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Bible Commentaries
1 Chroniques 9

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versets 1-44

Chapitres 1 � 9:34

Contenu des livres des Rois et des Chroniques

Les Rois : histoire des rois d�Isra�l et gouvernement de Dieu

Les livres des Rois nous ont donn� l�histoire g�n�rale et publique du gouvernement de Dieu en Isra�l, et, depuis Roboam � �z�chias, l�histoire des rois d�Isra�l ; histoire dans laquelle le r�sultat de la chute de la royaut� a �t� manifest� en pr�sence de la patience de Dieu. Ce qui y est dit de Juda ne s��tend qu�aux rapports de Juda avec la maison d�Isra�l, pendant cette p�riode.

Les Chroniques : histoire de la maison de David et gr�ce de Dieu

Les livres des Chroniques nous donnent l�histoire de cette m�me p�riode sous un autre point de vue : celui de la b�n�diction et de la gr�ce de Dieu; et ils nous parlent plus particuli�rement de l�histoire de la maison de David, � l��gard de laquelle cette gr�ce s�est manifest�e. Nous verrons cette pens�e se v�rifier dans une foule de cas.

Histoire du peuple comme Dieu se la rappelle, manifestant la gr�ce

Ces livres, �crits ou r�dig�s apr�s la captivit� (voyez 1 Chron. 6:15), conservent de la part de Dieu, rapport�e par le Saint Esprit, l�histoire de son peuple, telle qu�il aimait � se la rappeler, montrant seulement les fautes qu�il �tait n�cessaire de conna�tre pour l�intelligence des instructions de sa gr�ce.

G�n�alogies et noms li�s au peuple de Dieu et conserv�s par Lui

Liste du peuple de la gr�ce divine, et g�n�alogie depuis Adam

Il conserve en m�me temps les noms de ceux qui avaient travers� les �preuves mentionn�es dans cette histoire sans �tre ray�s du livre. Ici, ce n�est, il est vrai, que la figure ext�rieure de cette pr�cieuse liste du peuple de Sa gr�ce; mais c�est ce que, de fait, nous trouvons ici. Tout Isra�l n�y est pas; mais tous ceux qui sont d�Isra�l ne sont pas Isra�l [(Rom. 9:6)]. En m�me temps l�Esprit de Dieu remonte aussi plus haut, et nous donne, depuis Adam, la g�n�alogie de la race b�nie par gr�ce, selon la souverainet� de Dieu, avec ce qui y appartenait ext�rieurement ou selon la chair. Il met en saillie, suffisamment pour la faire ressortir, la partie reconnue en gr�ce, en rappelant ce qui, ext�rieurement et selon la nature, existait en relation avec elle, mettant toujours, comme nous dit l�ap�tre, ce qui est � animal � en premier (1 Cor. 15:46).

Ch. 1 � G�n�alogie d�Adam � Isra�l, avec les enfants selon la chair et selon la promesse

[1:1-3] Ainsi, en commen�ant par Adam, nous avons la race de Seth jusqu�� No�. [1:5-7] Puis viennent les familles de Japhet [1:8-16] et de Cham, [1:10] dont l�un des descendants commen�a d��tre puissant sur la terre; [1:17-27] et, enfin, celle de Sem, dont le Dieu �tait l��ternel, et dont la descendance est suivie jusqu�� Abraham. Celui-ci, appel� d�entre les hommes, devient, pour ainsi dire, une nouvelle souche. [1:28-33] Sa post�rit� selon la chair, nous est donn�e la premi�re; [1:34] puis Isaac, enfant de la promesse, nouvelle souche, [1:35-54] dont les enfants selon la chair sont mis en sc�ne avec leurs rois et leurs chefs, avant l�enfant de l��lection.

Ch. 2 � B�n�diction et soins de Dieu d�Isra�l � David

Ch. 2 v. 1-2 � Isra�l et ses fils, objets des soins divins

[2:1-2] Au chapitre 2 nous trouvons enfin Isra�l, dont tous les fils furent plus ou moins les objets des soins de Dieu qui avait aim� Jacob.

Ch. 2 v. 3-17 � Descendance de Juda jusqu�� David, �lu de Dieu

[2:3] Puis Juda est introduit [2:15] pour nous conduire � la race royale de David, objet aussi des promesses selon l��lection de Dieu.

Ch. 2 v. 18-55 � Prosp�rit� de Caleb, descendant fid�le de Juda, et ordre des tribus

Outre cela, nous trouvons le tableau de la prosp�rit� de la famille de Juda en g�n�ral, et, en particulier, celle de la famille de Caleb, qui fut fid�le � Dieu dans sa g�n�ration. Dieu en a gard� ici le m�morial1. Ainsi, la mani�re aussi dont le pays a �t� peupl�, et son histoire int�rieure sont rendues vivantes pour le lecteur.

