Bible Commentaries
1 Chroniques 3

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-24

Chapitres 1 � 9:34

Contenu des livres des Rois et des Chroniques

Les Rois : histoire des rois d�Isra�l et gouvernement de Dieu

Les livres des Rois nous ont donn� l�histoire g�n�rale et publique du gouvernement de Dieu en Isra�l, et, depuis Roboam � �z�chias, l�histoire des rois d�Isra�l ; histoire dans laquelle le r�sultat de la chute de la royaut� a �t� manifest� en pr�sence de la patience de Dieu. Ce qui y est dit de Juda ne s��tend qu�aux rapports de Juda avec la maison d�Isra�l, pendant cette p�riode.

Les Chroniques : histoire de la maison de David et gr�ce de Dieu

Les livres des Chroniques nous donnent l�histoire de cette m�me p�riode sous un autre point de vue : celui de la b�n�diction et de la gr�ce de Dieu; et ils nous parlent plus particuli�rement de l�histoire de la maison de David, � l��gard de laquelle cette gr�ce s�est manifest�e. Nous verrons cette pens�e se v�rifier dans une foule de cas.

Histoire du peuple comme Dieu se la rappelle, manifestant la gr�ce

Ces livres, �crits ou r�dig�s apr�s la captivit� (voyez 1 Chron. 6:15), conservent de la part de Dieu, rapport�e par le Saint Esprit, l�histoire de son peuple, telle qu�il aimait � se la rappeler, montrant seulement les fautes qu�il �tait n�cessaire de conna�tre pour l�intelligence des instructions de sa gr�ce.

G�n�alogies et noms li�s au peuple de Dieu et conserv�s par Lui

Liste du peuple de la gr�ce divine, et g�n�alogie depuis Adam

Il conserve en m�me temps les noms de ceux qui avaient travers� les �preuves mentionn�es dans cette histoire sans �tre ray�s du livre. Ici, ce n�est, il est vrai, que la figure ext�rieure de cette pr�cieuse liste du peuple de Sa gr�ce; mais c�est ce que, de fait, nous trouvons ici. Tout Isra�l n�y est pas; mais tous ceux qui sont d�Isra�l ne sont pas Isra�l [(Rom. 9:6)]. En m�me temps l�Esprit de Dieu remonte aussi plus haut, et nous donne, depuis Adam, la g�n�alogie de la race b�nie par gr�ce, selon la souverainet� de Dieu, avec ce qui y appartenait ext�rieurement ou selon la chair. Il met en saillie, suffisamment pour la faire ressortir, la partie reconnue en gr�ce, en rappelant ce qui, ext�rieurement et selon la nature, existait en relation avec elle, mettant toujours, comme nous dit l�ap�tre, ce qui est � animal � en premier (1 Cor. 15:46).

Ch. 1 � G�n�alogie d�Adam � Isra�l, avec les enfants selon la chair et selon la promesse

[1:1-3] Ainsi, en commen�ant par Adam, nous avons la race de Seth jusqu�� No�. [1:5-7] Puis viennent les familles de Japhet [1:8-16] et de Cham, [1:10] dont l�un des descendants commen�a d��tre puissant sur la terre; [1:17-27] et, enfin, celle de Sem, dont le Dieu �tait l��ternel, et dont la descendance est suivie jusqu�� Abraham. Celui-ci, appel� d�entre les hommes, devient, pour ainsi dire, une nouvelle souche. [1:28-33] Sa post�rit� selon la chair, nous est donn�e la premi�re; [1:34] puis Isaac, enfant de la promesse, nouvelle souche, [1:35-54] dont les enfants selon la chair sont mis en sc�ne avec leurs rois et leurs chefs, avant l�enfant de l��lection.

Ch. 2 � B�n�diction et soins de Dieu d�Isra�l � David

Ch. 2 v. 1-2 � Isra�l et ses fils, objets des soins divins

[2:1-2] Au chapitre 2 nous trouvons enfin Isra�l, dont tous les fils furent plus ou moins les objets des soins de Dieu qui avait aim� Jacob.

Ch. 2 v. 3-17 � Descendance de Juda jusqu�� David, �lu de Dieu

[2:3] Puis Juda est introduit [2:15] pour nous conduire � la race royale de David, objet aussi des promesses selon l��lection de Dieu.

Ch. 2 v. 18-55 � Prosp�rit� de Caleb, descendant fid�le de Juda, et ordre des tribus

Outre cela, nous trouvons le tableau de la prosp�rit� de la famille de Juda en g�n�ral, et, en particulier, celle de la famille de Caleb, qui fut fid�le � Dieu dans sa g�n�ration. Dieu en a gard� ici le m�morial1. Ainsi, la mani�re aussi dont le pays a �t� peupl�, et son histoire int�rieure sont rendues vivantes pour le lecteur.

1 Il est bon de remarquer ici que, dans toutes ces g�n�alogies, lorsqu�une famille a �t� �tablie dans un endroit, le nom de l�endroit est souvent employ� pour celui de la famille; que les descendants de plusieurs g�n�rations sont nomm�s ensemble comme enfants du chef de la race (comp. 4:1, avec le commencement du chap. 2), et que, sans avoir �t� nomm� auparavant, l�homme �minent d�une famille est pris pour recommencer une g�n�alogie (chap. 8:29 et 33).

Voici l�ordre de ces tribus : [4:1-23] Juda en premier, comme la tribu royale. [4:24-43] Sim�on est mentionn� apr�s lui parce que son territoire �tait plus ou moins enclav� dans celui de Juda. [5:1-10] Ensuite vient Ruben, le premier-n�, [5:11-26] et avec lui les tribus au-del� du Jourdain qui sont en rapport avec lui. [5:26] Elles furent aussi emmen�es en captivit� avant les autres; le Dieu d�Isra�l a amen� le jugement sur elles. [6:1-81] L�vi vient g�n�alogiquement apr�s elles, mais je suppose qu�il y a une raison plus forte � cette transposition, c�est que L�vi est la tribu sacerdotale, comme Juda est la tribu royale.

