus, Q), en vue d�elles, � leur intention ou � leur sujet.
Ce t�moignage les concerne toutes, et il est d�une autorit� souveraine.
Moi, Jean (verset 8); moi, J�sus (verset 16); le Ma�tre confirme la parole du disciple (comparez verset 20). C�est la premi�re fois, dans l�Apocalypse, que le Seigneur se d�signe lui-m�me par le nom de J�sus.
Quelques interpr�tes pensent que l�ange envoy� par J�sus, c�est le voyant lui-m�me; dans Malachie 2:7, le pr�tre est appel� un ange (envoy�) de l��ternel. Mais il est plus naturel d�y voir l�ange (Apocalypse 1:1, 5enote) ou les anges qui sont souvent mentionn�s, au cours du livre, comme les interm�diaires de la r�v�lation. Ceux � qui l�ange est envoy� (pour vous rendre t�moignage) seraient alors Jean et les pasteurs des �glises qui ont � publier son message au milieu d�elles.
Les noms que J�sus se donne indiquent le contenu et l�importance du t�moignage que son ange a rendu. Il est la racine et la race de David, c�est-�-dire le Messie.
Voir sur ce terme de racine de David, emprunt� � �sa�e 11:10, et expliqu� ici par le mot race, Apocalypse 5:5, note.
Il a accompli ici-bas son �uvre r�demptrice, et, comme l��toile brillante du matin (comparez Apocalypse 2:28), il am�nera bient�t, par son retour glorieux, la lumi�re du plein jour, qui dissipera toutes les t�n�bres.
Le Seigneur J�sus dit et r�p�te : Je viens bient�t (versets 7, 20); l�Esprit de Dieu dans le c�ur des fid�les (Romains 8:15; Romains 8:16; Galates 4:6) et l�Epouse, l��glise enti�re du Sauveur (Apocalypse 21:2; Apocalypse 21:9), lui r�pondent en soupirant apr�s son apparition : Viens ! Et Jean exhorte quiconque entend cet appel de l�Esprit et de l��pouse � unir sa voix � l�ardente et unanime supplication de l��glise : Viens !
Faire monter ou non ce cri du c�ur vers J�sus, c�est la marque certaine qu�on est ou qu�on n�est pas en communion avec lui. Pour toute �me r�g�n�r�e, la venue de son Sauveur est le sujet supr�me de sa joie; pour le monde, c�est un sujet de terreur.
Comparer Jean 7:37; Apocalypse 21:6; Apocalypse 22:1, notes.
Si quelqu�un y ajoute, Dieu fera venir (grec ajoutera) sur lui�
De semblables d�fenses de rien ajouter ni retrancher se trouvent dans le Deut�ronome Deut�ronome 4:2; Deut�ronome 12:32. La menace formul�e par Jean peut sembler d�une s�v�rit� excessive. Luther y trouvait un motif de douter de l�authenticit� de l�Apocalypse. Il ne faut pas oublier cependant que l�ap�tre r�clame un tel respect pour son �crit, parce qu�il y voit l��uvre de Dieu (Apocalypse 1:1).
Paul aussi prononce l�anath�me sur quiconque annoncerait un autre �vangile que le sien, parce que cet �vangile, il l�avait re�u par une r�v�lation de J�sus-Christ (Galates 1:8; Galates 1:12). Il est vrai que Paul appelle la mal�diction d�en haut sur ceux qui renverseraient les principes m�mes de l��vangile de la gr�ce, tandis que Jean prononce la condamnation �ternelle de ceux qui ajouteraient ou retrancheraient des paroles du livre de cette proph�tie.
Mais des changements apport�s, soit au tableau que l�Apocalypse trace de l�avenir, soit � ses exhortations pratiques (Apocalypse 1:3, note), pouvaient avoir de graves cons�quences. Ces alt�rations seraient propres � d�tourner les �mes de la v�rit� qui seule peut leur assurer une part de l�arbre de la vie. Elles exposeraient l��glise � se rel�cher dans son attente vigilante du Seigneur, � voir son esp�rance diminuer et � �tre affaiblie dans les luttes redoutables qu�elle doit soutenir.
versets 1-21
Il me montra : C�est toujours l�ange de Apocalypse 21:9; Apocalypse 21:10.
