Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
1 Chroniques 4

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-43

Chapitres 1 � 9:34

Contenu des livres des Rois et des Chroniques

Les Rois : histoire des rois d�Isra�l et gouvernement de Dieu

Les livres des Rois nous ont donn� l�histoire g�n�rale et publique du gouvernement de Dieu en Isra�l, et, depuis Roboam � �z�chias, l�histoire des rois d�Isra�l ; histoire dans laquelle le r�sultat de la chute de la royaut� a �t� manifest� en pr�sence de la patience de Dieu. Ce qui y est dit de Juda ne s��tend qu�aux rapports de Juda avec la maison d�Isra�l, pendant cette p�riode.

Les Chroniques : histoire de la maison de David et gr�ce de Dieu

Les livres des Chroniques nous donnent l�histoire de cette m�me p�riode sous un autre point de vue : celui de la b�n�diction et de la gr�ce de Dieu; et ils nous parlent plus particuli�rement de l�histoire de la maison de David, � l��gard de laquelle cette gr�ce s�est manifest�e. Nous verrons cette pens�e se v�rifier dans une foule de cas.

Histoire du peuple comme Dieu se la rappelle, manifestant la gr�ce

Ces livres, �crits ou r�dig�s apr�s la captivit� (voyez 1 Chron. 6:15), conservent de la part de Dieu, rapport�e par le Saint Esprit, l�histoire de son peuple, telle qu�il aimait � se la rappeler, montrant seulement les fautes qu�il �tait n�cessaire de conna�tre pour l�intelligence des instructions de sa gr�ce.

G�n�alogies et noms li�s au peuple de Dieu et conserv�s par Lui

Liste du peuple de la gr�ce divine, et g�n�alogie depuis Adam

Il conserve en m�me temps les noms de ceux qui avaient travers� les �preuves mentionn�es dans cette histoire sans �tre ray�s du livre. Ici, ce n�est, il est vrai, que la figure ext�rieure de cette pr�cieuse liste du peuple de Sa gr�ce; mais c�est ce que, de fait, nous trouvons ici. Tout Isra�l n�y est pas; mais tous ceux qui sont d�Isra�l ne sont pas Isra�l [(Rom. 9:6)]. En m�me temps l�Esprit de Dieu remonte aussi plus haut, et nous donne, depuis Adam, la g�n�alogie de la race b�nie par gr�ce, selon la souverainet� de Dieu, avec ce qui y appartenait ext�rieurement ou selon la chair. Il met en saillie, suffisamment pour la faire ressortir, la partie reconnue en gr�ce, en rappelant ce qui, ext�rieurement et selon la nature, existait en relation avec elle, mettant toujours, comme nous dit l�ap�tre, ce qui est � animal � en premier (1 Cor. 15:46).

Ch. 1 � G�n�alogie d�Adam � Isra�l, avec les enfants selon la chair et selon la promesse

[1:1-3] Ainsi, en commen�ant par Adam, nous avons la race de Seth jusqu�� No�. [1:5-7] Puis viennent les familles de Japhet [1:8-16] et de Cham, [1:10] dont l�un des descendants commen�a d��tre puissant sur la terre; [1:17-27] et, enfin, celle de Sem, dont le Dieu �tait l��ternel, et dont la descendance est suivie jusqu�� Abraham. Celui-ci, appel� d�entre les hommes, devient, pour ainsi dire, une nouvelle souche. [1:28-33] Sa post�rit� selon la chair, nous est donn�e la premi�re; [1:34] puis Isaac, enfant de la promesse, nouvelle souche, [1:35-54] dont les enfants selon la chair sont mis en sc�ne avec leurs rois et leurs chefs, avant l�enfant de l��lection.

Ch. 2 � B�n�diction et soins de Dieu d�Isra�l � David

Ch. 2 v. 1-2 � Isra�l et ses fils, objets des soins divins

[2:1-2] Au chapitre 2 nous trouvons enfin Isra�l, dont tous les fils furent plus ou moins les objets des soins de Dieu qui avait aim� Jacob.

Ch. 2 v. 3-17 � Descendance de Juda jusqu�� David, �lu de Dieu

[2:3] Puis Juda est introduit [2:15] pour nous conduire � la race royale de David, objet aussi des promesses selon l��lection de Dieu.

Ch. 2 v. 18-55 � Prosp�rit� de Caleb, descendant fid�le de Juda, et ordre des tribus

Outre cela, nous trouvons le tableau de la prosp�rit� de la famille de Juda en g�n�ral, et, en particulier, celle de la famille de Caleb, qui fut fid�le � Dieu dans sa g�n�ration. Dieu en a gard� ici le m�morial1. Ainsi, la mani�re aussi dont le pays a �t� peupl�, et son histoire int�rieure sont rendues vivantes pour le lecteur.

1 Il est bon de remarquer ici que, dans toutes ces g�n�alogies, lorsqu�une famille a �t� �tablie dans un endroit, le nom de l�endroit est souvent employ� pour celui de la famille; que les descendants de plusieurs g�n�rations sont nomm�s ensemble comme enfants du chef de la race (comp. 4:1, avec le commencement du chap. 2), et que, sans avoir �t� nomm� auparavant, l�homme �minent d�une famille est pris pour recommencer une g�n�alogie (chap. 8:29 et 33).

Voici l�ordre de ces tribus : [4:1-23] Juda en premier, comme la tribu royale. [4:24-43] Sim�on est mentionn� apr�s lui parce que son territoire �tait plus ou moins enclav� dans celui de Juda. [5:1-10] Ensuite vient Ruben, le premier-n�, [5:11-26] et avec lui les tribus au-del� du Jourdain qui sont en rapport avec lui. [5:26] Elles furent aussi emmen�es en captivit� avant les autres; le Dieu d�Isra�l a amen� le jugement sur elles. [6:1-81] L�vi vient g�n�alogiquement apr�s elles, mais je suppose qu�il y a une raison plus forte � cette transposition, c�est que L�vi est la tribu sacerdotale, comme Juda est la tribu royale.

