Bible Commentaries
Zacharie 13

Bible annotéeBible annotée

versets 1-9

13.7 � 14.21 - Isra�l apr�s sa conversion

7 � 9

Il ne nous para�t pas possible de rattacher imm�diatement ce morceau au pr�c�dent. Si on voulait le lier � ce qui pr�c�de, il ne resterait qu�� en faire la conclusion du r�cit symbolique du chapitre 11 (la tentative du berger de l��ternel pour sauver le peuple), et dans ce cas-l�, il faudrait se garder de voir dans le berger d�crit ici comme frapp� de l��p�e le mauvais berger de 11.15-17. Il ne resterait qu�� voir ici la fin tragique du bon berger (11.4-14), fin qui n�avait pas �t� d�crite dans ce tableau. Car les expressions mon berger, l�homme mon compagnon, ne permettent de penser qu�au berger selon le c�ur de Dieu. Mais comment, dans ce cas, ce morceau serait-il s�par� du chapitre 11 par 11.1-13.6 ? N�est-il pas plus probable que nous avons ici un commencement tout nouveau, comme le produit d�une intuition nouvelle et subite tout � fait analogue � celle que nous avons observ�e au commencement du chapitre 11 : Liban, ouvre tes portes ! L� aussi, l�annonce du malheur qui allait fondre sur la Terre Sainte n��tait pr�par�e par rien dans ce qui pr�c�dait.

Ep�e, r�veille-toi. Le glaive est personnifi� comme dans J�r�mie 47:6, il repr�sente les agents humains dont Dieu se servira pour. frapper le berger. Quels seront ces agents ? Le proph�te ne le dit pas, car il tient � pr�senter cet �v�nement comme l�accomplissement d�un plan de Dieu.

Mon berger. Le chef que Dieu a donn� � son peuple. De qui parle-t-il en ces termes ? Ceux qui placent la composition de ces chapitres avant la captivit�, pensent � l�un des rois de Juda dans les temps qui pr�c�d�rent la ruine. Mais depuis Josias, aucun de ces rois (J�hojakim, J�hojachin, S�d�cias) n�aurait pu �tre d�sign� par Dieu comme l�homme son compagnon; et quant � Josias lui-m�me, il n�est pas possible de penser � lui, puisque le passage 12.11-14, sur le deuil d�Hadadrimmon suppose que sa mort �tait un fait d�s longtemps consomm�. Dans 11.12-13, J�hova, en tant que Messie, avait �t� pr�sent� comme tax� ignominieusement par le peuple; dans 12.10, comme perc� par lui. N�est-il pas �vident que c�est au m�me personnage que s�applique ici l�expression mon berger, l�homme mon compagnon ? Ce dernier terme exprime l�id�e que tout est commun entre J�hova et ce berger visible, pens�e et travail. La mani�re dont le meurtre du Messie est ici rapport� � Dieu lui-m�me n�exclut point la culpabilit� du peuple dans cet acte. Dans le tableau d��sa�e chapitre 53, c�est Dieu qui fait venir sur son serviteur l�iniquit� de nous tous, et cependant, c�est le m�pris coupable d�Isra�l pour lui qui est la cause de sa mort. Dieu livre Isra�l � son aveuglement pour qu�il accomplisse le forfait supr�me d�o� r�sultera le jugement qui pourra seul le purifier.

Et que les brebis soient dispers�es. La dispersion du troupeau sera la cons�quence du coup qui aura frapp� le berger. Il faut que le Messie ait disparu pour que le peuple soit livr� � la catastrophe finale d�o� il doit sortir renouvel�. J�sus cite cette parole (Matthieu 26:31 et suivants; Marc 14:21), en l�appliquant sp�cialement � la dispersion de ses disciples, d�s le moment de son arrestation. �videmment cette application partielle n��puise pas le sens de notre verset, qui parle du peuple entier et de son ch�timent.

Je ram�nerai ma main sur les petits. Non pas, comme quelques-uns ont traduit : Je tournerai ma main contre les petits; car les petits ne doivent pas �tre identifi�s avec le troupeau tout entier. Nous retrouvons ici ces brebis mis�rables du troupeau qui avaient regard� au berger, 11.7. Dieu, apr�s avoir retir� sa main protectrice pour laisser le jugement frapper et disperser le troupeau, fera revenir sa main sur les humbles qui se sont attach�s au berger, pour les prot�ger et les d�livrer.

Les deux tiers. Litt�ralement : la part de deux. Deux parts appartiendront � la mort; la troisi�me survivra � la catastrophe. Comparez �sa�e 6:13, o� la partie restante est �valu�e � un dixi�me. L�id�e est la m�me; c�est toujours celle du r�sidu qui devra passer encore par plusieurs crises de purification pour arriver � �tre le vrai peuple de Dieu. Si le verset 7 se rapporte au meurtre du Messie, le verset 8 ne peut s�appliquer qu�au jugement qui a frapp� J�rusalem et le peuple, comme punition de ce crime. Le tiers restant ne peut donc d�signer que l�Isra�l qui a surv�cu � la destruction du peuple par les Romains.

Ce tiers doit passer par diff�rents jugements de purification jusqu�� ce qu�il arrive enfin, apr�s sa conversion au Messie, � �tre reconnu par l��ternel comme son peuple et � poss�der Dieu de nouveau comme son Dieu.

Je les affinerai comme� Toute l��poque actuelle est pour Isra�l rejet�, jusqu�au moment de sa conversion, un temps d��preuve purifiante. Comparez �sa�e 48:10.

La fin du verset 9 reproduit sommairement et compl�te le tableau de la conversion du peuple incr�dule trac� 12.10-14. C�est par cons�quent le sort de cet Isra�l converti au Messie, vers la fin des temps, qui, apr�s ce pr�ambule, va �tre d�crit dans le chapitre suivant.

return to 'Top of Page'
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 13". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/zechariah-13.html.