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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 3". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-john-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 3". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-24
Ch. 3 v. 1-3 � Puret� pratique, � l�image de J�sus
Ch. 3 v. 1-2 � Notre position actuelle : enfants de Dieu, destin�s � �tre comme J�sus
[3:1] Or dire que nous sommes n�s de Lui, c�est dire que nous sommes enfants de Dieu1. Quel amour que celui que le P�re nous a accord�, que nous soyons appel�s enfants !2 C�est pourquoi le monde ne nous conna�t pas, parce qu�il ne l�a pas connu, Lui. Ici, l�ap�tre revient � son apparition et � l�effet de cette apparition sur nous. [3:2] Nous sommes enfants de Dieu : c�est notre position actuelle s�re et connue; nous sommes n�s de Dieu. Ce que nous serons n�est pas encore manifest�; mais nous savons que � associ�s � J�sus, comme nous sommes dans la m�me relation avec le P�re, lui-m�me �tant notre vie � nous Lui serons semblables quand il appara�tra. Car c�est � cela que nous sommes pr�destin�s [(Rom. 8:29)]. Le voir tel qu�il est maintenant aupr�s du P�re, duquel est venue la vie qui a �t� manifest�e en Lui et qui nous a �t� communiqu�e, et appara�tre dans la m�me gloire.
1 Voyez la note pr�c�dente.
2 Jean emploie habituellement le mot � enfants � et non � fils �, comme exprimant plus clairement que nous sommes de la m�me famille. Nous sommes comme Christ devant Dieu et dans le monde, et nous serons tels quand il appara�tra.
Ch. 3 v. 3 � Purification pratique par la ressemblance de J�sus
Chercher � ressembler � J�sus, notre vie, d�s ici-bas
[3:3] Ayant donc l�esp�rance de le voir tel qu�il est, [3:2] et sachant que je serai parfaitement semblable � Lui quand il appara�tra, [3:3] je cherche � Lui �tre aussi semblable que possible maintenant, puisque je poss�de d�j� cette vie, Lui �tant en moi, ma vie.
Mesure de la puret�, selon ce que Christ est et que nous serons � Son apparition
Voil� la mesure de notre purification pratique. [3:3] Nous ne sommes pas purs comme il l�est, mais nous prenons Christ tel qu�il est dans le ciel pour le mod�le et la mesure de notre purification, nous nous purifions selon sa puret�, [3:2] sachant que nous Lui serons parfaitement semblables quand il sera manifest�. Avant d��tablir le contraste entre les principes de la vie divine et ceux de l�ennemi, [3:3] l�ap�tre pr�sente la vraie mesure de puret� (il donnera celle de l�amour un peu plus loin) pour les enfants, en tant que participants de la m�me nature divine et ayant la m�me relation que Christ avec Dieu.
Identification de Dieu, source de la vie, et de Christ, qui le manifeste, dans l��p�tre
Il y a deux remarques � faire ici. [3:3] D�abord : � l�esp�rance en Lui �, ne signifie pas l�esp�rance dans le croyant, mais une esp�rance qui a Christ pour son objet. En second lieu, il est frappant de voir de quelle mani�re l�ap�tre, dans cette �p�tre, para�t confondre Dieu et Christ, et emploie le mot �
�, pour d�signer Christ, lorsqu�il vient de parler de Dieu, et vice-versa. Nous pouvons voir le principe de cela � la fin du chapitre 5 (verset 20) : � Nous sommes dans le V�ritable, savoir dans son Fils J�sus Christ : lui est le Dieu v�ritable et la vie �ternelle �. Dans ces courtes paroles, nous avons la clef de l��p�tre : Christ est la vie. C�est �videmment le Fils; mais c�est Dieu lui-m�me qui est manifest�, et la perfection de sa nature qui est la source de vie aussi pour nous, comme cette vie a �t� trouv�e en Christ homme. [2:29] Ainsi je puis parler de Dieu, et dire � n� de Lui �; mais c�est en J�sus que Dieu a �t� manifest�, et de Lui que je tire la vie; de sorte que � J�sus Christ � et � Dieu � sont substitu�s l�un � l�autre. Ainsi, c�est de Christ qu�il est question, quand il est dit : � Il sera manifest� � (chapitre 2:28) : � Il est juste �; le juste est � n� de Lui �. Mais au chapitre 3:1, on trouve � n� de Dieu �, � enfants de Dieu �; mais � le monde ne l�a pas connu �; ici, c�est Christ sur la terre; et � quand il sera manifest� �. C�est encore Christ, [3:3] et nous nous purifions nous-m�mes � comme est pur �. Il y a beaucoup d�autres exemples du m�me genre.Le croyant n�est pas pur, mais se purifie, pour �tre comme Christ
[3:3] Il est dit du croyant qu�il � se purifie � : cela montre qu�il n�est pas pur comme Christ est pur. Lui n�avait pas besoin de se purifier. Aussi n�est-il pas dit : il
pur, comme Christ est pur (car, dans ce cas, il n�y aurait pas de p�ch� en nous); mais il se purifie selon la puret� de Christ, tel qu�il est dans le ciel, ayant la m�me vie que celle de Christ lui-m�me.La puret�, caract�ristique de la vie de Dieu en nous
Ayant pr�sent� le c�t� positif de la puret� chr�tienne, Jean s�occupe de celle-ci sous d�autres points de vue, comme �tant l�une des preuves caract�ristiques de la vie de Dieu dans l��me.
