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Bible Commentaries
Sophonie 2

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versets 1-15

1 � 3

Cet appel mis�ricordieux � la repentance est la transition au sujet du chapitre 2.

Race� Le terme h�breu est, non am terme plus noble, mais go�, expression un peu m�prisante pour d�signer les pa�ens : la multitude, la masse.

Sans pudeur : proprement qui ne p�lit pas, c�est-�-dire qui est inaccessible � la honte et � la crainte.

Ait enfant� : produit son effet.

Le jour du jugement passe en un instant, comme un ouragan, ne laissant apr�s lui que des ruines; il n�y aura pas moyen de l�arr�ter dans sa course.

Les humbles sont le saint reste; eux-m�mes aussi doivent se r�veiller pour pratiquer plus fid�lement la justice et s�humilier plus profond�ment.

4 � 15

Le proph�te d�nonce maintenant les jugements de Dieu aux Philistins, � l�ouest; aux Moabites et aux Ammonites, � l�est; aux �thiopiens, au sud; aux Assyriens, au nord. Pour cette revue des peuples voisins, comparez entre autres �z�chiel chapitre 25 et �Amos chapitres 1 et 2.

4 � 7 les Philistins

L�auteur �num�re quatre des cinq villes capitales de la Philistie (comparez Amos �1.6-8, note). Si Gath n�est pas nomm�e, c�est ou bien que le proph�te n�a voulu � dessein mentionner que quatre villes, � cause du parall�lisme, ou bien que Gath, prise par David (1 Chroniques 18:1), reconquise par les Philistins (Amos 6:2), �tait finalement revenue sous la domination des rois de Juda (2 Chroniques 26:6; 2 Rois 18:8). Le sort de ces villes est d�sign� par des jeux de mots qu�on ne peut pas rendre en fran�ais (comme si nous disions : Gaza sera gaspill�e, �kron sera �gr�n�e).

On chassera Asdod en plein midi : c�est-�-dire � l�heure de la grande chaleur, o� chacun se repose et o� l�on s�y attendra le moins.

La nation des Cr�tois. D�apr�s une tradition, confirm�e par H�rodote, les Philistins auraient �migr�, du moins en partie de l��le de Cr�te (voir 1 Samuel 30:14; J�r�mie 47:4, note). Le nom de Philistins para�t venir d�un mot �thiopien signifiant : �migrants.

Canaan, terre des Philistins. Le terme de Canaan est appliqu� ici � la Philistie, pour indiquer que celle-ci partagera le sort du pays proprement dit de Canaan et sera aussi d�pouill�e de ses habitants. Au reste, la Philistie faisait primitivement partie de la Terre promise (voir Gen�se 10:19; Josu� 13:3), et le nom m�me de Palestine (litt�ralement Philistie), employ� pour d�signer le pays tout entier, provient de l�.

Des grottes de bergers : des excavations o� les bergers se mettent � l�abri.

Le reste de la maison de Juda : c�est-�-dire ceux des Juifs qui seront �pargn�s durant la calamit� imminente et qui reviendront de l�exil.

L��ternel les visitera. Cette expression, si souvent employ�e dans le sens de punir, l�est ici dans l�acception favorable : l��ternel les traitera avec mis�ricorde (comparez Luc 1:68).

Il les r�tablira : c�est la promesse constante des proph�tes, d�s Mo�se (Deut�ronome 30:3-4; J�r�mie 29:14).

Ces menaces contre les Philistins se sont accomplies en une certaine mesure lors de la conqu�te de leur pays par Pharaon N�co, N�bucadnetsar, Alexandre-le-Grand, etc. Quant � la proph�tie dans son ensemble et pour ce qui concerne en particulier l�occupation de la Philistie par le reste de Juda (comparez �z�chiel 47:20; Abdias 1:19), la r�alisation n�en a pas encore eu lieu, en tout cas pas compl�tement; ces choses s�accompliront sans doute dans l�avenir, soit mat�riellement, lors du retour effectif des Juifs en Palestine, soit spirituellement par la disparition des Philistins comme nation pa�enne et par leur conversion et leur incorporation dans le peuple de Dieu (Psaumes 87:4; Zacharie 2:6).