Conform�ment � la proph�tie d��z�chiel (�z�chiel 47:1-12; comparez Jo�l 3:18; Zacharie 14:8; Gen�se 2:10), Jean voit un fleuve d�eau de la vie (Apocalypse 7:17; Apocalypse 21:6) qui sortait du tr�ne de Dieu et de l�Agneau.
Ce nouveau symbole figure le don de la vie �ternelle, qui est la cons�quence de la pr�sence de Dieu au milieu des hommes et de leur communion parfaite avec lui. Le fleuve sort du tr�ne de Dieu, qui a destin� cette vie aux rachet�s, et de l�Agneau, qui la leur a procur�e par son �uvre m�diatrice.
Grec : de la rue d�elle, c�est-�-dire de la cit� Apocalypse 21:21. Plusieurs de nos versions portent, ici et Apocalypse 21:21, place au lieu de rue. Mais il est plus conforme � l�image du fleuve de traduire par rue, il s�agit de la rue principale de la ville, qu�il faut se repr�senter comme tr�s large, de sorte que le fleuve coule au milieu. Sur ses deux rives sont plant�s des arbres de vie. Le texte porte le singulier : un arbre de vie, mais c�est une notion collective qui embrasse une pluralit� de plantes de cette esp�ce : de l�arbre de vie.
Comparer Apocalypse 1:7; Gen�se 2:9; �z�chiel 47:12. Cet arbre ne produit pas douze fruits divers, mais du fruit douze fois par an.
Les feuilles de l�arbre sont pour la gu�rison des nations : cette d�claration divise les interpr�tes, comme celle de Apocalypse 21:24 (note).
Pour les uns, cette gu�rison des nations serait un fait accompli dans le pass�, avant le jugement dernier (Apocalypse 20:11 et suivants), alors que les nations �taient encore assujetties � tous les maux du paganisme.
Pour les autres, les nations repr�sentent des rachet�s, en �tat de salut puisqu�ils habitent la J�rusalem nouvelle mais qui doivent encore �tre gu�ris des restes du p�ch�, qui ont � passer par un d�veloppement spirituel pour arriver � la perfection.
D�autres enfin y ont vu l�indice de la possibilit� qui serait accord�e aux r�prouv�s de se convertir pour entrer dans la cit� sainte.
L�ordonnance g�n�rale de l�Apocalypse s�oppose � cette derni�re explication. � Apocalypse 20, le sort de tous les adversaires de Christ et de son r�gne est d�finitivement r�gl�. Quant aux deux premi�res opinions, il faut reconna�tre que l�id�e d�un d�veloppement, d�une gu�rison progressive de certains habitants de la cit� sainte est assez admissible.
On ne sait pas trop ce que viendrait faire ici la mention r�trospective des effets salutaires exerc�s sur les pa�ens par les feuilles de l�arbre de vie.
Peut �tre aussi l�auteur n�entendait-il pas qu�on cherch�t un sens pr�cis � ce d�tail de son tableau. Il accumule les images pour indiquer l�abondance de la vie qui sera offerte aux habitants de la J�rusalem c�leste.
L�arbre de vie donne son fruit douze fois l�an : plus d�alternative de jouissance et de privation, d�hivers st�riles et d��t�s br�lants; plus de fruits sans fleurs ou de fleurs sans fruits; plus de pass� avec ses regrets, ni d�avenir avec ses craintes, mais un pr�sent �ternel, au sein de la perfection. En outre, cet arbre de vie, qui rappelle le paradis d�o� l�homme p�cheur avait �t� banni, la vie divine dont la source avait tari pour lui (Gen�se 3:24), redit ici, pour la consolation et la joie des rachet�s de Christ, que tous les ravages du p�ch� sont r�par�s, que l��uvre du R�dempteur est parfaite. Et qu�elle est admirable, l�ordonnance du plan de Dieu, r�v�l� dans les saintes �critures !
Ce recueil, qui s�ouvre par la cr�ation de l�homme et par la description de sa premi�re demeure, qui raconte sa chute et retrace toutes les phases de son d�veloppement sous les mis�ricordieuses dispensations de Dieu, se termine par la vision de la restauration de toutes choses, par la description de la demeure �ternelle de l�humanit� rachet�e.