1 Il est bon de remarquer ici que, dans toutes ces g�n�alogies, lorsqu�une famille a �t� �tablie dans un endroit, le nom de l�endroit est souvent employ� pour celui de la famille; que les descendants de plusieurs g�n�rations sont nomm�s ensemble comme enfants du chef de la race (comp. 4:1, avec le commencement du chap. 2), et que, sans avoir �t� nomm� auparavant, l�homme �minent d�une famille est pris pour recommencer une g�n�alogie (chap. 8:29 et 33).

Voici l�ordre de ces tribus : [4:1-23] Juda en premier, comme la tribu royale. [4:24-43] Sim�on est mentionn� apr�s lui parce que son territoire �tait plus ou moins enclav� dans celui de Juda. [5:1-10] Ensuite vient Ruben, le premier-n�, [5:11-26] et avec lui les tribus au-del� du Jourdain qui sont en rapport avec lui. [5:26] Elles furent aussi emmen�es en captivit� avant les autres; le Dieu d�Isra�l a amen� le jugement sur elles. [6:1-81] L�vi vient g�n�alogiquement apr�s elles, mais je suppose qu�il y a une raison plus forte � cette transposition, c�est que L�vi est la tribu sacerdotale, comme Juda est la tribu royale.

Ch. 3-8 � G�n�alogies des tribus d�Isra�l et mention de leurs possessions

Ch. 3-5 � Juda et la famille de David, Simon, Ruben, Gad et Manass�

[ch. 3] Puis la g�n�alogie de la famille de David nous est donn�e, [3:19-24] jusqu�� quelques g�n�rations apr�s le retour de la captivit�; enfin, celle des tribus les unes apr�s les autres, mais en rapport avec leur position en Isra�l, et avec l�adjonction de certaines mentions de possessions acquises par des familles ou par toute une tribu. Dan et Zabulon manquent; Juda est trouv� (chap. 4:1). Sim�on (4:24) avait eu son lot dans le territoire de Juda, [4:39-41] mais il avait �largi son domaine; [4:42-43] et quelques-uns de cette tribu, sortis des limites du pays, avaient �chapp� � la captivit�. Ruben (5:1), Gad (5:11) et la demi-tribu de Manass� (5:23) �taient rest�s � l�orient du Jourdain. [5:18-22] Ces tribus aussi avaient ensemble beaucoup �tendu leur territoire et s��taient enrichies aux d�pens de leurs ennemis.

Ch. 6-8 � L�vi, Issacar, Nephthali, Manass�, �phra�m, Aser, Benjamin et Sa�l

Dans les g�n�alogies de L�vi (ch. 6), [6:1-15] nous voyons tout premi�rement la suite des souverains sacrificateurs jusqu�� la captivit�; [6:16-81] puis les L�vites, leur service et leurs villes. Apr�s L�vi viennent Issacar (7:1), Benjamin (7:6), Nephthali (7:13), peu en nombre; la seconde demi-tribu de Manass� (7:14), �phra�m (7:20), et Aser (7:30). Puis nous trouvons de nouveau Benjamin (8), [8:32] tout premi�rement en vue de J�rusalem, [8:33-40] et ensuite en rapport avec la famille de Sa�l.

Remarques par rapport � ces g�n�alogies

Dieu b�nit la foi qui se confie en Lui, dans le d�tail

Mais ce qui a �t� conserv� ici des g�n�alogies du peuple, touchant le R�sidu, par gr�ce, de ce qui �tait tomb� sous la triste sentence de Lo-Rukhama et de Lo-Ammi [(Os. 1)], nous r�v�le une autre circonstance : c�est que partout o� il y a eu de la foi, Dieu a b�ni son peuple en d�tail. Jahbets (4:9, 10), fils d�affliction, cherchant la b�n�diction aupr�s du Dieu d�Isra�l, n�a pas manqu� de la trouver. [4:10] L��ternel a �tendu ses limites et l�a tellement mis � l�abri, qu�il a �t� sans douleur. [4:39-41] Sim�on, quoique dispers� en Isra�l, a su chasser les ennemis et poss�der leur pays, [4:42-43] et cela, jusqu�au mont de S�hir. [5:19-22] Les deux tribus et demie au-del� du Jourdain ont aussi �tendu leurs limites et poss�d� les portes de leurs ennemis, parce qu�elles cri�rent � Dieu (5:20). Plus tard, elles ont �t� emmen�es captives, parce qu�elles avaient abandonn� Dieu. Ainsi, quoiqu�il n�y e�t ni la puissance du roi ni l�ordre du royaume, partout o� il y avait de la foi, Dieu a b�ni ceux d�entre son peuple qui se confiaient en lui.

