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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 21". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-chronicles-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 21". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-30
Chapitres 18 � 21
Ch. 18-20 � Prosp�rit� de David et de son royaume
David triomphe de tous les ennemis ext�rieurs du peuple
Dans les chapitres 18, 19 et 20, David, d�j� d�livr� de toute lutte au milieu du peuple, triomphe des Gentils, et r�pand de tous c�t�s la gloire d�Isra�l et celle de son r�gne. Ce sont ces �v�nements qui ont �t� l�occasion du Ps. 18, quoique la port�e en soit plus grande (comparez vers. 36-45).
Omission des fautes de David, et accomplissement des pens�es de Dieu
On remarquera aussi que toutes les fautes de David sont enti�rement pass�es sous silence. Racont�es fid�lement ailleurs, elles ne trouvent pas de place ici, parce que c�est l�accomplissement des voies et des pens�es de Dieu dans la famille du roi �lu dont nous avons le tableau.
Ch. 20 v. 4-8 � Les Philistins enfants du g�ant sont frapp�s
Les enfants du g�ant tombent avec les Philistins devant les enfants d�Isra�l.
Ch. 21 � Manifestation de la pleine gr�ce de Dieu apr�s le p�ch� de David
David tombe, Dieu frappe le peuple, mais la gr�ce divine brille � tous �gards
Mais la prosp�rit� expose David aux tentations de l�ennemi. [21:2] Chef de tout Isra�l et vainqueur de tous ses adversaires, il veut conna�tre la force du peuple qui �tait sa gloire, oubliant la force de Dieu qui lui avait donn� tout cela et avait multipli� Isra�l. Ce p�ch� toujours grave, et qui l��tait encore plus dans le cas de David, [21:7] ne manque pas d�attirer sur lui le ch�timent de Dieu � ch�timent toutefois, qui est l�occasion d�un nouveau d�veloppement de Sa gr�ce et de l�accomplissement de Ses desseins. [21:13] David qui, pour un moment, avait oubli� Dieu, le connaissait cependant de c�ur, et il s�en remet � lui, pr�f�rant tomber entre ses mains que d�esp�rer quelque chose de l�homme : [21:14] alors la mortalit� est envoy�e de Dieu. Cela donne occasion, par la gr�ce de Dieu, � un autre �l�ment de la gloire de David : [21:18] l�honneur que Dieu lui fait de le choisir comme instrument pour fixer le lieu o� l�autel de Dieu sera le moyen des relations journali�res du peuple avec lui. [21:15] J�rusalem �tait aim�e de Dieu : cette �lection de Sa part est maintenant manifest�e. [21:18] La place en question �tait l�aire d�un �tranger; le moment �tait celui o� le peuple souffrait sous le poids des cons�quences du p�ch�. [21:15] Mais ici, tout est gr�ce, et Dieu arr�te la main de l�ange �tendue pour frapper J�rusalem. La gr�ce anticipe tout mouvement dans le c�ur de David1;
car elle agit et a sa source dans le c�ur de Dieu. [21:17] M� par cette m�me gr�ce, David, de son c�t�, interc�de pour le peuple en se chargeant lui-m�me du p�ch�. [21:18] Dieu �coute sa pri�re, et envoie son proph�te pour le diriger dans l�offrande de la victime expiatoire qui, de fait, formait le fondement de toute relation subs�quente entre le peuple et Dieu. On sent bien, tout d�fectueux que soit ce type2 en pr�sence de la r�alit�, jusqu�� quel point ce r�cit nous rappelle Celui qui s�est charg�, en faveur de ce m�me peuple, du p�ch� qui n��tait pas le sien.1 Il est int�ressant de voir l�ordre d�ploy� ici quant � l��tablissement des relations de la gr�ce. En tout premier lieu c�est le c�ur de Dieu et sa gr�ce souveraine en �lection qui suspend l�ex�cution du jugement m�rit� et prononc� (verset 15); [21:16] ensuite, nous avons la r�v�lation de ce jugement, r�v�lation qui produit l�humiliation devant Dieu, [21:17] et la pleine confession du p�ch� devant sa face. [21:16] David et les anciens d�Isra�l, v�tus de sacs, tombent sur leurs faces, [21:17] et David se pr�sente comme le coupable. [21:18] Puis vient l�instruction, de la part de Dieu, � l��gard de ce qu�il y avait � faire pour arr�ter la peste d�une mani�re judiciaire et d�finitive; ce moyen est le sacrifice dans l�aire d�Ornan. [21:26] Dieu l�accepte en le consumant par le feu; [21:27] alors il commande � l�ange de remettre son �p�e dans le fourreau. [21:28] La gr�ce souveraine, bas�e ainsi en justice sur le sacrifice, devient le moyen par lequel Isra�l s�approche de son Dieu et �tablit pour le peuple le lieu d�acc�s aupr�s de Lui. [21:29] Le tabernacle, t�moin des conditions auxquelles le peuple avait manqu�, n�offrait, ainsi que nous l�avons vu, aucune ressource en pareil cas. [21:30] Il �tait, au contraire, une occasion de frayeur : David �tait �pouvant� � la pens�e de se rendre � Gabaon. Il n�y avait pas d�autre moyen que l�intervention d�finitive de Dieu selon sa propre gr�ce, le cas du p�ch�, de la part du roi lui-m�me, ne laissant plus place � autre chose. Le syst�me et le principe tout entiers du tabernacle sont mis de c�t�, et le culte d�Isra�l est fond� sur la gr�ce par le moyen du sacrifice, l� o� m�me le roi, au point de vue de la responsabilit�, avait failli. Telle �tait la position d�Isra�l pour celui qui la comprenait.