Le d�nouement revient au point de d�part; tous les myst�res sont expliqu�s, tous les maux sont r�par�s, l�homme est rendu � sa destination, � la pl�nitude de la vie, qui se trouve dans la communion de Dieu lui-m�me. Telle est l��pop�e divine qui se d�roule du commencement de la Gen�se � la fin de l�Apocalypse.
Plus d�anath�me (Zacharie 14:11), c�est-�-dire plus d�hommes exclus de la communion de Dieu, puisque le p�ch� n�existera plus dans la cit� sainte, et que, au contraire, le tr�ne de Dieu et de l�Agneau sera au milieu d�elle, et que ses serviteurs le serviront (grec), lui rendront un culte, ce culte parfait auquel les cultes c�l�br�s ici-bas les auront pr�par�s.
Voir Apocalypse 21:3; Apocalypse 21:11; Apocalypse 21:23, notes; Jean 17:24; 1 Jean 3:2.
Voir Apocalypse 3:11; Apocalypse 14:1.
Voir Apocalypse 21:3; Apocalypse 21:11; Apocalypse 21:23, notes.
Comparer Apocalypse 1:6; Apocalypse 5:10; Apocalypse 20:6. Il ne s�agit plus maintenant pour les rachet�s de Christ de combattre, de souffrir, de porter leur croix sous les m�pris du monde : ils r�gnent.
Avec ces glorieuses paroles se termine la description des c�lestes beaut�s de la J�rusalem nouvelle.
Beaucoup d�interpr�tes estiment que la vision de la nouvelle J�rusalem prend fin avec verset 5, o� se termine, en effet, la description de la cit� sainte; ils consid�rent la fin du chapitre, depuis verset 6, comme l��pilogue du livre.
D�autres sont frapp�s de l�analogie qui existe entre versets 6-9 et Apocalypse 19:9; Apocalypse 19:10. Or, ceux-ci forment la conclusion de la sixi�me vision. Il est donc naturel de voir dans versets 6-9 la conclusion de la septi�me vision, et de ne faire commencer l��pilogue de l�Apocalypse enti�re qu�au verset 10.
C�est probablement l�ange qui parle depuis Apocalypse 21:9 qui fait cette d�claration � Jean. Ces paroles fid�les et v�ritables (Apocalypse 19:9; Apocalypse 21:5. notes) sont les promesses qui terminent la vision (Apocalypse 21:24 et suivants; versets 3-5) Dieu, qui est le Dieu des esprits des proph�tes (Apocalypse 1:4; Apocalypse 4:5. notes), les a envoy�es par son messager, pour montrer � ses serviteurs ce qui doit arriver bient�t (Apocalypse 1:1, note).
Ou : je viens promptement. Parole r�p�t�e aux versets 12, 20. Comparer Apocalypse 1:1, note; Apocalypse 3:11.
Cette parole est prononc�e par l�ange, bien que, par l�emploi de la premi�re personne, elle soit mise dans la bouche de J�sus-Christ.
L�ange prononce ensuite la parole que l�auteur a ins�r�e dans le prologue du livre (Apocalypse 1:3), dans laquelle il d�clare heureux celui qui garde les paroles de la proph�tie de ce livre.
D�claration pleine de candeur qui est bien dans le caract�re et selon les habitudes de l�ap�tre Jean (Jean 1:14; Jean 19:36; Jean 21:24; 1 Jean 1:1).
Que Jean soit retomb� dans l�erreur dans laquelle il s��tait d�j� fait reprendre (Apocalypse 19:10), cela s�explique par l��tat d�extase o� il se trouvait, par le ravissement que produisaient les visions ineffables dont il �tait le t�moin.
Peut-�tre aussi l�aspect de l�ange ne se distinguait-il pas assez de celui du Seigneur pour qu�il ne f�t pas possible de les confondre. D�s le verset 10, J�sus prend la parole sans que le lecteur en soit averti.
Plan
Derni�res paroles du Seigneur � Jean. Le soupir de l��glise. D�claration de Jean aux lecteurs
Ordre de publier la proph�tie
Jean ne doit point sceller le livre, car la fin est proche�; d�sormais le m�chant ne pourra plus que cro�tre en iniquit�, le juste dans la pratique de la justice (10, 11).
