Ch. 17 v. 1-6 � D�sir de David de b�tir une maison pour l��ternel
David ne pourra b�tir la maison, le peuple ne jouissant pas encore de la paix et de la gloire
Mais, bien qu�il e�t �t� donn� � David de lier la royaut� en Sion � l�arche de l�alliance, et d�assurer ainsi la b�n�diction par la puissance du roi choisi de Dieu, [17:4] il n��tait pas donn� au roi guerrier de b�tir la maison de l��ternel. L��nergie, qui remportait la victoire sur les ennemis de Dieu et de son peuple, n��tait pas encore la puissance paisible et glorieuse qui ferait jouir ce dernier de toute la b�n�diction de Dieu, lorsque les ennemis ne seraient plus, et que tous rendraient une ob�issance absolue, au tr�ne de Dieu sur la terre. Comme Abraham, David devait �tre personnellement le d�positaire des promesses; mais il ne devait pas jouir lui-m�me de l�effet des promesses sur la terre.
D�sir que Dieu demeure au milieu du peuple depuis la sortie d��gypte
Le peuple ayant �t� rachet� d��gypte, son premier d�sir spirituel fut de pr�parer une habitation dans laquelle Dieu demeur�t au milieu d�eux (Ex. 15:21), et ce d�sir �tait selon les pens�es de Dieu (Ex. 29:44, 46).
1 Ici la traduction est plus que douteuse, mais Ex. 29:46 est tout � fait clair quant au dessein de Dieu.
Ch. 17 v. 5-6 � Dieu a accompagn� Son peuple, mais attend encore son repos
[17:5] Mais si Dieu avait accompagn� son peuple dans ses p�lerinages; s�il avait support� ses infid�lit�s, lorsqu�il lui avait confi� sa gloire dans la terre de la promesse; et si le cantique : � Sa bont� demeure � toujours �, retentissait aupr�s de son autel au milieu de la ruine [(16:41)]; s�il avait �tabli, pour la d�livrance de son peuple, un roi selon Son c�ur, et plac� l�arche, sauv�e de la main des ennemis, sur la montagne de Sion, lieu qu�il avait choisi pour son repos; il �tait n�anmoins toujours vrai qu�il restait un repos pour le peuple de Dieu [(cf. H�b. 4:9)]. La victoire qui l�obtenait n��tait pas ce repos; la gr�ce qui accordait cette victoire ne l��tait pas non plus. Lorsque Dieu donnerait � son peuple un repos plein et entier, alors la maison o� il habiterait au milieu d�eux serait b�tie; car Dieu se place au milieu de son peuple selon leur �tat et leurs besoins1.
1 Lorsque Isra�l �tait esclave, Dieu a �t� son R�dempteur; lorsqu�il habitait sous des tentes, Dieu habitait aussi sous une tente; lorsqu�il �tait dans le combat, Dieu se pr�sentait comme le chef des arm�es de l��ternel [(Jos. 5:14)]; lorsqu�il est �tabli en paix, Dieu s��tablit dans la maison de sa gloire. L�intervalle a �t� l��preuve du peuple sur la terre. Dieu restait dans la tente, et son arche m�me est prise. Il intervient en gr�ce pour la d�livrance.
Christ aussi, puisque nous �tions n�s de femme, est n� de femme; puisque son peuple �tait sous la loi, il est n� sous la loi [(Gal. 4:4)]; maintenant qu�il veut avoir un peuple c�leste, il est dans les cieux pour nous; quand il viendra en gloire, nous viendrons avec Lui; nous r�gnerons quand il r�gnera [(2 Tim. 2:12)], mais, dans les deux derniers cas, nous serons avec Lui.
Ch. 17 v. 7-27 � Conseils de Dieu � l��gard de David
Ch. 17 v. 7-10 � Rappel de tout ce que Dieu avait fait pour David
Mais le saint d�sir de b�tir cette maison pour la gloire de Dieu devient l�occasion de r�v�ler � David tous les conseils de Dieu � son �gard. [17:7] La gr�ce l�avait pris lorsqu�il �tait en basse condition, et l�avait �tabli pour gouverner le peuple de Dieu; [17:8] Lui-m�me avait �t� avec David partout o� il avait march�, avait extermin� ses ennemis et l�avait exalt�. Et ce n��tait pas tout : [17:9-10] Il avait ordonn� pour son peuple un repos qui ne serait plus troubl�, comme il l�avait �t� auparavant, et pendant tout le temps des Juges.