Ch. 3 v. 4-9 � Opposition entre le p�ch� et la nature divine dans le croyant
Ch. 3 v. 4-7 � P�cher est en opposition avec la vie de Christ en nous
[3:4] Celui qui commet le p�ch� (non pas : transgresse la loi1, mais) agit sans loi. Sa conduite est sans la contrainte, sans la r�gle d�une loi. Il agit sans frein; car p�cher, c�est agir sans le frein d�une loi ou la contrainte d�une autre autorit� agissant contre notre propre volont�. Christ est venu pour faire la volont� de son P�re et non la sienne propre. [3:5] Or Christ a �t� manifest�, afin qu�il �t�t nos p�ch�s, et en Lui il n�y a point de p�ch�; de sorte que celui qui commet le p�ch�, agit contre le but de la manifestation de Christ, et en opposition avec la nature � laquelle nous participons, si Christ est notre vie. [3:6] Par cons�quent, celui qui demeure en Christ ne pratique pas le p�ch�; celui qui p�che ne l�a ni vu, ni connu. Tout d�pend, nous le voyons, de la participation � la vie et � la nature de Christ. [3:7] Qu�on ne se trompe donc pas. Celui qui pratique la justice est juste, comme Lui est juste : car, en participant � la vie de Christ, on est, devant Dieu, selon la perfection de Celui qui s�y trouve, le chef et la source de cette vie. Mais nous sommes ainsi comme Christ devant Dieu, parce qu�il est lui-m�me r�ellement notre vie. Notre vie actuelle n�est pas la mesure de notre acceptation; c�est Christ qui l�est. Mais Christ est notre vie, si nous sommes accept�s selon son excellence; car c�est comme vivant de sa vie que nous avons part � cela.
1 En Romains 2:12, le mot est employ� en contraste avec la violation de la loi et l�action de p�cher sous la loi. C�est-�-dire que le mot grec employ� ici pour ce qui est traduit par � iniquit� �, est le m�me que pour p�cher sans loi, en contraste avec p�cher sous la loi, et �tant jug� par elle.
Ch. 3 v. 8 � P�cher est le caract�re du diable, oppos� � Christ
Mais le jugement est plus que n�gatif. [3:8] Celui qui pratique le p�ch� est du diable, il a moralement la m�me nature que le diable; car le diable p�che d�s le commencement : c�est son caract�re originel comme diable. Or Christ a �t� manifest�, afin qu�il d�truis�t les �uvres du diable; comment donc celui qui partage le caract�re de cet ennemi des �mes, peut-il �tre avec Christ ?
Ch. 3 v. 9 � La nouvelle nature re�ue de Dieu ne peut pas p�cher
[3:9] D�un autre c�t�, celui qui est n� de Dieu ne pratique point le p�ch�. La raison en est �vidente; il est rendu participant de la nature de Dieu; il tire sa vie de Lui. Ce principe de la vie divine est en lui. La semence de Dieu demeure en lui; il ne peut p�cher, parce qu�il est n� de Dieu. Cette nouvelle nature n�avait pas, en elle, le principe du p�ch�, pour qu�elle le comm�t. Comment se pourrait-il que la nature divine p�ch�t ?