Ch. 3-8 � G�n�alogies des tribus d�Isra�l et mention de leurs possessions

Ch. 3-5 � Juda et la famille de David, Simon, Ruben, Gad et Manass�

[ch. 3] Puis la g�n�alogie de la famille de David nous est donn�e, [3:19-24] jusqu�� quelques g�n�rations apr�s le retour de la captivit�; enfin, celle des tribus les unes apr�s les autres, mais en rapport avec leur position en Isra�l, et avec l�adjonction de certaines mentions de possessions acquises par des familles ou par toute une tribu. Dan et Zabulon manquent; Juda est trouv� (chap. 4:1). Sim�on (4:24) avait eu son lot dans le territoire de Juda, [4:39-41] mais il avait �largi son domaine; [4:42-43] et quelques-uns de cette tribu, sortis des limites du pays, avaient �chapp� � la captivit�. Ruben (5:1), Gad (5:11) et la demi-tribu de Manass� (5:23) �taient rest�s � l�orient du Jourdain. [5:18-22] Ces tribus aussi avaient ensemble beaucoup �tendu leur territoire et s��taient enrichies aux d�pens de leurs ennemis.

Ch. 6-8 � L�vi, Issacar, Nephthali, Manass�, �phra�m, Aser, Benjamin et Sa�l

Dans les g�n�alogies de L�vi (ch. 6), [6:1-15] nous voyons tout premi�rement la suite des souverains sacrificateurs jusqu�� la captivit�; [6:16-81] puis les L�vites, leur service et leurs villes. Apr�s L�vi viennent Issacar (7:1), Benjamin (7:6), Nephthali (7:13), peu en nombre; la seconde demi-tribu de Manass� (7:14), �phra�m (7:20), et Aser (7:30). Puis nous trouvons de nouveau Benjamin (8), [8:32] tout premi�rement en vue de J�rusalem, [8:33-40] et ensuite en rapport avec la famille de Sa�l.

Remarques par rapport � ces g�n�alogies

Dieu b�nit la foi qui se confie en Lui, dans le d�tail

Mais ce qui a �t� conserv� ici des g�n�alogies du peuple, touchant le R�sidu, par gr�ce, de ce qui �tait tomb� sous la triste sentence de Lo-Rukhama et de Lo-Ammi [(Os. 1)], nous r�v�le une autre circonstance : c�est que partout o� il y a eu de la foi, Dieu a b�ni son peuple en d�tail. Jahbets (4:9, 10), fils d�affliction, cherchant la b�n�diction aupr�s du Dieu d�Isra�l, n�a pas manqu� de la trouver. [4:10] L��ternel a �tendu ses limites et l�a tellement mis � l�abri, qu�il a �t� sans douleur. [4:39-41] Sim�on, quoique dispers� en Isra�l, a su chasser les ennemis et poss�der leur pays, [4:42-43] et cela, jusqu�au mont de S�hir. [5:19-22] Les deux tribus et demie au-del� du Jourdain ont aussi �tendu leurs limites et poss�d� les portes de leurs ennemis, parce qu�elles cri�rent � Dieu (5:20). Plus tard, elles ont �t� emmen�es captives, parce qu�elles avaient abandonn� Dieu. Ainsi, quoiqu�il n�y e�t ni la puissance du roi ni l�ordre du royaume, partout o� il y avait de la foi, Dieu a b�ni ceux d�entre son peuple qui se confiaient en lui.

Importance des g�n�alogies pour le r�sidu du peuple, pour se reconna�tre

Ces g�n�alogies �taient imparfaites. L��tat d�Isra�l portait l�empreinte de la ruine qui lui �tait arriv�e; mais aussi de la bont� de Dieu qui avait ramen� un R�sidu, et qui avait conserv� tout ce qui �tait n�cessaire pour placer ceux qui en faisaient partie dans les registres de son peuple. [Esdr. 2:59-63] Si la preuve n�cessaire de leur origine venait � manquer, ceux qui faisaient partie du peuple cessaient de jouir de leurs privil�ges, et les sacrificateurs, de leur position sacerdotale, jusqu�� ce qu�il y e�t un sacrificateur avec Urim et Thummim (Esdras 2:63). Car ces g�n�alogies servaient de moyen pour reconna�tre le peuple. Heureux celui qui avait conserv� la sienne, et qui avait assez appr�ci� l�h�ritage de l��ternel pour y attacher du prix ! C��tait une preuve de foi, car on aurait pu dire : � quoi bon ces g�n�alogies � Babylone ?

Importance des g�n�alogies pour les L�vites, et mis�ricorde divine

[ch. 6] Quant aux L�vites � car il est bon de servir le Seigneur � leurs g�n�alogies, leurs villes et leurs services �taient connus avec assez de certitude, [9:2-34] m�me quant � ceux qui habitaient J�rusalem. [9:35-44] La mis�ricorde de Dieu n�a pas oubli� non plus de conserver une lampe dans la maison de Sa�l; car, dans le jugement, Dieu se souvient de la mis�ricorde. Le chapitre 9 nous fait comprendre l�usage qu�on faisait des g�n�alogies; car ceux dont il y est question sont ceux qui sont revenus de la captivit�, comme on peut le voir au chapitre 11 de N�h�mie. Cette partie du livre est enti�rement termin�e au chap. 9:34. Le verset 35 commence la narration.

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bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 3". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-chronicles-3.html.