Ch. 17 v. 10-15 � Promesses � David et annonce de l��tablissement de son fils
[17:10] De plus, Dieu lui assujettirait tous ses ennemis et lui b�tirait une maison. Ce ne serait plus des lib�rateurs occasionnellement suscit�s pour d�livrer le peuple des mis�res o� ses infid�lit�s l�avaient plong�; mais les conseils de Dieu en faveur de ce peuple seraient accomplis, et la b�n�diction �tablie � perp�tuit� dans la famille et dans la maison du roi. [17:11] Le fils de David si�gerait sur son tr�ne; [17:13] il serait fils � l��ternel, et l��ternel lui serait p�re, et la gratuit� de l��ternel ne lui serait pas retir�e. [17:14] Il serait aussi �tabli pour toujours dans la maison et dans le royaume de l��ternel, et son tr�ne serait fond� � perp�tuit�.
Ch. 17 v. 16-27 � Dieu fait tout Lui-m�me, et David y r�pond avec reconnaissance
On remarquera ici que toute question de la responsabilit� de la post�rit� de David1 est laiss�e de c�t�, et que tout se rapporte � l�accomplissement des conseils de Dieu en Christ, vrai fils de David selon la promesse. Dieu prend la chose en main. Pendant que son peuple est encore priv� de repos, il se pla�t � marcher avec lui de tente en tente (v. 5), [17:6] et il ne demande pas qu�on lui b�tisse une maison. [17:11] Il suscitera enfin lui-m�me [17:12] Celui qui b�tira une maison, sous le r�gne duquel le peuple, �tabli en puissance pour toujours, jouira du repos que Dieu lui-m�me lui aura acquis. [17:16] Le c�ur de David r�pond avec effusion2 � l��ternel [17:19] qui, pour l�amour de son serviteur et selon son propre c�ur, avait fait toutes ces choses et les avait r�v�l�es, afin que son serviteur les conn�t. [17:24] En reconnaissant le privil�ge glorieux d�Isra�l d��tre le peuple d�un tel Dieu, seul vrai Dieu, il demande que le Dieu d�Isra�l f�t, en effet, Dieu � Isra�l, [17:23] et qu�il accompl�t tout ce qu�Il lui avait dit � lui-m�me concernant sa post�rit�.
1 La derni�re partie du 14� verset de 2 Sam. 7, est omise.
2 Il est beau de voir, dans cette touchante pri�re de David, comment son c�ur est rempli de ce que Dieu est dans cette affaire. �Il n�y en a point comme toi�; et, s�il parle de la b�n�diction de son peuple, Isra�l n�est pas ce que le peuple est, mais la �seule nation sur la terre que Dieu soit all� racheter, afin qu�elle lui soit un peuple, pour te faire un nom, par de grands et terribles actes�. �Que ton nom soit magnifi� � toujours�. C�est l� l�effet particulier de la foi.
versets 1-27
Ch. 17 v. 1-6 � D�sir de David de b�tir une maison pour l��ternel
David ne pourra b�tir la maison, le peuple ne jouissant pas encore de la paix et de la gloire
Mais, bien qu�il e�t �t� donn� � David de lier la royaut� en Sion � l�arche de l�alliance, et d�assurer ainsi la b�n�diction par la puissance du roi choisi de Dieu, [17:4] il n��tait pas donn� au roi guerrier de b�tir la maison de l��ternel. L��nergie, qui remportait la victoire sur les ennemis de Dieu et de son peuple, n��tait pas encore la puissance paisible et glorieuse qui ferait jouir ce dernier de toute la b�n�diction de Dieu, lorsque les ennemis ne seraient plus, et que tous rendraient une ob�issance absolue, au tr�ne de Dieu sur la terre. Comme Abraham, David devait �tre personnellement le d�positaire des promesses; mais il ne devait pas jouir lui-m�me de l�effet des promesses sur la terre.
D�sir que Dieu demeure au milieu du peuple depuis la sortie d��gypte
Le peuple ayant �t� rachet� d��gypte, son premier d�sir spirituel fut de pr�parer une habitation dans laquelle Dieu demeur�t au milieu d�eux (Ex. 15:21), et ce d�sir �tait selon les pens�es de Dieu (Ex. 29:44, 46).
1 Ici la traduction est plus que douteuse, mais Ex. 29:46 est tout � fait clair quant au dessein de Dieu.
Ch. 17 v. 5-6 � Dieu a accompagn� Son peuple, mais attend encore son repos
[17:5] Mais si Dieu avait accompagn� son peuple dans ses p�lerinages; s�il avait support� ses infid�lit�s, lorsqu�il lui avait confi� sa gloire dans la terre de la promesse; et si le cantique : � Sa bont� demeure � toujours �, retentissait aupr�s de son autel au milieu de la ruine [(16:41)]; s�il avait �tabli, pour la d�livrance de son peuple, un roi selon Son c�ur, et plac� l�arche, sauv�e de la main des ennemis, sur la montagne de Sion, lieu qu�il avait choisi pour son repos; il �tait n�anmoins toujours vrai qu�il un repos pour le peuple de Dieu [(cf. H�b. 4:9)]. La victoire qui l�obtenait n��tait pas ce repos; la gr�ce qui accordait cette victoire ne l��tait pas non plus. Lorsque Dieu donnerait � son peuple un repos plein et entier, alors la maison o� il habiterait au milieu d�eux serait b�tie; car Dieu se place au milieu de son peuple selon leur �tat et leurs besoins1.