Ch. 3 v. 10-22 � L�amour, deuxi�me manifestation de la vie de Dieu
Ch. 3 v. 10-15 � L�amour comme marque de la vie divine, inconnu de l�homme naturel
[3:10] Ayant ainsi d�sign� les deux familles, la famille de Dieu et celle du diable, l�ap�tre ajoute la seconde marque, dont l�absence est une preuve qu�on n�est pas de Dieu. Il avait d�j� parl� de la justice; il ajoute l�amour des fr�res. [3:11] Car c�est ici le message que les chr�tiens avaient re�u de Christ lui-m�me, savoir, qu�ils s�aimassent l�un l�autre. [3:12] Au verset 12, Jean fait ressortir la liaison entre les deux choses : il montre que la haine d�un fr�re est nourrie par la conscience que l�on a que ses �uvres sont bonnes et les n�tres mauvaises. [3:13] De plus, nous ne devons pas nous �tonner de ce que le monde nous ha�sse : [3:14] car nous savons que nous sommes pass�s de la mort � la vie, parce que nous aimons les fr�res. Si cet amour est une preuve essentielle qu�on est renouvel�, il est tout � fait naturel qu�on ne le trouve pas chez les hommes du monde. Mais, dans ce cas, celui qui n�aime pas son fr�re (solennelle pens�e !) demeure dans la mort. [3:15] En outre, celui qui n�aime pas son fr�re est meurtrier; et un meurtrier n�a pas la vie �ternelle. Il y a l�absence de la nature divine, la mort; mais, de plus, l�activit� du vieil homme dans l�autre nature : il hait, et il est en esprit l�activit� de la mort � un meurtrier.
Ch. 3 v. 16-21 � Christ, mesure parfaite de cet amour que nous devons manifester
[3:16] En outre, comme dans le cas de la justice et de la puret�, nous avons, en Christ, la mesure de cet amour. Par ceci nous connaissons l�amour, c�est qu�il a laiss� sa vie pour nous; nous devrions laisser nos vies pour les fr�res. [3:17] Or, si notre fr�re manque du n�cessaire, et que nous, ayant des biens de ce monde, nous ne pourvoyions pas � ses besoins, est-ce l� cet amour divin qui a fait que Christ a laiss� sa vie pour nous ? [3:18] C�est par cet amour r�el et pratique [3:19] que nous savons que nous sommes dans la v�rit�, et que notre c�ur est affermi et assur� devant Dieu. [3:21] Car, s�il n�y a rien sur la conscience, on a de la confiance dans sa pr�sence; [3:20] mais si notre propre c�ur nous condamne, Dieu sait plus que cela.
[3:21] Il ne s�agit pas, ici, du moyen de nous assurer de notre salut, mais d�avoir de la confiance dans la pr�sence de Dieu. On ne le peut pas avec une mauvaise conscience dans le sens pratique du mot, car Dieu est toujours lumi�re et toujours saint.
Ch. 3 v. 22 � Accomplissement des requ�tes faites selon la vie de Dieu en nous
Dieu exauce les demandes faites par la nature divine en nous
[3:22] Aussi recevons-nous tout ce que nous demandons, lorsque nous marchons ainsi en amour, devant Lui, faisant ce qui est agr�able � ses yeux; car, cheminant ainsi dans sa pr�sence, avec confiance, le c�ur et ses d�sirs r�pondent � cette influence b�nie, �tant form�s par la jouissance de la communion avec Lui, � la clart� de sa face. C�est Dieu qui anime le c�ur; cette vie et cette nature divine dont l��p�tre parle �tant en pleine activit� et �tant �clair�es et mues par la pr�sence divine dans laquelle elles trouvent leurs d�lices. Ainsi, nos requ�tes ne sont que pour l�accomplissement des d�sirs qui naissent quand cette vie, quand nos pens�es sont remplies de la pr�sence de Dieu et des communications de sa nature. Et il pr�te sa puissance � l�accomplissement de ces d�sirs dont il est la source et qui sont form�s dans le c�ur par la r�v�lation de Lui-m�me (comparer Jean 15:7).
Christ ici-bas, exemple parfait de cette position
Cela est, dans le fait, la position de Christ lui-m�me, lorsqu�il �tait ici-bas � seulement il y �tait parfait (comparer Jean 8:29 et 11:42).
Ch. 3 v. 23-24 � Encha�nement des manifestations de la vie de Dieu
Ob�issance au commandement de Dieu, en relation avec Lui
Ch. 3 v. 23 � Commandement de Dieu pour nous : croire en J�sus et s�aimer l�un l�autre
[3:23] Or c�est ici le commandement de Dieu auquel il veut que nous ob�issions, savoir : que nous croyions au nom de son Fils, J�sus, et que nous nous aimions l�un l�autre comme il nous l�a command�.