Discours de J�sus sur son retour
Il va revenir et apportera � chacun la r�tribution. Il est �ternel, le fondement et le but de toute vie. Il dit quels sont ceux qui auront part � la vie dans, la cit� de Dieu, et quels sont ceux qui en seront exclus. Il a envoy� cette r�v�lation concernant les �glises par son ange. Il est le Messie qui inaugure le jour de l��ternit� (12-16)
L�appel de l��glise
L�esprit et l�Epouse appellent le Seigneur. Jean invite chaque croyant � se joindre � leur requ�te, et invite toute �me alt�r�e � puiser de l�eau vive qui lui est gratuitement offerte (17).
Avertissement aux lecteurs
� qui ajoutera quelque chose aux paroles de ce livre, Dieu infligera les ch�timents qui y sont d�crits�; � qui en retranchera quelque chose, il retranchera sa part de l�arbre devie (18, 19).
La venue du Seigneur. Sa gr�ce
Le Seigneur qui certifie ces r�v�lations, d�clare qu�il vient. Le voyant r�pond : Viens, Seigneur J�sus�! et exprime le v�u que la gr�ce du Seigneur soit avec tous (20, 21).
�pilogue
10 � 21 derni�res paroles du Seigneur � Jean
Cet ordre est donn� par Christ. C�est lui qui a command� � Jean d��crire (Apocalypse 1:11; Apocalypse 1:19), et qui lui dit ici ce qu�il doit faire du livre. Le contraire fut ordonn� � Daniel (Daniel 8:26; Daniel 12:8; Daniel 12:9) et � Jean lui-m�me (Apocalypse 10:4).
C�est que maintenant le temps est proche.
Depuis les jours de Jean, l��glise devait sonder ce livre proph�tique et vivre constamment sous la s�rieuse et salutaire pens�e que le temps est proche (verset 12).
Il l�est, en effet, pour Celui devant qui mille ans sont comme un jour; il l�est pour chaque chr�tien appel� � attendre journellement la venue de son Ma�tre; il l�est pour l��glise elle-m�me, qui doit se h�ter d�accomplir sa mission sur la terre (comparez Apocalypse 1:1, note et 1 Thessaloniciens 4:15, note) et faire monter vers le Seigneur l�ardente pri�re de l��pouse de l�Agneau (versets 17, 20).
Que celui qui, apr�s toutes les r�v�lations de la v�rit� et de la volont� de Dieu, apr�s tous les s�rieux appels qu�elles renferment, veut rester injuste et souill� (Jacques 1:21), le fasse � ses p�rils et risques ! Il deviendra toujours pire (2 Timoth�e 3:13), et ainsi se vouera lui-m�me � la perdition.
Mais que celui qui a mis le pied dans la voie de la justice et de la saintet� y marche d�un pas toujours plus ferme, car le triomphe, la r�compense �ternelle est devant ses yeux (verset 12).
Le texte re�u (minuscules) porte : �?soit justifi�?�, au lieu de pratique la justice (litt�ralement : fasse la justice).
�sa�e 40:10; Psaumes 62:12; Apocalypse 20:12, note.
Grec : comme est son �uvre, d�apr�s Codex Sinaiticus, A. On lit dans Q. minuscules : comme sera son �uvre.
Des versions et des P�res portent : selon ses �uvres. Le singulier est pr�f�rable : il s�agit de l��uvre de toute la vie.
D�signation de Dieu (Apocalypse 1:8; Apocalypse 21:6; �sa�e 44:6), que Christ s�attribue, comme dans Apocalypse 1:17; Apocalypse 2:8.
Voir sur l�arbre de la vie verset 2, 2e note.
Avoir la libert� d�entrer par les portes dans la ville, c�est y avoir droit de cit�. Comparer Apocalypse 21:25; Apocalypse 21:27.
Ceux-l� seuls ont ce droit qui auront lav� leurs robes, c�est-�-dire purifi�, sanctifi� leur vie. Comment ? Jean l�a indiqu� d�j� Apocalypse 22:7.14
Au lieu de : qui lavent leurs robes (Codex Sinaiticus, A) on lit dans Q. majuscules : qui font ses commandements.