Importance des g�n�alogies pour le r�sidu du peuple, pour se reconna�tre

Ces g�n�alogies �taient imparfaites. L��tat d�Isra�l portait l�empreinte de la ruine qui lui �tait arriv�e; mais aussi de la bont� de Dieu qui avait ramen� un R�sidu, et qui avait conserv� tout ce qui �tait n�cessaire pour placer ceux qui en faisaient partie dans les registres de son peuple. [Esdr. 2:59-63] Si la preuve n�cessaire de leur origine venait � manquer, ceux qui faisaient partie du peuple cessaient de jouir de leurs privil�ges, et les sacrificateurs, de leur position sacerdotale, jusqu�� ce qu�il y e�t un sacrificateur avec Urim et Thummim (Esdras 2:63). Car ces g�n�alogies servaient de moyen pour reconna�tre le peuple. Heureux celui qui avait conserv� la sienne, et qui avait assez appr�ci� l�h�ritage de l��ternel pour y attacher du prix ! C��tait une preuve de foi, car on aurait pu dire : � quoi bon ces g�n�alogies � Babylone ?

Importance des g�n�alogies pour les L�vites, et mis�ricorde divine

[ch. 6] Quant aux L�vites � car il est bon de servir le Seigneur � leurs g�n�alogies, leurs villes et leurs services �taient connus avec assez de certitude, [9:2-34] m�me quant � ceux qui habitaient J�rusalem. [9:35-44] La mis�ricorde de Dieu n�a pas oubli� non plus de conserver une lampe dans la maison de Sa�l; car, dans le jugement, Dieu se souvient de la mis�ricorde. Le chapitre 9 nous fait comprendre l�usage qu�on faisait des g�n�alogies; car ceux dont il y est question sont ceux qui sont revenus de la captivit�, comme on peut le voir au chapitre 11 de N�h�mie. Cette partie du livre est enti�rement termin�e au chap. 9:34. Le verset 35 commence la narration.

Chapitres 9:35 � 12

Ch. 10 � Chute de Sa�l avant l��tablissement de David comme roi

Un r�cit succinct de la chute de la maison de Sa�l introduit [10:14] l��tablissement de la maison de David par l��ternel. Tout ce qui eut lieu avant que le peuple all�t chercher David � H�bron, et que la royaut� f�t �tablie dans sa famille, sur tout Isra�l � J�rusalem, est pass� sous silence.

Ch. 11 � Ordre g�n�ral du royaume �tabli par Dieu

Dieu �tablit le royaume de David, les circonstances �tant pass�es sous silence

Ensuite nous trouvons, comme sujet g�n�ral, l�ordre de la royaut� et du royaume, en tant qu��tabli dans la maison de David � le royaume �tant envisag� comme ordonn� de Dieu en b�n�diction � plut�t que le r�cit historique de tout ce qui s�est pass�, sauf ce qui �tait n�cessaire pour en donner le tableau. On ne trouve pas ici la perfection, mais il y a l�ordre que Dieu a �tabli. Les fautes et les afflictions de David, soit avant, soit apr�s son �tablissement comme roi, sont par cons�quent pass�es sous silence.

Le roi est un homme de guerre, et ses vaillants hommes viennent apr�s lui

[11:3] Apr�s avoir mentionn� le roi lui-m�me, oint par Samuel, selon la parole de l��ternel, pour gouverner tout Isra�l, cette histoire commence par ce qui faisait la force et la gloire de la royaut� de David. Le souverain sacrificateur a disparu du premier plan. L�oint de l��ternel est essentiellement un homme de guerre, quoiqu�il ne doive pas en �tre toujours ainsi. Joab et les vaillants hommes qui ont �t� les compagnons d�armes de David, viennent imm�diatement apr�s le roi.

�tablissement de la royaut� � Sion d�livr�e, et exploits des hommes forts

[11:6] La premi�re place apr�s le roi est � celui qui a d�livr� Sion des mains des ennemis1; [11:7] et ce lieu, choisi de l��ternel, devient la cit� de David et le si�ge de la royaut�. [12:1] Il nous est dit ensuite comment les compagnons d�armes de David se sont successivement joints � lui, quoiqu�il f�t, longtemps encore, rejet� et poursuivi par Sa�l, tr�s petit en apparence, fugitif et sans force pour r�sister.