8 � 11 les Moabites et les Ammonites

Le proph�te confond dans une m�me menace ces deux peuples issus de Lot et unis dans leur hostilit� continuelle contre Isra�l (comparez �sa�e chapitres 15 et 16; Amos 1:13-2.3).

Le p�ch�

J�ai entendu� : motif pour le peuple de Dieu de prendre patience; lors m�me que cela n�a pas paru jusqu�� ce jour, le tour de ces ennemis d�Isra�l, qui sont ses fr�res par le sang, viendra aussi.

Les insultes de Moab et les outrages des fils d�Ammon� Par ces mots, le proph�te entend la constante mani�re de faire de Moab et d�Ammon � l��gard du peuple de Juda; il n�est pas encore question de l�attitude m�prisante prise par ces deux peuples envers Juda lors de la ruine de J�rusalem (�z�chiel 25:3; �z�chiel 25:6; �z�chiel 25:8).

Ils s�agrandissaient aux d�pens de leurs fronti�res : voir J�r�mie 49:1, notes, et Amos 1:13, note.

Le ch�timent.

Je suis vivant, dit l��ternel� Comparez �sa�e 45:23, note.

Comme Sodome et comme Gomorrhe. L�id�e de cette comparaison a pu �tre inspir�e � l�auteur par le fait que ces deux peuples habitaient dans le voisinage de la mer Morte; la destruction sera compl�te.

Une carri�re de sel : comme la c�te m�ridionale de la mer Morte, qui �tait riche en sel gemme (Deut�ronome 29:23). Les pays salins sont st�riles, d�o� l�usage de r�pandre du sel sur une ville frapp�e par l�interdit et sur une contr�e d�peupl�e (Psaumes 107:34).

Auront en h�ritage : le peuple de Dieu fera des Moabites et des Ammonites ses esclaves (�sa�e 14:2; �sa�e 61:5).

Reprend le verset 8. Le ch�timent sera appropri� � leur p�ch� : apr�s avoir voulu en imposer aux autres par leur arrogance et les poss�der par leurs violations de fronti�res, ils seront poss�d�s � leur tour.

Ce verset est la transition � ce qui suit : l�horizon du proph�te va s��largir pour un moment, son regard se porter vers le sud, puis vers le nord, bien au-del� des fronti�res de Juda et des pays voisins.

Car il an�antit tous les dieux de la terre. Moab avait pour divinit� nationale Camos, et Ammon, Moloch (J�r�mie 48:16 et 49.1) et c��tait sans doute leur hostilit� contre le Dieu d�Isra�l qui poussait ces deux nations � l�arrogance envers le peuple de Juda (ainsi s�explique le car�). Leurs dieux, aussi bien que ceux des autres nations pa�ennes, seront an�antis, c�est-�-dire : ces nations m�mes seront d�truites, ce qui manifestera le n�ant de leurs divinit�s (�sa�e 46:1).

Chacun du lieu o� il est : non pas chaque peuple, mais chaque individu; ce sera l�av�nement du culte personnel et aussi du culte en esprit et en v�rit� (Jean 4:23-24; comparez Sophonie 3:9; Malachie 1:11). Les tableaux analogues d��sa�e 2:2 et suivants, Mich�e 4:1-2, sont destin�s plut�t � d�peindre la conversion des nations � l��ternel.

Les �les des nations : le monde pa�en en g�n�ral, les pays lointains, qu�on se repr�sentait comme des �les, d�apr�s l�analogie de ce qu�on connaissait de plus �loign� du c�t� de l�ouest. La promesse contenue � la fin de ce verset a une grande port�e et ne pourra �tre compl�tement accomplie que quand la proph�tie de J�sus, Matthieu 24:14 sera elle-m�me r�alis�e.