1 Lorsque Isra�l �tait esclave, Dieu a �t� son R�dempteur; lorsqu�il habitait sous des tentes, Dieu habitait aussi sous une tente; lorsqu�il �tait dans le combat, Dieu se pr�sentait comme le chef des arm�es de l��ternel [(Jos. 5:14)]; lorsqu�il est �tabli en paix, Dieu s��tablit dans la maison de sa gloire. L�intervalle a �t� l��preuve du peuple sur la terre. Dieu restait dans la tente, et son arche m�me est prise. Il intervient en gr�ce pour la d�livrance.
Christ aussi, puisque nous �tions n�s de femme, est n� de femme; puisque son peuple �tait sous la loi, il est n� sous la loi [(Gal. 4:4)]; maintenant qu�il veut avoir un peuple c�leste, il est dans les cieux pour nous; quand il viendra en gloire, nous viendrons avec Lui; nous r�gnerons quand il r�gnera [(2 Tim. 2:12)], mais, dans les deux derniers cas, nous serons Lui.
Ch. 17 v. 7-27 � Conseils de Dieu � l��gard de David
Ch. 17 v. 7-10 � Rappel de tout ce que Dieu avait fait pour David
Mais le saint d�sir de b�tir cette maison pour la gloire de Dieu devient l�occasion de r�v�ler � David tous les conseils de Dieu � son �gard. [17:7] La gr�ce l�avait pris lorsqu�il �tait en basse condition, et l�avait �tabli pour gouverner le peuple de Dieu; [17:8] Lui-m�me avait �t� avec David partout o� il avait march�, avait extermin� ses ennemis et l�avait exalt�. Et ce n��tait pas tout : [17:9-10] Il avait ordonn� pour son peuple un repos qui ne serait plus troubl�, comme il l�avait �t� auparavant, et pendant tout le temps des Juges.
Ch. 17 v. 10-15 � Promesses � David et annonce de l��tablissement de son fils
[17:10] De plus, Dieu lui assujettirait tous ses ennemis et lui b�tirait une maison. Ce ne serait plus des lib�rateurs occasionnellement suscit�s pour d�livrer le peuple des mis�res o� ses infid�lit�s l�avaient plong�; mais les conseils de Dieu en faveur de ce peuple seraient accomplis, et la b�n�diction �tablie � perp�tuit� dans la famille et dans la maison du roi. [17:11] Le fils de David si�gerait sur son tr�ne; [17:13] il serait fils � l��ternel, et l��ternel lui serait p�re, et la gratuit� de l��ternel ne lui serait pas retir�e. [17:14] Il serait aussi �tabli pour toujours dans la maison et dans le royaume de l��ternel, et son tr�ne serait fond� � perp�tuit�.
Ch. 17 v. 16-27 � Dieu fait tout Lui-m�me, et David y r�pond avec reconnaissance
On remarquera ici que toute question de la responsabilit� de la post�rit� de David1 est laiss�e de c�t�, et que tout se rapporte � l�accomplissement des conseils de Dieu en Christ, vrai fils de David selon la promesse. Dieu prend la chose en main. Pendant que son peuple est encore priv� de repos, il se pla�t � marcher avec lui de tente en tente (v. 5), [17:6] et il ne demande pas qu�on lui b�tisse une maison. [17:11] Il suscitera enfin lui-m�me [17:12] Celui qui b�tira une maison, sous le r�gne duquel le peuple, �tabli en puissance pour toujours, jouira du repos que Dieu lui-m�me lui aura acquis. [17:16] Le c�ur de David r�pond avec effusion2 � l��ternel [17:19] qui, pour l�amour de son serviteur et selon son propre c�ur, avait fait toutes ces choses et les avait r�v�l�es, afin que son serviteur les conn�t. [17:24] En reconnaissant le privil�ge glorieux d�Isra�l d��tre le peuple d�un tel Dieu, seul vrai Dieu, il demande que le Dieu d�Isra�l f�t, en effet, Dieu Isra�l, [17:23] et qu�il accompl�t tout ce qu�Il lui avait dit � lui-m�me concernant sa post�rit�.
1 La derni�re partie du 14� verset de 2 Sam. 7, est omise.
2 Il est beau de voir, dans cette touchante pri�re de David, comment son c�ur est rempli de ce que Dieu est dans cette affaire. �Il n�y en a point comme toi�; et, s�il parle de la b�n�diction de son peuple, Isra�l n�est pas ce que le peuple est, mais la �seule nation sur la terre que Dieu soit all� racheter, afin qu�elle lui soit un peuple, pour te faire un nom, par de grands et terribles actes�. �Que ton nom soit magnifi� � toujours�. C�est l� l�effet particulier de la foi.