1 [11:8] David ayant b�ti la ville depuis Millo tout autour, Joab a r�par� le reste de la ville. On peut remarquer que Shamma le Harodite n�est pas mentionn� ici. Peut-�tre Shamma se trouve-t-il 11:27; mais cela est douteux (voyez 2 Samuel 23:25). On peut remarquer aussi que les exploits de ces vaillants hommes consistaient particuli�rement en victoires remport�es sur les Philistins, ces ennemis sous lesquels Sa�l a succomb�, lui qui avait �t� suscit� pour les d�truire. C�est l�, quels qu�aient �t� d�s lors leurs faits d�armes, qu�ils ont appris � vaincre et qu�ils ont acquis la renomm�e qui leur a valu une place dans les archives de Dieu.

Il est bon que le lecteur se souvienne des rapports entre toute cette histoire et l��tablissement de la puissance de Christ, fils de David, sur la terre.

Ch. 12 � Venue � David de ses compagnons lors de son rejet

Ch. 12 v. 1-7 � Des fr�res de Sa�l, habiles archers, se joignent � David

[12:1] Les premiers qui soient signal�s comme s��tant rendus aupr�s de lui � preuve que Dieu et l�intelligence de sa volont� avaient plus de prix � leurs yeux que la parent� et les avantages qui en d�coulaient � [12:2] sont d�entre les fr�res de Sa�l (savoir, de la tribu de Benjamin), hommes habiles au plus haut degr� � manier l�arc et la fronde, armes par lesquelles Sa�l fut atteint dans la bataille o� il succomba [(10:3)].

Ch. 12 v. 8-15 � La foi se d�veloppe par l�action de Dieu et l�influence de David

[12:15] Quelques-uns vinrent d�au-del� du Jourdain aupr�s de David, [12:8] alors qu�il se cachait encore dans le d�sert; car la foi et la manifestation de la puissance de Dieu tendent � mettre en jeu l��nergie de ceux qui s�y joignent. Celui avec qui Dieu est, attire ceux sur lesquels Dieu agit; et leur �nergie se d�veloppe en proportion de la manifestation de sa pr�sence et de sa faveur. [12:14] Plusieurs d�entre eux avaient �t� avec Sa�l, mais avec lui ils n��taient pas des hommes forts; plusieurs aussi n�avaient jamais �t� avec lui. Cependant, m�me dans le camp de Sa�l, David avait pu tuer le Philistin lorsque tout Isra�l �tait rempli de terreur [(1 Sam. 17)]. Apr�s cela, de semblables faits d�armes deviennent chose presque commune. Au commencement, ils exigeaient la communion imm�diate avec Dieu, de mani�re � exclure l�influence de tout ce qui entourait l�homme qui jouissait de cette communion. Plus tard, l�influence de l�entourage �tait favorable, et, dans ce sens, la foi se propage. Ces hommes n��taient pas les chefs des hommes forts que David avait (11:10-47). Lorsque Dieu agit en puissance, il donne de la force aux faibles, et produit par l��nergie de la foi et de son Esprit une arm�e de h�ros.

Ch. 12 v. 16-22 � David compte sur Dieu, qui dirige ceux qui viennent � lui

Chez ceux qui vinrent de Benjamin et de Juda (12:16), on voit qu�il y avait ce lien de la foi. [12:18] Ils reconnaissaient que le Dieu de David lui �tait en aide. David se remettait � Dieu � l��gard de ceux qui se joignaient � lui, car il �tait dans une position bien difficile vers la fin de sa carri�re d��preuve et d�afflictions. [12:22] Ceux � qui Dieu avait donn� de l��nergie et de la force, se rendaient aupr�s de lui en grand nombre; [12:23] car tout �tait m�r pour son �l�vation � la royaut� d�Isra�l et pour faire passer en ses mains le royaume de Sa�l.

Ch. 12 v. 23-40 � Diff�rentes qualit�s de l�arm�e de Dieu, pour le roi David

Il y a vari�t� dans les qualit�s de cette arm�e de Dieu. Tous fameux par leur valeur, [12:32] les uns ont le discernement des temps pour savoir ce qu�Isra�l avait � faire, et, dans ce cas, tous leurs fr�res �taient � la disposition de David (12:32); [12:35] d�autres sont arm�s pour la bataille; [12:33] d�autres avaient toutes les armes de guerre et n��taient pas doubles de c�ur; ces choses se trouvaient en eux selon le don de Dieu, [12:38] et tous venaient d�un c�ur droit pour placer David sur le tr�ne; [12:39] leurs fr�res leur avaient tout pr�par� en abondance, car il y avait de la joie en Isra�l. Il en est toujours ainsi quand Christ est vraiment exalt� par des c�urs droits, qui ne cherchent que sa gloire.

Informations bibliographiques
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