2 Et m�me historiquement tout oppos�; car c�est le p�ch� du roi lui-m�me qui a fait tomber le ch�timent sur le peuple. Christ toutefois a pris le p�ch� sur lui, le confessant comme sien. Cependant cela nous fait voir combien tout d�pend maintenant de la royaut�. Ce n�est pas le sacrificateur qui apporte le rem�de. David interc�de et David fait l�offrande. Le fait que le roi, d�positaire des promesses, avait p�ch�, rendait n�cessaire la gr�ce souveraine.
Sacrifice accept� par Dieu, et fin du jugement sur le peuple
[21:26] David ayant offert le sacrifice selon l�ordonnance de Dieu, Dieu l�accepte en envoyant le feu du ciel; [21:27] et, sur l�ordre de Dieu, l�ange remet son �p�e dans le fourreau.
Tout est gr�ce, de la part de Dieu, le roi repr�sentant le peuple devant Lui
Ici, �videmment, tout est gr�ce. Ce n�est pas la puissance royale qui intervient pour d�livrer Isra�l de ses ennemis et l��tablir dans le repos. L�arche de l�alliance �tant l� par l��nergie de la foi, hors de sa place r�guli�re maintenant d�sol�e � la suite du p�ch� du peuple, c�est le p�ch� d�Isra�l m�me1 (car tout d�pend du roi) qui est en question. Dieu agit en gr�ce, [21:18] ordonne [21:26] et accepte le sacrifice expiatoire; [21:16] David, avec les anciens couverts de sacs, se pr�sente devant Lui en intercession.
1 Cette diff�rence entre la d�livrance d�Isra�l de ses ennemis, et le sentiment de son propre p�ch� devant Dieu au dernier jour, se trouve dans les Cantiques des degr�s. Voyez Ps. 130.
Nouvel ordre de choses pour s�approcher de Dieu, le tabernacle �tant mis de c�t�
[21:28] Dans le lieu m�me o� Dieu a exauc� sa pri�re, David offre ses sacrifices, [22:1] et il est dit de ce lieu : � C�est ici la maison de l��ternel Dieu, et c�est ici l�autel pour l�holocauste d�Isra�l �. En pr�sence du p�ch�, Dieu agit en gr�ce et institue, par le moyen du sacrifice, l�ordre r�gulier des relations religieuses avec Lui de son peuple accept� en gr�ce, et le lieu de sa propre demeure, o� l�on s�approcherait de Lui1. C��tait un nouvel ordre de choses. [21:30] L�ancien n�offrait aucune ressource contre le jugement de Dieu; au contraire : David lui-m�me craignait d�aller au tabernacle; c�en �tait fait de lui comme moyen de s�approcher de Dieu. Le p�ch� de David est devenu l�occasion de mettre fin � l�ancien ordre de choses, en montrant l�impossibilit� de s�en servir dans un cas pareil, et en devenant ainsi l�occasion de tout fonder sur la gr�ce souveraine.
1 Observez aussi comment le p�ch� devient de faire conna�tre les de Dieu; quoique la question de la responsabilit� f�t r�gl�e en m�me temps. C�est ce que nous voyons � la croix (comp. Tite 1:2, 3 et 2 Tim. 2:9-10; �ph. 3; Col. 1).