Christ, manifestation de Dieu, demeure dans celui qui Lui ob�it
[3:24] Or celui qui garde ses commandements demeure en Lui; et Lui aussi demeure dans cet homme ob�issant. On demandera si c�est de Dieu ou de Christ qu�il est question ici ? L�ap�tre, ainsi que nous l�avons dit, confond Dieu et Christ dans sa pens�e. C�est-�-dire le Saint Esprit les unit dans nos pens�es. Nous sommes en Celui qui est v�ritable, c�est-�-dire dans son Fils J�sus Christ [(5:20)]. C�est Christ qui est, en vie dans l�homme, la pr�sentation de Dieu aux hommes; et, pour le croyant, la communication de cette vie qui fait que Dieu aussi demeure en lui, par la r�v�lation, dans sa divine excellence et sa divine perfection, de la nature � laquelle le croyant participe dans la puissance du Saint Esprit qui habite en lui, de telle sorte que l�amour est � la fois go�t� et exerc�.
Jouissance de la communion avec Dieu dans cette vie
Mais quelle merveilleuse gr�ce que d�avoir re�u une vie, une nature par laquelle nous sommes capables de jouir de Dieu lui-m�me, qui demeure en nous, et par laquelle, puisque c�est en Christ, nous sommes, de fait, dans la jouissance de cette communion, de cette relation avec Dieu ! Celui qui a le Fils, a la vie [(5:12)]; [3:24] mais Dieu, donc, demeure en lui comme la part aussi bien que la source de cette vie; et celui qui a le Fils, a le P�re.
Ob�issance du chr�tien par cette vie re�ue de Christ
Quel merveilleux encha�nement que cette jouissance vitale et vivante, par la communication de la nature divine de Celui qui en est la source; et cela selon sa perfection en Christ ! Tel est le chr�tien selon la gr�ce. Aussi est-il ob�issant, parce que cette vie en Christ homme (et c�est ainsi qu�elle devient n�tre), �tait l�ob�issance m�me, la vraie relation de l�homme avec Dieu.
Preuves et cons�quences de la nature divine que nous poss�dons
[3:9] La justice pratique, donc, est une preuve que nous sommes n�s de Lui qui, dans sa nature, est la source de cette justice. [3:13] En pr�sence de la haine du monde aussi, [3:14] nous savons que nous sommes pass�s de la mort � la vie, parce que nous aimons les fr�res. [3:21] Ainsi, ayant une bonne conscience, nous avons de la confiance en Dieu [3:22] et nous recevons de Lui quoi que nous demandions, en marchant dans l�ob�issance et d�une mani�re qui lui est agr�able. [3:24] En marchant ainsi, nous demeurons en Lui (*), et Lui en nous.
1 [3:24] Ici, le fait de demeurer en Lui vient le premier, parce que c�est la r�alisation pratique dans un c�ur ob�issant. Sa demeure en nous est ensuite consid�r�e � part comme connue par le moyen de l�Esprit qui nous a �t� donn�, pour nous garder d��tre �gar�s par les esprits malins. Dans la chapitre 4:7, l�ap�tre reprend la question de la demeure en nous, en rapport avec l�amour de Dieu.
Preuves de nos relations avec Dieu dans la nouvelle nature
Ch. 3 v. 24 � L�Esprit Saint en nous, troisi�me preuve de la pr�sence de Dieu en nous
[3:24] Une troisi�me preuve de nos privil�ges chr�tiens surgit ici. L�Esprit qu�il nous a donn� est la preuve que Lui-m�me demeure en nous, la manifestation de la pr�sence de Dieu en nous. L�ap�tre n�ajoute pas ici que nous demeurons en Lui, car c�est de la manifestation de la pr�sence Dieu qu�il s�agit ici. La pr�sence de l�Esprit la d�montre. Mais en demeurant en Lui, comme nous le verrons plus loin, on jouit de ce qu�il est, et, par cons�quent, on est en communion morale avec sa nature. Celui qui ob�it, jouit aussi de cela, ainsi que nous l�avons vu. Il est ici question de la pr�sence du Saint Esprit comme d�monstration d�une partie seulement de cette v�rit�, savoir, que Dieu est en nous. Mais la pr�sence de Dieu en nous, selon la gr�ce et selon la puissance de l�Esprit, comprend aussi la communion avec cette nature; nous demeurons aussi en Lui, de qui nous tirons cette gr�ce et toutes les formes spirituelles de cette nature dans la communion et dans la vie pratique. C�est dans les versets 12 et 16 du chapitre 4, que notre ap�tre parle de cela.
Trois d�monstrations de notre demeure en Dieu, et Lui en nous
La justice pratique ou ob�issance, l�amour des fr�res, la manifestation de l�Esprit de Dieu, telles sont les preuves de nos relations avec Dieu. Celui qui ob�it aux commandements du Seigneur dans la justice pratique demeure en Lui et Dieu en lui. [3:24] L�Esprit donn� est la preuve qu�il demeure en nous.