Les menaces contenues dans tout ce morceau contre Moab et Ammon se sont accomplies en ce que, cinq ans apr�s la ruine de J�rusalem, N�bucadnetsar ravagea et soumit leurs territoires, et en ce que, retranch�s du nombre des peuples, ils sont maintenant fondus avec les Arabes. Quant au d�tail de la proph�tie, relatif � l�occupation des pays de Moab et d�Ammon par le reste de Juda (verset 9), voir ce qui a �t� dit � propos des Philistins (verset 7).

12 � 15 les �thiopiens et les Assyriens

Ces deux puissants peuples idol�tres sont cit�s comme exemples pour montrer que le jugement atteindra le monde pa�en tout entier.

Les �thiopiens. Ils repr�sentaient pour les isra�lites l�extr�mit� m�ridionale du monde pa�en.

Apr�s que les �thiopiens ont �t� cit�s devant le tribunal de l��ternel � la deuxi�me personne, il est parl� d�eux � la troisi�me comme de gens �trangers � Dieu.

Transperc�s par mon �p�e : comparez �sa�e 34:5. L��p�e dont Dieu se servit pour frapper les �thiopiens fut N�bucadnetsar (comparez �sa�e 10:5 : les Assyriens, verge de la col�re de l��ternel); ce prince, en effet, conquit l��gypte, avec laquelle l��thiopie �tait en alliance intime (�z�chiel 30:9; comparez Jos�phe, Antiquit�s X, 11). Si le proph�te s�exprime si bri�vement au sujet des �thiopiens, c�est que, de son temps, ils n�avaient eu aucun rapport hostile avec Juda. Il n�en �tait pas de m�me de l�Assyrie; aussi Sophonie s�arr�te-t-il davantage � d�crire les ch�timents qui la menacent.

13 � 15 les Assyriens

Comparez �sa�e 10:5-34; Nahum, chapitres 1 � 3. L�Assyrien �tait encore, du temps du proph�te, la principale puissance du monde et en m�me temps celle qui �tait la plus oppos�e au peuple de Dieu. Aussi sa ruine sera-t-elle grande.

Contre le nord : comparez J�r�mie 1:14-15.

Il d�truira Assur et il fera de Ninive une solitude� Pour l�accomplissement de cette proph�tie, voir Nahum (voir l�introduction et notes). Sur la ville m�me de Ninive, voir Jonas 1:2; Jonas 3:3-4, notes.

Une solitude aride comme le d�sert. Ninive ne deviendra pas seulement une steppe o� pa�tront les bestiaux (�sa�e 27:10), mais un d�sert sec et aride, o� ne s�journent que des animaux sauvages (voir verset 14).

Des troupeaux : ces animaux sauvages vont en troupes.

M�me le p�lican, m�me le h�risson se logeront sur ses chapiteaux : comparez �sa�e 13:19-22; �sa�e 34:11. La pr�sence du p�lican, oiseau aquatique, dans un d�sert pareil, s�explique par le fait que Ninive �tait situ�e au bord d�une rivi�re. Pour comprendre comment un h�risson peut g�ter sur ou entre les chapiteaux des colonnes, il faut se repr�senter celles-ci renvers�es.

On entendra chanter dans les fen�tres : il s�agit ici des oiseaux qui ont pris la place des hommes et construit leurs nids dans les salles des palais. Pour tout ce morceau, comparez �sa�e chapitre 34, la description de la ruine de Babylone.

Moi, et rien que moi. Cette parole exprime la hautaine satisfaction de se voir sans rivale; c�est en m�me temps comme un d�fi jet� � Dieu; ces m�mes mots sont aussi plac�s dans la bouche de Babylone (�sa�e 47:8).

Sifflera : en signe de d�rision (comparez J�r�mie 49:17; J�r�mie 50:13, etc.).

Agiter la main. Ce geste signifie : Elle a bien m�rit� sa ruine !

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zephaniah 2". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/zephaniah-2.html.
 
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