Variantes : aux �glises (minuscule), dans les �glises (A), pour ou sur les �glises (Codex Sinaiticus, Q), en vue d�elles, � leur intention ou � leur sujet.
Ce t�moignage les concerne toutes, et il est d�une autorit� souveraine.
Moi, Jean (verset 8); moi, J�sus (verset 16); le Ma�tre confirme la parole du disciple (comparez verset 20). C�est la premi�re fois, dans l�Apocalypse, que le Seigneur se d�signe lui-m�me par le nom de J�sus.
Quelques interpr�tes pensent que l�ange envoy� par J�sus, c�est le voyant lui-m�me; dans Malachie 2:7, le pr�tre est appel� un ange (envoy�) de l��ternel. Mais il est plus naturel d�y voir l�ange (Apocalypse 1:1, 5enote) ou les anges qui sont souvent mentionn�s, au cours du livre, comme les interm�diaires de la r�v�lation. Ceux � qui l�ange est envoy� (pour vous rendre t�moignage) seraient alors Jean et les pasteurs des �glises qui ont � publier son message au milieu d�elles.
Les noms que J�sus se donne indiquent le contenu et l�importance du t�moignage que son ange a rendu. Il est la racine et la race de David, c�est-�-dire le Messie.
Voir sur ce terme de racine de David, emprunt� � �sa�e 11:10, et expliqu� ici par le mot race, Apocalypse 5:5, note.
Il a accompli ici-bas son �uvre r�demptrice, et, comme l��toile brillante du matin (comparez Apocalypse 2:28), il am�nera bient�t, par son retour glorieux, la lumi�re du plein jour, qui dissipera toutes les t�n�bres.
Le Seigneur J�sus dit et r�p�te : Je viens bient�t (versets 7, 20); l�Esprit de Dieu dans le c�ur des fid�les (Romains 8:15; Romains 8:16; Galates 4:6) et l�Epouse, l��glise enti�re du Sauveur (Apocalypse 21:2; Apocalypse 21:9), lui r�pondent en soupirant apr�s son apparition : Viens ! Et Jean exhorte quiconque entend cet appel de l�Esprit et de l��pouse � unir sa voix � l�ardente et unanime supplication de l��glise : Viens !
Faire monter ou non ce cri du c�ur vers J�sus, c�est la marque certaine qu�on est ou qu�on n�est pas en communion avec lui. Pour toute �me r�g�n�r�e, la venue de son Sauveur est le sujet supr�me de sa joie; pour le monde, c�est un sujet de terreur.
Comparer Jean 7:37; Apocalypse 21:6; Apocalypse 22:1, notes.
Si quelqu�un y ajoute, Dieu fera venir (grec ajoutera) sur lui�
De semblables d�fenses de rien ajouter ni retrancher se trouvent dans le Deut�ronome Deut�ronome 4:2; Deut�ronome 12:32. La menace formul�e par Jean peut sembler d�une s�v�rit� excessive. Luther y trouvait un motif de douter de l�authenticit� de l�Apocalypse. Il ne faut pas oublier cependant que l�ap�tre r�clame un tel respect pour son �crit, parce qu�il y voit l��uvre de Dieu (Apocalypse 1:1).
Paul aussi prononce l�anath�me sur quiconque annoncerait un autre �vangile que le sien, parce que cet �vangile, il l�avait re�u par une r�v�lation de J�sus-Christ (Galates 1:8; Galates 1:12). Il est vrai que Paul appelle la mal�diction d�en haut sur ceux qui renverseraient les principes m�mes de l��vangile de la gr�ce, tandis que Jean prononce la condamnation �ternelle de ceux qui ajouteraient ou retrancheraient des paroles du livre de cette proph�tie.
Mais des changements apport�s, soit au tableau que l�Apocalypse trace de l�avenir, soit � ses exhortations pratiques (Apocalypse 1:3, note), pouvaient avoir de graves cons�quences. Ces alt�rations seraient propres � d�tourner les �mes de la v�rit� qui seule peut leur assurer une part de l�arbre de la vie. Elles exposeraient l��glise � se rel�cher dans son attente vigilante du Seigneur, � voir son esp�rance diminuer et � �tre affaiblie dans les luttes redoutables qu�elle doit soutenir.