Ch. 3-8 � G�n�alogies des tribus d�Isra�l et mention de leurs possessions

Ch. 3-5 � Juda et la famille de David, Simon, Ruben, Gad et Manass�

[ch. 3] Puis la g�n�alogie de la famille de David nous est donn�e, [3:19-24] jusqu�� quelques g�n�rations apr�s le retour de la captivit�; enfin, celle des tribus les unes apr�s les autres, mais en rapport avec leur position en Isra�l, et avec l�adjonction de certaines mentions de possessions acquises par des familles ou par toute une tribu. Dan et Zabulon manquent; Juda est trouv� (chap. 4:1). Sim�on (4:24) avait eu son lot dans le territoire de Juda, [4:39-41] mais il avait �largi son domaine; [4:42-43] et quelques-uns de cette tribu, sortis des limites du pays, avaient �chapp� � la captivit�. Ruben (5:1), Gad (5:11) et la demi-tribu de Manass� (5:23) �taient rest�s � l�orient du Jourdain. [5:18-22] Ces tribus aussi avaient ensemble beaucoup �tendu leur territoire et s��taient enrichies aux d�pens de leurs ennemis.

Ch. 6-8 � L�vi, Issacar, Nephthali, Manass�, �phra�m, Aser, Benjamin et Sa�l

Dans les g�n�alogies de L�vi (ch. 6), [6:1-15] nous voyons tout premi�rement la suite des souverains sacrificateurs jusqu�� la captivit�; [6:16-81] puis les L�vites, leur service et leurs villes. Apr�s L�vi viennent Issacar (7:1), Benjamin (7:6), Nephthali (7:13), peu en nombre; la seconde demi-tribu de Manass� (7:14), �phra�m (7:20), et Aser (7:30). Puis nous trouvons de nouveau Benjamin (8), [8:32] tout premi�rement en vue de J�rusalem, [8:33-40] et ensuite en rapport avec la famille de Sa�l.

Remarques par rapport � ces g�n�alogies

Dieu b�nit la foi qui se confie en Lui, dans le d�tail

Mais ce qui a �t� conserv� ici des g�n�alogies du peuple, touchant le R�sidu, par gr�ce, de ce qui �tait tomb� sous la triste sentence de Lo-Rukhama et de Lo-Ammi [(Os. 1)], nous r�v�le une autre circonstance : c�est que partout o� il y a eu de la foi, Dieu a b�ni son peuple en d�tail. Jahbets (4:9, 10), fils d�affliction, cherchant la b�n�diction aupr�s du Dieu d�Isra�l, n�a pas manqu� de la trouver. [4:10] L��ternel a �tendu ses limites et l�a tellement mis � l�abri, qu�il a �t� sans douleur. [4:39-41] Sim�on, quoique dispers� en Isra�l, a su chasser les ennemis et poss�der leur pays, [4:42-43] et cela, jusqu�au mont de S�hir. [5:19-22] Les deux tribus et demie au-del� du Jourdain ont aussi �tendu leurs limites et poss�d� les portes de leurs ennemis, parce qu�elles cri�rent � Dieu (5:20). Plus tard, elles ont �t� emmen�es captives, parce qu�elles avaient abandonn� Dieu. Ainsi, quoiqu�il n�y e�t ni la puissance du roi ni l�ordre du royaume, partout o� il y avait de la foi, Dieu a b�ni ceux d�entre son peuple qui se confiaient en lui.

Importance des g�n�alogies pour le r�sidu du peuple, pour se reconna�tre

Ces g�n�alogies �taient imparfaites. L��tat d�Isra�l portait l�empreinte de la ruine qui lui �tait arriv�e; mais aussi de la bont� de Dieu qui avait ramen� un R�sidu, et qui avait conserv� tout ce qui �tait n�cessaire pour placer ceux qui en faisaient partie dans les registres de son peuple. [Esdr. 2:59-63] Si la preuve n�cessaire de leur origine venait � manquer, ceux qui faisaient partie du peuple cessaient de jouir de leurs privil�ges, et les sacrificateurs, de leur position sacerdotale, jusqu�� ce qu�il y e�t un sacrificateur avec Urim et Thummim (Esdras 2:63). Car ces g�n�alogies servaient de moyen pour reconna�tre le peuple. Heureux celui qui avait conserv� la sienne, et qui avait assez appr�ci� l�h�ritage de l��ternel pour y attacher du prix ! C��tait une preuve de foi, car on aurait pu dire : � quoi bon ces g�n�alogies � Babylone ?

Importance des g�n�alogies pour les L�vites, et mis�ricorde divine

[ch. 6] Quant aux L�vites � car il est bon de servir le Seigneur � leurs g�n�alogies, leurs villes et leurs services �taient connus avec assez de certitude, [9:2-34] m�me quant � ceux qui habitaient J�rusalem. [9:35-44] La mis�ricorde de Dieu n�a pas oubli� non plus de conserver une lampe dans la maison de Sa�l; car, dans le jugement, Dieu se souvient de la mis�ricorde. Le chapitre 9 nous fait comprendre l�usage qu�on faisait des g�n�alogies; car ceux dont il y est question sont ceux qui sont revenus de la captivit�, comme on peut le voir au chapitre 11 de N�h�mie. Cette partie du livre est enti�rement termin�e au chap. 9:34. Le verset 35 commence la narration.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 4". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-chronicles-4.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile