Bible Commentaries
1 Jean 1

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versets 1-10

Chapitre 1er

Ch. 1 v. 1-4 � La personne de J�sus, manifestation de la vie �ternelle

Ch. 1 v. 1-3 � V�rit�s immuables du commencement, dans la personne de J�sus

Pr�tentions nouvelles face � la v�rit� du christianisme

Mais revenons � notre �p�tre. Il y avait, quand Jean l��crivait, bien des pr�tentions � de nouvelles lumi�res, � des vues plus claires. On pr�tendait que le christianisme �tait tr�s bon comme chose �l�mentaire; mais qu�il avait vieilli, et qu�il y avait une lumi�re nouvelle qui d�passait de beaucoup ce cr�puscule de v�rit�.

La personne de notre Seigneur, vraie manifestation de la vie divine elle-m�me, a dissip� toutes ces orgueilleuses pr�tentions, ces exaltations de l�esprit humain sous l�influence de l�ennemi, qui n�ont fait qu�obscurcir la v�rit�, et qui ont ramen� l�esprit des hommes aux t�n�bres d�o� elles sortaient elles-m�mes.

Perfection en J�sus, manifestant la vie aux disciples de la part du P�re

[1:1] Ce qui �tait d�s le commencement du christianisme, c�est-�-dire dans la personne de Christ; ce qu�ils avaient entendu, vu de leurs propres yeux, contempl�, touch� de leurs propres mains de la Parole de la vie � [1:3] voil� ce que l�ap�tre d�clarait. [1:2] Car la vie elle-m�me avait �t� manifest�e. Cette vie, qui �tait avec le P�re, avait �t� manifest�e aux disciples. Pouvait-il y avoir quelque chose de plus parfait, de plus excellent ? Pouvait-il y avoir un d�veloppement plus admirable, aux yeux de Dieu, que Christ lui-m�me, que cette vie qui �tait aupr�s du P�re, manifest�e dans toute sa perfection dans la personne du Fils ? Aussit�t que la personne du Fils est l�objet de notre foi, nous sentons que la perfection a d� �tre au commencement.

La vie manifest�e dans la personne de Christ

La personne du Fils, vie �ternelle manifest�e en chair, tel est donc notre sujet dans cette �p�tre.

Position et relation dans lesquelles nous met la vie venue en J�sus

La gr�ce, par cons�quent, doit �tre envisag�e ici dans ce qui regarde la vie; tandis que Paul la pr�sente en rapport avec la justification. La loi promettait la vie � la suite de l�ob�issance [(Rom. 10:5)]; mais la vie est venue dans la personne de J�sus, la vie dans toute sa propre perfection divine, dans sa manifestation humaine. Oh ! combien est pr�cieuse cette v�rit�, que cette vie, telle qu�elle �tait aupr�s du P�re, telle qu�elle �tait en J�sus, nous est donn�e ! Dans quelles relations elle nous place, par la puissance du Saint Esprit, avec le P�re et avec le Fils lui-m�me ! Et c�est l� ce que l�Esprit nous pr�sente tout premi�rement. Remarquez comment tout est gr�ce, ici. Plus bas, l�ap�tre met bien � l��preuve toutes les pr�tentions � la possession de la communion avec Dieu, en montrant le caract�re m�me de Dieu; caract�re duquel il ne peut jamais se d�partir [(1:6-7)]. [1:3] Mais avant d�aborder cette question, il pr�sente le Sauveur lui-m�me et la communion avec le P�re et le Fils, par ce moyen, sans question et sans modification. C�est l� notre position et notre joie �ternelle.

Conna�tre la vie, c�est entrer en communion avec le Fils dans ses pens�es et ses sentiments

[1:2] L�ap�tre avait vu cette vie; [1:1] il l�avait touch�e de ses propres mains; [1:3] et il �crivait � d�autres en l�annon�ant, afin qu�ils eussent communion avec lui dans la connaissance de la vie qui avait �t� ainsi manifest�e1. Or, puisque cette vie �tait le Fils, on ne pouvait la conna�tre sans conna�tre le Fils, c�est-�-dire ce qu�il �tait, sans entrer dans ses pens�es et ses sentiments : autrement, il n�est pas r�ellement connu. C��tait ainsi qu�on avait communion avec Lui, � avec le Fils. Fait pr�cieux : entrer dans les pens�es (toutes les pens�es) et dans les sentiments du Fils de Dieu, venu en gr�ce, et cela en communion avec Lui, c�est-�-dire non seulement en connaissant ces pens�es et ces sentiments, mais en les partageant avec Lui. En effet, c�est l� la vie.

1 [1:2] La vie a �t� manifest�e. Donc, nous n�avons plus � la chercher, � t�tonner apr�s elle dans les t�n�bres; nous n�avons plus � sonder, � l�aventure, le vague ou l�obscurit� de nos propres c�urs, pour la trouver; � travailler sans fruit sous la loi pour l�obtenir. Nous la voyons : elle est r�v�l�e, elle est l�, en J�sus Christ. Celui qui poss�de Christ, poss�de cette vie.

Ch. 1 v. 3 � Communion avec le P�re et le Fils, par l�Esprit Saint

Mais nous ne pouvons avoir le Fils sans avoir le P�re. Celui qui l�avait vu, avait vu le P�re [(Jean 14:9)]; [1:3] et, par cons�quent, celui qui avait communion avec le Fils, avait communion avec le P�re, car leurs pens�es et leurs sentiments �taient les m�mes. Il est dans le P�re, et le P�re en Lui [(Jean 14:10-11)]. Nous avons donc communion avec le P�re. Et cela est vrai aussi en envisageant ce sujet � un autre point de vue. Nous savons que le P�re trouve toutes ses d�lices dans le Fils. Or il nous a donn�, en nous r�v�lant le Fils, de trouver nous aussi, tout faibles que nous sommes, nos d�lices en Lui. Je sais, quand je trouve mes d�lices en J�sus � en son ob�issance, en son amour pour son P�re et pour nous, son �il simple et son c�ur parfaitement d�vou� � que j�ai les m�mes sentiments, les m�mes pens�es que le P�re lui-m�me. En cela le P�re trouve ses d�lices, et il ne peut que trouver ses d�lices en Celui en qui je trouve maintenant les miennes; j�ai communion avec le P�re. Il en est ainsi du Fils dans la connaissance du P�re. Tout cela d�coule, soit � l�un des points de vue, soit � l�autre, de la personne du Fils. En ceci notre joie est accomplie. Que pouvons-nous avoir de plus que le P�re et le Fils ? Quel bonheur plus parfait qu�une communaut� de pens�es, de sentiments, de joies et de communion avec le P�re et le Fils, en tirant toute notre joie d�eux-m�mes ? Et s�il semble difficile de croire, rappelons-nous qu�en v�rit�, il n�en peut �tre autrement : car, dans la vie de Christ, le Saint Esprit est la source de mes pens�es, de mes sentiments, de ma communion, et il ne peut donner des pens�es diff�rentes de celles du P�re et du Fils. Elles doivent �tre les m�mes dans leur nature. Dire que ce sont des pens�es d�adoration, cela est dans la nature m�me des choses, et ne sert qu�� les rendre plus pr�cieuses. Dire qu�elles sont faibles et souvent emp�ch�es, tandis que le P�re et le Fils sont divins et parfaits, c�est, il est vrai, dire que le P�re et le Fils sont Dieu, sont divins, et que nous sommes de faibles cr�atures. Cela, s�rement, nul ne le niera. Mais, si le Saint Esprit en est la source, elles doivent �tre semblables, quant � leur nature elle-m�me.

Ch. 1 v. 4 � Position chr�tienne par la connaissance du Fils

Telle est donc notre position chr�tienne ici-bas, dans le temps, par la connaissance du Fils de Dieu; [1:4] comme dit l�ap�tre : � Nous vous �crivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie. �

Ch. 1 v. 5-10 � Connaissance de Dieu, et marche en accord avec cela

Ch. 1 v. 5 � Le Fils r�v�le le P�re dans ce qu�Il est : lumi�re, parfaite et absolue]

[1:2] Mais Celui qui �tait la vie, qui venait d�aupr�s du P�re, nous a apport� la connaissance de Dieu1. [1:5] L�ap�tre avait entendu de ses l�vres ce qu��tait Dieu � connaissance d�une inappr�ciable valeur, mais qui sonde le c�ur. Et cela aussi, Jean l�annonce de la part du Seigneur aux fid�les. C�est ici le message qu�ils avaient entendu de Lui, savoir : que Dieu est lumi�re et qu�il n�y a en Lui aucunes t�n�bres. Quant � Christ, il parlait de ce qu�il savait et rendait t�moignage de ce qu�il avait vu [(Jean 3:11)]. Personne n��tait mont� au ciel, sinon Celui qui en est descendu [(Jean 3:13)]. Personne n�avait vu Dieu. Le Fils unique qui est dans le sein du P�re, Lui, l�avait fait conna�tre [(Jean 1:18)]. Personne n�avait vu le P�re, sauf Celui qui �tait de Dieu; Lui avait vu le P�re [(Jean 6:46)]. Ainsi il pouvait, de sa propre et parfaite connaissance, le r�v�ler2. [1:5] Or Dieu �tait lumi�re, la puret� parfaite, qui manifeste en m�me temps tout ce qui est pur et tout ce qui ne l�est pas. Pour avoir communion avec la lumi�re, il faut �tre soi-m�me lumi�re, �tre de la nature de la lumi�re, et capable d��tre vu dans la parfaite lumi�re. La lumi�re ne peut se lier qu�� ce qui est d�elle-m�me. S�il y a quelque chose autre qui se m�le � elle, la lumi�re n�est plus lumi�re. Elle est absolue dans sa nature, de mani�re � exclure tout ce qui n�est pas elle-m�me.

1 On verra que, lorsque dans ses �crits, Jean traite de la gr�ce envers nous, il parle du P�re et du Fils; quand il s�agit de la nature de Dieu ou de notre responsabilit�, il dit Dieu. Jean 3 et 1 Jean 4 peuvent sembler des exceptions, mais n�en sont pas. C�est ce que Dieu est comme tel, et non une action personnelle et une relation en gr�ce.

2 Celui qui l�avait vu avait vu le P�re [(Jean 14:9)]; mais ici l�ap�tre parle d�un message et de la r�v�lation de sa nature.

Ch. 1 v. 6 � Marcher dans les t�n�bres est incompatible avec la communion avec la lumi�re

[1:6] Ainsi, si nous disons que nous avons communion avec Lui et que nous marchions dans les t�n�bres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la v�rit� : notre vie est un mensonge perp�tuel.

Ch. 1 v. 7 � Marcher dans la lumi�re, position normale du chr�tien

Marcher dans la lumi�re comme Dieu y est, selon Lui

[1:7] Mais si nous marchons dans la lumi�re, comme Lui est dans la lumi�re, nous (les croyants) avons communion les uns avec les autres, et le sang de J�sus Christ nous purifie de tout p�ch�. Voil� les grands principes, les grands traits de la position chr�tienne. Nous sommes en la pr�sence de Dieu sans voile. C�est une chose r�elle, une affaire de vie et de marche. Ce n�est pas la m�me chose que marcher selon la lumi�re; mais c�est marcher dans la lumi�re. C�est-�-dire que cette marche est devant les yeux de Dieu, �clair�e par la pleine r�v�lation de ce qu�il est. Ce n�est pas qu�il n�y ait pas de p�ch� en nous; mais, marchant dans la lumi�re, la volont� et la conscience �tant dans la lumi�re, comme Dieu est dans la lumi�re, tout ce qui ne r�pond pas � la lumi�re est jug�. Nous vivons et nous marchons moralement dans le sentiment que Dieu est pr�sent et comme le connaissant. Nous marchons ainsi dans la lumi�re. La r�gle morale de notre volont�, c�est Dieu lui-m�me, Dieu connu. Les pens�es qui dirigent le c�ur viennent de lui-m�me et se forment d�apr�s la r�v�lation de lui-m�me. L�ap�tre parle de ces choses toujours d�une mani�re abstraite. Ainsi il dit : � Il ne peut pas p�cher, parce qu�il est n� de Dieu � [(3:9)]; et cela maintient la r�gle morale de cette vie; c�est sa nature; c�est la v�rit�, en tant que l�homme est n� de Dieu. Nous ne pouvons pas avoir une autre mesure de la chose : toute autre serait fausse. H�las ! il ne suit pas de l� que nous soyons toujours cons�quents; mais nous sommes incons�quents, si nous ne sommes pas dans cet �tat, nous ne marchons pas selon la nature que nous poss�dons; nous sommes hors de notre �tat r�el selon cette nature.

Jouir de la lumi�re entra�ne la communion avec ceux qui y sont aussi

[1:7] De plus, en marchant dans la lumi�re, comme Dieu lui-m�me est dans la lumi�re, nous croyants, nous avons communion les uns avec les autres. Le monde est �go�ste. La chair, les passions, cherchent leur propre satisfaction; mais, si je marche dans la lumi�re, le moi n�a pas de place l�. Je puis jouir de la lumi�re et de tout ce que j�y cherche avec un autre, et il n�y a pas de jalousie. Si un autre poss�de une chose charnelle, moi j�en suis priv�. Dans la lumi�re, nous poss�dons ensemble ce qu�Il nous donne, et nous en jouissons davantage en y participant ensemble. Cela est une pierre de touche pour tout ce qui est de la chair. Autant nous sommes dans la lumi�re, autant nous jouirons ensemble avec un autre qui y est. L�ap�tre, comme nous l�avons dit, pr�sente ceci d�une mani�re abstraite et absolue. C�est la mani�re la plus vraie pour conna�tre la chose elle-m�me. Le reste n�est qu�une question de r�alisation.

Purification du p�ch� par le sang de Christ

[1:7] En troisi�me lieu, le sang de J�sus Christ, son Fils, nous purifie de tout p�ch�.

Ch. 1 v. 8-10 � Attitude vis-�-vis du p�ch� en nous, dans la lumi�re divine

Ch. 1 v. 8 � Conscience du p�ch� en nous, dont J�sus nous purifie, dans la lumi�re]

[1:7] Marcher dans la lumi�re, comme Dieu est dans la lumi�re, avoir communion l�un avec l�autre, �tre purifi�s de tout p�ch� par le sang; voil� les trois traits de la position chr�tienne. Nous sentons le besoin que nous avons du dernier; car, tout en marchant dans la lumi�re, comme Dieu est dans la lumi�re (et b�ni soit Dieu), avec une r�v�lation parfaite qu�il nous a donn�e de Lui-m�me, avec une nature qui le conna�t, qui est capable de le voir spirituellement, comme l��il est fait pour appr�cier la lumi�re (car nous participons � la nature divine), [1:8] nous ne pouvons pas dire que nous n�avons pas de p�ch�. La lumi�re elle-m�me nous contredirait. [1:7] Mais nous pouvons dire que le sang de J�sus Christ nous purifie parfaitement de tout p�ch�1. Par l�Esprit, nous jouissons ensemble de la lumi�re : c�est la joie commune de nos c�urs devant Dieu, lui �tant agr�ables; un t�moignage � notre commune participation � la nature divine, qui est aussi amour. Et notre conscience n�est pas un emp�chement pour nous, parce que nous connaissons la valeur du sang. Nous n�avons pas conscience du p�ch� sur nous devant Dieu, quoique nous sachions qu�il est en nous; mais nous avons le sentiment d�en �tre purifi�s par le sang. [1:8] Mais cette m�me lumi�re qui nous montre cela, nous emp�che (si nous y sommes) de dire que nous n�avons pas de p�ch� en nous; nous nous tromperions nous-m�mes si nous disions ainsi, et la v�rit� ne serait pas en nous; car, si la v�rit� �tait en nous, si cette r�v�lation de la nature divine, qui est lumi�re, Christ notre vie, �tait en nous, le p�ch� qui est en nous serait jug� par la lumi�re elle-m�me. S�il ne l�est pas, cette lumi�re � la v�rit� qui dit les choses comme elles sont � n�est pas en nous.

1 Il n�est pas dit : � a purifi� �, ni � purifiera �. Il n�est pas question du temps, mais de l�efficacit�. Comme je pourrais dire que telle m�decine gu�rit de la fi�vre. C�est son efficacit�.

Ch. 1 v. 9-10 � Pardon du p�ch� confess�, ou absence de lumi�re en le niant

[1:9] Si d�un autre c�t�, nous avons m�me commis le p�ch� et que tout, �tant jug� selon la lumi�re, soit confess� (en sorte que la volont� n�y prenne plus part, l�orgueil de cette volont� �tant abattu), il est fid�le et juste pour nous pardonner nos p�ch�s et nous purifier de toute iniquit�. [1:10] Si nous disons : Nous n�avons pas p�ch�1 (comme v�rit� g�n�rale), cela montre non seulement que la v�rit� n�est pas en nous, mais que nous faisons Dieu menteur; sa Parole n�est pas en nous, car il dit que tous ont p�ch� [(Rom. 3:23)]. Il y a ces trois choses : nous mentons, la v�rit� n�est pas en nous, nous faisons Dieu menteur. C�est cette communion avec Dieu dans la lumi�re qui, dans la vie chr�tienne, pratique et journali�re, lie ins�parablement le pardon et le sentiment actuel qu�on en a par la foi et la puret� du c�ur.

1 En parlant du p�ch�, l�ap�tre s�exprime au pr�sent : � Nous avons �; en parlant du fait de p�cher, il emploie le pass�. Il ne suppose pas que nous continuions � le faire. On s�est demand� si l�ap�tre parle de la premi�re rencontre avec le Seigneur ou de fautes post�rieures. Je r�ponds : il parle d�une mani�re abstraite et absolue : [1:9] la confession apporte le pardon par gr�ce. S�il s�agit de notre premi�re rencontre avec Dieu, c�est le pardon dans son sens plein et absolu. Dieu m�a pardonn� : il ne se souvient plus de mes p�ch�s. S�il s�agit d�une faute post�rieure, l�honn�tet� du c�ur la confesse toujours, c�est alors le pardon quant au gouvernement de Dieu, et � la condition pr�sente et � la relation de mon �me avec Lui. Mais l�ap�tre, comme partout, parle d�une mani�re absolue et du principe.

R�sum� du chapitre

[1:7] Nous trouvons donc, la position chr�tienne (verset 7), [1:6, 8, 10] et les choses qui, de trois mani�res diff�rentes, sont oppos�es � la v�rit� � � la communion avec Dieu en vie.

[1:3] Ce qui regarde la communion avec le P�re et le Fils, [1:4] l�ap�tre l��crivait aux chr�tiens, pour que leur joie f�t accomplie.

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